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brassaÏ

  • BRASSAI, jusqu'au 8 mars à l'Hôtel de Ville de Paris

    Brassaï

    Brassaï a le coup d’oeil infaillible, il ne rate rien. Il est un des premiers à remarquer l’importance des graffitis sur les murs de Paris, en les saisissant sur argentique il les fait entrer au panthéon de l’art primitif. 
    Observateur des tendances, l’élégance des parisiens et des parisiennes ne lui échappe pas, tout autant que l’allure élancée de la tour Eiffel sur un ciel voilé. La nuit, arpentant les rues de Paris,  il piège dans sa boîte le reflet du clair de la lune sur les pavés de granit, la courbe savante d'un pont de la Seine et la drôle de rencontre avec un gavroche à l'accent des faubourgs. Lire la suite ici

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  • BRASSAÏ est, selon son expression, un «pillard de beauté de toutes sortes»

    brassaÏ,hôtel de villeAutour de lui, il y a André Breton, Paul Eluard, Salvador Dali ou bien encore Kandinsky et Picasso, il y a sa passion immodérée pour les arts forains, les saltimbanques et les artistes, et puis il y a aussi sa fascination pour le mystérieux, le monde de l’étrange, comme un brouillard qui enveloppe la ville et dissimule les frasques et les amours de ses habitants…    

    Brassaï a le coup d’oeil infaillible, il ne rate rien. Il est un des premiers à remarquer l’importance des graffitis sur les murs de Paris, en les saisissant sur argentique il les fait entrer au panthéon de l’art primitif.
    Observateur des tendances, l’élégance des parisiens et des parisiennes ne lui échappe pas, tout autant que l’allure élancée de la tour Eiffel sur un ciel voilé. La nuit, arpentant les rues de Paris,  il piège dans sa boîte le reflet du clair de la lune sur les pavés de granit, la courbe savante d'un pont de la Seine et la drôle de rencontre avec un gavroche à l'accent des faubourgs.
    Le poète-photographe abolit les frontières sociales entre les hommes, il fige sur la pellicule la grande bourgeoisie et la canaille avec le même regard, la même tension affective, presque sentimentale aussi bien lorsqu'il choisit de photographier les filles de joie offertes au coeur des maisons closes ou les voyous qui magouillent au fond des ruelles.

    brassaÏ,hôtel de villeChampion toutes catégories du clair obscur, Brassaï est d’une exigence folle, chaque portrait, chaque paysage, chaque nature morte, chaque extrait de vie livrent un instant d’une force inouïe ; il n’y a pas une photo qui soit meilleure que l’autre, pas une photo qui éteigne le ton de sa voisine, l’exposition BRASSAÏ du salon Saint-Jean de l’Hôtel de Ville de Paris est une déclaration d'amour absolue d’un homme arrivé à Paris en 1924. Brassaï, de son vrai nom Gyula Halasz, était né en Transylvanie...

    Laurence Caron-Spokojny

    Le catalogue de l'exposition est complet et magnifique mais il faut avant tout se procurer, le très passionnant et très précis, petit catalogue "Brassaï, la maison que j'habite" (aux éditions Somogy, éditions d'art - catalogue de l'exposition du musée des Beaux Arts de Nantes et du Musée des Beaux Arts de Nancy en 2009 et 2010) - en vente à la sortie de l'exposition (8euros).

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