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centre georges pompidou

  • L'Art du rythme selon Robert Delaunay au Centre Pompidou jusqu’au 12 janvier 2015

    robert delaunay,soina delaunay,centre georges pompidou,peintureRobert Delaunay a intitulé une de ses œuvres (des plus emblématiques) « Joie de vivre » (1930- coll. Centre Pompidou), cet optimisme  est plutôt rare pour un artiste. Et en effet, les couleurs et lumières, souvent emportées dans un mouvement circulaire, laissent un sentiment de gaité, une impression vive. Robert Delaunay (1885-1941) est un peintre solaire et le Centre Pompidou a eu l'excellente idée de réunir  la plus riche collection qui soit : environ quatre-vingts œuvres, peintures, dessins, reliefs, mosaïques, maquettes, une tapisserie et des photographies documentaires, apportés notamment grâce aux donations de Sonia Delaunay et de son fils Charles faites au Musée National d'Art Moderne en 1964. 

    Avec sa femme, Sonia Delaunay, Robert Delaunay est à l’origine du «Simultanéisme», ce mouvement de peinture définit une nouvelle forme de perception des couleurs par leurs juxtapositions. Cette influence sera déterminante pour l’histoire des arts s’étendant de l’architecture, au design jusqu’ à la mode. Les ballets de Diaghilev (Cléopâtre en 1918 à Londres), sa collaboration avec le cinéaste Abel Gance, le football (Cardiff), les affiches de réclames, les manèges, la Tour Eiffel ou la traversée de la Manche par Louis Blériot sont des inspirations, directement issues des grands mouvements scientifiques et artistiques, et, ce sont autant de sujets qui passionnent Delaunay.

    robert delaunay,soina delaunay,centre georges pompidou,peintureLa seconde partie de cette exposition propose de découvrir les œuvres monumentales produites par Delaunay pour l’exposition Universelle de 1937 : le  Palais des Chemins de Fer et le Palais de l’Air. Delaunay fait définitivement sortir la peinture de la toile, il ouvre l’espace créatif, et, par la même occasion il fait sortir le peintre de son atelier en collaborant avec des architectes de l’époque tels Félix Aublet, Mallet-Stevens,.... La peinture n’est plus seulement un moyen d’expression artistique sensé représenter ce qui existe, elle est aussi une traduction de l’immatériel. Et pour Delaunay, il s’agit d’interpréter la lumière, qu’elle soit de source électrique ou naturelle, à travers le prisme de la couleur.

    Chaque instant de la vie du peintre se veut d’être sublimé par une certaine forme de poésie et il s’emploie à y répondre aux côtés de Sonia Delaunay. Sur les traces de Vassili Kandisky, Delaunay invente une autre sorte de lyrisme, celui-ci est  musical, un lien définitif se tisse entre la musique et les arts plastiques. Son ami, Guillaume Apollinaire, lui donnera le nom « d’Orphisme ».  Pour une peintre qui déclarait : « Les mouvements en peinture n'ont pour moi pas de valeur »après le "Simultanéisme", l'histoire de l'art se sera chargée de gratifier l'oeuvre de Robert Delaunay de beaucoup de "isme" !  

    Laurence Caron-Spokojny

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  • RDV avec la Beat Generation, ce soir sur ARTE à 22h25

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    Visiter l'expo au Centre Georges Pompidou de Metz, ici.

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  • "Danser sa vie"; art et danse de 1900 à nos jours...

    Le titre "Danser sa vie" est emprunté à la danseuse Isadora Duncan, pionnière de la danse moderne : « Mon art est précisément un effort pour exprimer en gestes et en mouvements la vérité de mon être. (...) Je n’ai fait que danser ma vie », explique-t-elle dans son ouvrage Ma vie, publié en 1928.


    Le Centre Pompidou consacre une exposition sans précédent aux liens des arts visuels et de la danse, depuis les années 1900 jusqu’aujourd’hui. Sur plus de deux mille mètres carrés sont présentées près de 450 œuvres : des chefs-d’œuvre de l’art du XXème siècle, de Matisse à Warhol; des chorégraphies qui marquèrent des moments clefs d’un siècle de danse, de Nijinski à Merce Cunningham ; et des œuvres d’artistes contemporains inspirés par la danse, d’Olafur Eliasson à Ange Leccia.

    À travers un parcours en trois actes, l’exposition montre la passion de l’art et de la danse pour le corps en mouvement.

     

    Au Centre Georges Pompidou, du 23 NOVEMBRE 2011 - 2 AVRIL 2012, galerie 1, niveau 6


    A noter, aujourd'hui, dans les Inrockuptibles, le programme complet de VIDEODANSE, en complément de l'expo. 

    De l'expressionnisme au flamenco, en passant par les danses hip-hop, indienne ou orientale, la danse contemporaine s'inscrit entre les styles pour que surgissent des figures improbables et que se crée une communauté inédite.

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  • Le CENTRE GEORGES POMPIDOU part en promenade

    Aujourd'hui, le Centre Georges Pompidou campe à Chaumont-sur-Marne. Ce sont des tentes, de toiles rouge et bleue tendues par une armature métallique et imaginées par l'architecte Patrick Bouchain, qui visiteront 7 villes d'ici 2013. Les oeuvres de Nicky de Saint Phalle, Yves Klein, Kupka, Sonia Delaunay, Picasso et bien d’autres, quatorze oeuvres emblématiques seront abritées sous cet abris nomade, exposées dans des «caissons-cimaises» au regard de tous. 

    La ligne directrice de l’exposition s’inscrit dans un projet de «démocratisation culturelle». Plus de la moitié des français ne se rendent pas au musée, ce qui est un signe assez antagoniste avec l’idée même de la vocation culturelle (en tout cas nous le souhaitons) de la France. L’entrée est gratuite, ce qui devrait simplifier les choses, et, la première émulation autour de l’exposition sera induite par la visite de groupes scolaires.

    © LCS

     

    A suire : 

    Début février 2012 à Cambrai, dans le Nord, puis à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) en mai 2012. Il fera ensuite halte à Libourne (Gironde) fin 2012. En 2013 au Havre (Seine-Maritime) puis à Nantes (Loire-Atlantique) et enfin à Aubagne (Bouches-du-Rhône), a indiqué Alain Seban, président du Centre Pompidou.

     

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  • Edvard Munch, l'oeil moderne

    Présentation de l'exposition,
    par Angela Lampe et Clément Chéroux, conservateurs au musée national d'art moderne.

    Edvard Munch est parfois considéré comme un artiste du 19e siècle, un peintre symboliste ou pré-expressionniste. Une idée reçue en fait aussi un artiste reclus, en proie à de violentes angoisses, dépressif, une âme tourmentée. L'exposition montre, à rebours de cette mythologie, que Munch était ouvert aux débats esthétiques de son temps, et qu'il a entretenu un dialogue constant avec les formes de représentation les plus contemporaines : la photographie,
    le cinéma et le théâtre de son époque. Il ira jusqu'à faire lui-même l'expérience de la photographie et du film, osant des autoportraits qu'il est sans doute le premier à avoir réalisés, à bout portant, en tenant l'appareil d'une main : « J'ai beaucoup appris de la photographie, déclare-t-il. J'ai une vieille boîte avec laquelle j'ai pris d'innombrables photos de moi-même. Cela donne souvent d'étonnants résultats. Un jour lorsque je serai vieux, et n'aurai rien d'autre de mieux à faire que d'écrire mon autobiographie, alors tous mes autoportraits ressortiront au grand jour. » (Edvard Munch, interviewé par Hans Tørsleff, 1930)
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    Munch était pleinement « moderne », c'est la thèse que défend cette exposition que lui consacre le Centre Pompidou, avec cent quarante oeuvres, dont une soixantaine de peintures, cinquante photographies en tirages d'époque, des oeuvres sur papier, des films et l'une des rares sculptures de l'artiste. À travers neuf thèmes, elle présente un ensemble comme il a rarement été
    possible d'en voir, associé à ses expérimentations photographiques et filmiques.

    Pour lire la suite : Centre Georges Pompidou

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  • Patrick Jouin, le talent protéiforme

    La volonté ultime de tout artiste est d’être chez vous. Un écrivain espère son livre sur votre table de chevet, un peintre veut sa toile dans votre salon, un interprète tente de se faire entendre par vous, etc. Le designer est un genre d’artiste pour qui cette inclinaison est totale.

    Patrick Jouin est un maître en la matière. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle, Patrick Jouin commençe par intégrer l’équipe de Philippe Starck, Tim Thom, chez Thomson Multimédia, là il s’exprime en créant des objets tels que l’enceinte Boos, le téléviseur Saba, le radio cassette Don O et le téléphone Aloo. Puis en 1999, avec notamment la chaise Steel Life, Patrick Join créet sa propre agence. patrick jouin,laurence caron,centre georges pompidou
    Alain Ducasse lui commande l’aménagement intérieur du Plaza Athénéé, une collaboration soutenue voit le jour entre les deux artistes : une forme de modestie, une recherche de l’essentiel leurs sont communes. En 2004, Patrick Jouin s’associe avec l’architecte  Sanjit Manku. Puis, les restaurants le Jules Verne en 2007 et le 58 Tour Eiffel en 2009 sont revus et corrigés par ses soins.
    Le mobilier, les ustensiles de cuisine, des objets électroniques et de communication, des instruments de musique, des éléments de mobilier urbain, rien n’échappe à Patrik Jouin. Il travaille avec les céramistes de Vallauris, les souffleurs de verre de Murano, il descend dans les rues de Paris avec le Vélib’ et des sanitaires à entretien automatique.

    Encore plus innovant, avec le professeur Damien Léger, neurophysiologiste et directeur du Centre du sommeil à l’Hôtel-Dieu de Paris, il conçoit un objet inédit : l'accompagnateur de sommeil et de réveil, baptisé Nightcove

    En 2010, le Centre Georges Pompidou lui consacre une exposition.
    Au carrefour de l’usage matériel de la création et de l’immatérialité de la beauté, Patrick Jouin maîtrise une très haute technicité avant d’inscrire son travail dans notre quotidien. Et c’est le cas, souvent, sans que nous nous en rendions compte. Comme tout travail artistique, l’effort est impalpable et une forme de simplicité apparaît. 

    L’objet, une décoration ou une construction reçoit une sorte d’âme. La beauté retrouve son universalité. Peut-être qu’en fait il ne s’agissait pas de design mais d’une forme de poésie...

    Laurence Caron-Spokojny

    www.patrickjouin.com

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