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"Les parallèles" à la Scala

40x60 LES PARALLÈLES_1.jpgCe soir-là, ils se préparent à franchir la porte d’entrée d’une soirée entre amis, ils ont pour unique point commun leurs solitudes. On imagine que l’action se passe dans une ville comme Paris, là où il est si difficile de nouer des relations entre les êtres. Et puis, on imagine aussi les protagonistes assouvis à un rythme de vie « métro-boulot », pendant lequel il est si difficile de laisser la place à l’imagination. Ces contraintes de temps, d’espace, ces obligations sociales, ces dictats en manque de sens empêchent la sincérité de s’exprimer. Et pourtant… L’auteur et metteur en scène Alexandre Oppecini invente la rencontre, l’histoire d’une improbabilité amoureuse.

Marie-Pierre Nouveau et Benjamin Wangermée campent nos héros avec une justesse totalement déstabilisante, la comédienne et le comédien sont incroyablement réalistes, elle est aguicheuse et audacieuse, lui est perclus de complexes et d’incertitudes. Avec un humour d’une extrême tendresse parfois burlesque aussi car le ton est à la décontraction, les thèmes fouillés sont pourtant loin d’être superficiels, il s’agit de notre temps, de l’air que nous respirons, une époque peut être où il n’est pas si facile d’aimer et de se faire aimer.

Selon les codes de la comédie romantique, d’ailleurs le propos pourrait tout à fait rejoindre le grand écran, un homme et une femme se rejoignent à une intersection de leurs vies. Jusqu’à là rien d’original en apparence mais c’est sans compter sur le sens aigu de l’auteur qui dissèque avec minutie ses personnages, les pousse dans leurs derniers retranchements pour faire apparaître une sorte de vérité, celle que chacun voudra bien déceler. Le sentiment amoureux prend des chemins tout à fait inattendu, si ce n’est pas de la chimie c’est peut-être de la magie, quoiqu’il en soit l’intention d’Alexandre Oppecini est pleine d’espoir, débordante de confiance, une overdose d’Amour indispensable par les temps qui courent. Merci.

Laurence Caron

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