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laurence caron

  • DYNAMO : un feu électrique et coloré embrase le Grand Palais jusqu’au 22 juillet

    dynamo,grand palais,julio le parcAu début du XXème siècle, de nombreux courants artistiques se sont éloignés des codes établis de la représentation d’une œuvre, pour aller expérimenter la source de nos sensations premières, la vision, c’est alors que la contemporanéité de l’art a pris radicalement son envol.

    Cent quarante deux artistes sont représentés dont le formidable et maître absolu (à mes yeux) Julio Le Parc déjà encensé entre ces lignes lors de son exposition au Palais de Tokyo cette année.

    Emportés par le rythme trépidant et si riche de DYNAMO, nos précieux yeux sont mis à l’épreuve dans ce voyage extraordinaire, peuplé de néons, flashs et autres clignotants aux lignes courbes ou anguleuses. 

     

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    Le Grand Palais se fond en véritable lieu d’exposition contemporain jusqu’à sa terrasse. Le parcours de l’exposition est ludique, les allées regorgent d’œuvres aux allures de trouvailles ingénieuses. Ce gigantesque cabinet de curiosité révèle des phénomènes qui peuvent mener jusqu’à la perte d’équilibre, des ballets de faisceaux fauchent le rythme de vos pas pour les emmener danser sur des crépitement de flashes. Quelques monochromes rivalisent avec des installations luminescentes, les miroirs argentés se déplacent et enveloppent le curieux pour enfin le diriger vers de somptueux mobiles de Calder, histoire de calmer les esprits avant le retour à la réalité…

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    L’expérience visuelle est telle qu’il ne faut pas craindre de se considérer un peu comme dans la peau d’un rat de laboratoire, mais c’est ce qui est appréciable. Cet enveloppement cinétique de nos sens devrait être prescrit de façon curative afin de nous libérer de toutes formes de préjugés face à l’art contemporain, une sorte de cure de jouvence.
    A ce propos, les enfants ne s’y trompent pas : ils s’éclatent !

    Laurence Caron-Spokojny


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    ZYLVINAS KEMINAS
    (Lituanie, 1969)

    "Beyond the Fans"

    De l'ordre du sublime, l'éphémérité extrême de ces bandes magnétiques qui restent en suspension dans l'air, tenues par le brassage de l'air du ventilateur, forment un ballet délicat... 

    © Photos : L.Caron-Spokojny


    Dynamo, un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013, Galeries nationales du Grand Palais Sur près de 4000m2, l’exposition montre comment, de Calder à Kapoor, de nombreux artistes ont traité les notions de vision, d’espace, de lumière et de mouvement dans leurs œuvres, en réalisant souvent des installations dans lesquelles le visiteur est partie prenante : les atmosphères chromatiques et changeantes d’Ann Veronica Janssens, les miroirs kaléidoscopiques de Jeppe Hein ou les réalisations in situ de Felice Varini.

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  • Le meilleur plan du dimanche matin !

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    La Galerie des Impressionnistes du Musée d'Orsay est sans aucun doute une des plus belles expositions à voir dans Paris... peut être la plus belle. 

    La palette sobre et à la fois colorée, de l'architecte Jean-Michel Vilmotte, et, les structures métalliques, de Victor Laloux, qui ont marquées les années 1900 laissent s'exprimer les oeuvres des Maîtres. 
    Manet, Cézanne, Degas, Pissarro, Renoir, Van Gogh, Caillebotte, Sisley,... se rejoignent dans un enchaînement mélodique pour réenchanter le visible et laisser voir l'invisible. Tout est là, les codes de l'art contemporain sont clairement démontrés.
    La visite de cette galerie est un rendez-vous à renouveller tout au long de l'année, afin de ne pas se laisser distraire et se rapeller l'essentiel.  

    Laurence Caron-Spokojny

    ACTUELLEMENT A ORSAY : "L'Ange du Bizarre", une exposition  fascinante et étrange d'oeuvres qui ont puisées leurs sources à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre notamment avec l'essort de la littérature gothique. Très beau, seulement un peu macabre... vraiment flippant !


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  • Les lumières de Julio Le Parc

    Comme j'aime ce lieu ! Les allées du Palais de Tokyo s'entrecroisent telles des rues, des étages, des dédales, des recoins, un désordre harmonieux, résolument urbain, en expansion constante. La grisaille d'un parking de supermarché de banlieue ou la blancheur d'une galerie contemporaine se suivent pour s'évanouir dans des douves sombres aux formes arrondies. On pose ses valises à l'entrée, avenue du Président Wilson, l'idée est de se perdre, la ballade est aléatoire, tout oublier donc, puis s'en échapper, respirer le grand air (...de Paris) léger, riche et ébloui. Ce vaste chantier accueille (entre autres artistes inventifs), jusqu'au 13 mai 2013, les installations et créations lumineuses du (par conséquent très lumineux) Julio Le Parc dans l'écrin attendu de l'exposition SOLEIL FROID.

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    Vue du vernissage de Julio Le Parc, lundi 25 février. © Photo : Didier Plowy  


    Parfaitement mises en scène, les oeuvres de Julio Le Parc s'épanouissent sur un parcours à la fois ludique (les enfants et ados adorent) et initiatique. Il s'agit ici de prendre une leçon radicale d'art contemporain, pourrait-on dire une révision des bases classiques de l'art contemporain ? Soit. De 1950 à aujourd'hui, l'artiste nous en met plein les yeux, cela flash, clignote, déstabilise, ennivre, perturbe, distrait, interroge, enfin c'est beau ! Quelquechose d'inédit, et à la fois très familier, se passe.
    Une chance, pour cette fois, que Julio Le Parc soit exposé au Palais de Tokyo : pour l'anecdote, cette artiste engagé, fervent défenseur des Droits de l'Homme, avait refusé en 1972 une rétrospective au musée d’Art moderne de la Ville de Paris en la jouant à pile ou face...
    © Laurence Caron-Spokojny

    "D’une manière générale, par mes expériences, j’ai cherché à provoquer un comportement différent du spectateur (...) pour trouver avec le public les moyens de combattre la passivité, la dépendance ou le conditionnement idéologique, en développant les capacités de réflexion, de comparaison, d’analyse, de création, d’action." 
    Julio Le Parc 
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  • Cendrillon à Hollywood

    S'il y a bien une époque qui reflète un grand esthétisme, ce sont les années 30.  L’architecture stylisée des villes, les voitures aux formes arrondies, les costumes aux lignes parfaites, le tombé irréprochable des robes, c’est dans cet univers à la fois graphique et fluide que Rudolph Noureev a choisi de projeter sa Cendrillon en 1986 à l’Opéra de Paris.

    Sortie de Garnier pour gagner les planches de Bastille, la production 2011 n’a pas pris une ride. Les fantastiques décors de Petrika Ionesco s’inscrivent dans la tradition «opéra-tesque» et s’installent confortablement dans les cintres et sur le plateau de Bastille. La proposition de Hanae Morie, (véritable icône de liberté au Japon, pour avoir été la première femme a accéder au podium des grands couturiers) pour les costumes, est raffinée, les tissus délicats se succèdent.

    Serguei Prokofiev enveloppe somptueusement le ballet dans une partition visionnaire, déjà si moderne. Tandis que Groucho Marx et Fred Astaire viennent soutenir l’oeuvre de Charles Perrault, l’auteur apprécierait les fantasques studios de Hollywood. Cette Cendrillon rêve d’être une star du grand écran, et, c’est un producteur de cinéma qui la propulse sous les feux des projecteurs, sous l’oeil bienveillant de king-kong (en vrai !).

    Karl Paquette est d’une grande élégance dans son rôle de producteur, les deux soeurs Mélanie Hurel et Ludmila Pagliero nous rendent leur plaisir de danser très contagieux, Stéphane Phavorin livre un exercice de style dans le rôle de la marâtre assez exceptionnel, Christophe Duquenne est le professeur rêvé, enfin ils sont tous magnifiques, les tableaux des saisons, l’ensemble du corps de ballet, comme nous, semble s’amuser ! 

    Et puis la star... Irrésistible, si vulnérable à l’écart des projecteurs, et, si majestueuse sous les feux de la rampe, Agnès Letestu est bouleversante. Cela on le savait déjà. L’Etoile a ce «je ne sais quoi» d’incroyablement magique, une jambe s’échappe, un bras s’arrondit et tout est poésie. D’une grande exigence, l’artiste se donne entièrement avec une classe incomparable, il y a une sorte d’aristocratie dans son interprétation du rôle. Parfaite maîtresse du geste, elle fait naître l’émotion. La véritable émotion, celle qui vous ruine le mascara, non pas par tristesse, mais par dévotion.

    C’est beau, il n’y a rien d’autre à écrire d’ailleurs : c'est beau.

    Laurence Caron-Spokojny

    Nb / sortie en famille : le spectacle dure presque 3 heures avec deux entractes, les enfants (7 et 10 ans) sont restés attentifs, totalement pris par le déroulement de l'histoire.

     Du 25 novembre au 30 décembre Opéra de Paris - Bastille

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  • Les Echos-Liés à Bobino

    Voici des artistes remarquables : les Echos-Liés. Ces danseurs contrarient les lois de l'équilibre et ils contrarient aussi les règles du show classique. Déraisonnablement, sans argumenter, je commencerai par vous dire qu'ils sont formidables !

    échos-liés,bobinoLe spectacle est sans prétention aucune, les artistes sont là pour vous faire partager leur immense joie d'être sur scène et vous montrer ce qu'ils savent faire : de la performance athlétique et de l'humour, mais pas seulement. C'est un univers à part entière, il s’appuie sans complexe sur la culture du quotidien pour livrer un message subtile.  

    échos-liés,bobinoLes spectacles de rues ont toujours un goût de défiance qui est fort appréciable. Quand il n'y a pas de scène, il faut redoubler d'efforts pour être remarqué. Les artistes  des Echos-liés se sont d'abord escrimés dans la rue et on comprend alors aisément d'où provient leur belle énergie. C’est d’ailleurs le nom de leur spectacle «Energie positive».
    Les enfants, presque debout sur leurs sièges, hurlent de rire, encouragent leurs nouvelles idoles, quant aux adultes il se laissent très facilement entraîner, l’idée est bien de se divertir. Un spectacle de divertissement, un vrai, à croire que nous en avions oublié les codes...

    échos-liés,bobinoLa performance physique ne freine aucunement leur créativité artistique, bien au contraire, l'une entraîne l'autre.
    Il y a là une belle matière qui mériterait presque d’être façonnée par un chorégraphe, un arrangeur sonore, un auteur de sketchs... Impossible de ne pas y penser. Et en même temps, l’authenticité de ces artistes est telle qu’il serait peut-être dommage de vouloir les changer, il faut juste qu’ils continuent encore et encore, et pour cela il faut se rendre à Bobino pour les applaudir...

    Laurence Caron-Spokojny

    jusqu'au 2 janvier 2012, du mardi au samedi à 19h

    Bobino  14-20 rue de la Gaité Paris 14ème

     

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  • GUGGENHEIM, Maurizio Cattelan en suspension

    Ma petite idée... avec un petit café...

    maurizio cattelan,guggenheim,new-york,exposition,laurence caron,art contemporainLors de la Biennale de Venise en 2001, Le Pape Jean-Paul II fut écrabouillé par un météorite... Une sculpture de cire, une des provocations artistiques les plus marquantes de Maurizio Cattelan.
    A chaque fois, c'est une déferlante. Ce qui dérange est Art. Ce qui est Art est dérangeant. L'intervention humaine dans le processus de création éveille nos sens et parfois les bouscule. 

    Ils sont nombreux à condamner ce courant d'art contemporain, dans l'esprit Duchamp. Le verdict tombe : on oublie le  beau au profit de la communication.

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    Je ne crois pas que l''Art soit une représentation de la beauté, mais plutôt une tentative humaine (plus ou moins réussie) de représenter ce qui est. Et ce qui est aujourd'hui, est AUSSI communication, et donc pas forcément beau... 

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    On peut alors parler d'Art Contemporain, celui qui s'inscrit dans notre époque ; une époque où politiques et humanistes puisent dans quelques stratégies marketing pour se faire entendre, pour se faire voir, pour se faire vendre...

    Voici un nouvel espace de liberté, des territoires inconnus à explorer, seul le temps dira si nous avions tort ou raison.

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    Laurence Caron-Spokojny

     

    Maurizio Cattelan au musée Guggenheim de New-York.

    A voir aussi : Galerie Perrotin.

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  • La Fiac au GRAND PALAIS, au Jardin des Plantes et au Louvre...

    Dans l'article précédent, j'attirais l'attention sur l'initiative du Centre Georges Pompidou de donner accès au plus grand nombre à des oeuvres contemporaines, par la gratuité, à une exposition itinérante...

    fiac,grand palais,paris,laurence caronPuis, j’ai souhaité ici illustrer un prochain évènement majeur de l'art contemporain : la nouvelle édition de La Fiac à Paris, du 20 au 23 octobre 2011 au Grand Palais (entre autres lieux). 

    Seulement, voilà... En me promenant sur le site de la Fiac pour aller y glâner des infos, j'ai noté que le ticket d’entrée à la Fiac est de 32 euros, et "c’est marrant" mais je n’ai plus tellement d’inspiration...

    Forte de son succès, la FIAC n'a pas besoin d'aide pour faire sa promotion, j'attendrais donc de m'y rendre pour ensuite partager ici mon expérience. 

    Laurence Caron-Spokojny

     A suivre, pour les enfants, le Musée mobile.

     

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  • L'aventure des Stein au Grand Palais

    “Matisse, Cézanne, Picasso… L'aventure des Stein”  retrace la fascinante saga de cette fratrie de collectionneurs. 

    Visite guidée avec le metteur en scène Ludovic Lagarde, vidéo visible sur le site de Télérama, à voir en attendant de s'y rendre (trop de monde pour le moment)...

    L'aventure des Stein au Grand Palais from Télérama on Vimeo.
    Jusqu'au 16 janvier 2012 au Grand Palais.
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  • Cabinet de curiosité : des Dinosaures rue du faubourg St.Honoré...

    Des spécimens rares et inédits de dinosaures, découverts récemment aux Etats-Unis et exposés tout l'été à l'Institut de paléontologie humaine, sont mis aux enchères chez Sotheby's à Paris le 13 octobre aux côtés de dizaines d'autres fossiles et cristaux.

    PARIS (AFP) - Des spécimens rares et inédits de dinosaures, découverts récemment aux Etats-Unis et exposés tout l'été à l'Institut de paléontologie humaine, sont mis aux enchères chez Sotheby's à Paris le 13 octobre aux côtés de dizaines d'autres fossiles et cristaux.

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    Les lots, exposés à partir de vendredi chez Sotheby's, comptent trois invités de marque, dont un impressionnant Suuwassae emiliae de 11 mètres, espèce de diplodocus herbivore à long cou qui a vécu à la fin du jurassique (-147 millions d'années environ). Cet exemplaire, complet à 75%, n'est que le second à avoir été découvert au monde et est estimé entre 900.000 et 1,2 million d'euros.

    Amateurs et acheteurs pourront également admirer "Clover", un Ténontosaure de 6 mètres, vieux de 125 à 99 millions d'années, doté d'une grande gueule et d'une queue très puissante dont il se servait comme d'un fouet pour se défendre (estimation entre 600 et 700.000 euros).

    Fait extrêmement rare, ce spécimen est complet à 98% et n'a jamais été retouché, raison pour laquelle il est présenté dans sa gangue d'origine.

    La vedette de la vente consacrée à l'histoire naturelle reste un Prosaurolophus maximus de plus de 11 mètres qui a la particularité d'avoir été fossilisé avec sa peau "imprimée dans la pierre". Les exemplaires de ce type de "dinosaure momie" se comptent sur les doigts d'une main. Il est estimé entre 1,2 et 1,5 million d'euros.

    Quelque 25.000 visiteurs sont venus admirer ces stars préhistoriques à l'Institut de paléontologie humaine de Paris, exceptionnellement ouvert au public cet été. Un concours, organisé avec le magazine Sciences et Vie Découverte, a permis à près de 1.500 enfants de baptiser les deux dinosaures anonymes: le grand diplodocus s'appelle désormais "Ike" tandis que le "dinosaure momie" répond au nom de "Moï".

    La vente propose aussi des lots plus abordables comme ces trois oeufs de dinosaures découverts dans le sud de la France (8.000 à 10.000 euros), un groupe de trilobites fossiles (arthropodes marins du Paléozoïque, 6.000 à 8.000 euros), des papillons naturalisés, des cristaux ou des bois pétrifiés.

    A l'automne 2010, la première vente entièrement consacrée à l'histoire naturelle chez Sotheby's avait remporté un vif succès, avec un montant total de près de 2,8 millions d'euros, selon la maison de vente d'origine britannique.

    © 2011 AFP

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  • Patrick Dupond en grande forme

    FUSION à l'Institut du Monde Arabe

    jusqu'au 9 octobre 2011...



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