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picasso

  • "Un Picasso" au Studio Hébertot jusqu'au 3 mars

    picasso,jeffrey hatcher,véronique kientzy,studio hébertot,sylvia roux,jean-pierre bouvier,anne bouvierEncore une fois, la scène du Studio Hébertot offre une expérience inoubliable. L’inclinaison de l’espace réservé aux spectateurs, avec ses fauteuils en espalier, paraît presque se pencher vers la scène, pour mieux entendre, mieux voir, mieux ressentir presque toucher les artistes. Enveloppantes et mystérieuses, des fumées éparses calfeutrent l’ambiance d’une cave dans laquelle côtoient des caisses d’œuvres d’art, qui semblent avoir été emballées à la hâte, et un drapeau nazi. Dans ce lieu, Mlle Fischer (Sylvia Roux) attachée culturelle allemande donne rendez-vous à Picasso (Jean-Pierre Bouvier).

     

     

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  • Picasso, céramiste à la Cité de la Céramique de Sèvres jusqu’au 19 mai 2014

    picasso,cité de la céramique de sèvresLors de l’exposition annuelle des potiers de Vallauris en 1946, Picasso rencontre Suzanne et George Ramié, les propriétaires d’une fabrique de céramique, l’atelier Madoura. Picasso y réalise ses premières œuvres en céramique puis 4500 œuvres suivront jusqu’en 1971. Picasso considère avoir trouvé une façon  de démocratiser son œuvre ; depuis la libération, Picasso est inscrit au parti communiste, son engagement date de la période de la guerre d’Espagne, il confiera à André Malraux : « J’ai fait des assiettes, on peut manger dedans. »

    L’œuvre céramique de Picasso a investi le dernier étage de la très belle Cité de la Céramique de Sèvres : c’est un éblouissement. La sensualité des courbes de ses femmes, aux hanches généreuses et à la taille élancée, côtoie la foule déchaînée de ses chères corridas alors que faunes, et chèvres délicates, se partagent les vitrines lumineuses de l’exposition. Lire l'article.

    Vase aux danseuses ou bacchanale, Pablo Picasso, 24 juillet 1950. Grand vase à col évasé, terre cuite rouge, gravée et peinte à l'engobe ocre. Pièce unique. Collection particulière. (c) Succession Picasso 2013 ; crédit photo : Maurice Aeschimann.

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  • Picasso à Malraux : « J’ai fait des assiettes, on peut manger dedans. » - Picasso, céramiste à la Cité de la Céramique de Sèvres jusqu’au 19 mai 2014

    picasso céramiste et la méditerranée,cité de la céramique,sèvres,laurence caron-spokojny,picassoLors de l’exposition annuelle des potiers de Vallauris en 1946, Picasso rencontre Suzanne et George Ramié, les propriétaires d’une fabrique de céramique, l’atelier Madoura. Picasso y réalise ses premières œuvres en céramique puis 4500 œuvres suivront jusqu’en 1971. Picasso considère avoir trouvé une façon  de démocratiser son œuvre ; depuis la libération, Picasso est inscrit au parti communiste, son engagement date de la période de la guerre d’Espagne, il confiera à André Malraux : « J’ai fait des assiettes, on peut manger dedans. »

    L’œuvre céramique de Picasso a investi le dernier étage de la très belle Cité de la Céramique de Sèvres : c’est un éblouissement. La sensualité des courbes de ses femmes, aux hanches généreuses et à la taille élancée, côtoie la foule déchaînée de ses chères corridas alors que faunes, et chèvres délicates, se partagent les vitrines lumineuses de l’exposition.

    Un premier espace réunit matrices et moules aux œuvres originales, c’est une entrée dans l’atelier ; on respire presque la poussière de terre cuite, est-ce le bruit lancinant du tour du potier ? l’envie de caresser l’émail… il faut seulement imaginer, ici même les photos sont interdites, les 150 œuvres présentées sont gardées jalousement par les héritiers du maître. 
    Puis un second espace puise dans les précieuses réserves de l’exposition permanente de la Cité pour présenter quelques pièces anciennes symbolisant les courants qui ont inspirés Picasso, les civilisations chypriotes, grecques ou espagnoles marquent le territoire.
    L’entrée dans le cœur de l’exposition est magique, foudroyée par la beauté. Les mains de Picasso sont partout, inventives, elles modèlent en quelques tours savants des colombes et des chouettes prêtent à prendre leur envol, aussi vivantes que les plats, carafes et assiettes. Picasso transforme l’objet mobile et anodin en œuvre vibrante et tournoyante, les traits sont souvent tracés dans la pâte encore molle de bleus et d’ocres éclatants, la brillance des vernis se frotte au ton mat de la pâte blanche sans que l’une ou l’autre en porte ombrage. 
     

    picasso céramiste et la méditerranée,cité de la céramique,sèvres,laurence caron-spokojny,picasso

    Picasso surcharge de décors certaines pièces classiques pour ensuite modeler une forme pure et aérienne. Par hasard, il ramasse un éclat de brique, il dessine un visage de déesse, tel un fragment de cité antique digne des plus grands trésors de Pompéï.  L’artiste génial s’exprime pleinement, de la façon la plus spontanée qui soit pour enfin se consacrer à l’édition de céramique dont 633 modèles seront édités pour des tirages allant jusqu’à 500 exemplaires, l’Atelier Madoura en aura l’exclusivité.

    Votre connaissance de Picasso est incomplète si vous ne connaissez pas son œuvre céramiste ; à la Cité de la Céramique de Sèvres, il est question de s’approcher au plus près de l’intensité créative de l’œuvre de Picasso : ainsi il est possible de sentir les mains de l’artiste courir sur la glaise, il suffit juste de dévorer des yeux ces modelages et sculptures, une expérience envoûtante. 

    Laurence Caron-Spokojny

    A visionner ici le film "Picasso céramiste et la Méditerranée" - de Christine Pinault et Thierry Spitzer, 2013 (19'30) - production Picasso Administration. 

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  • BRASSAÏ est, selon son expression, un «pillard de beauté de toutes sortes»

    brassaÏ,hôtel de villeAutour de lui, il y a André Breton, Paul Eluard, Salvador Dali ou bien encore Kandinsky et Picasso, il y a sa passion immodérée pour les arts forains, les saltimbanques et les artistes, et puis il y a aussi sa fascination pour le mystérieux, le monde de l’étrange, comme un brouillard qui enveloppe la ville et dissimule les frasques et les amours de ses habitants…    

    Brassaï a le coup d’oeil infaillible, il ne rate rien. Il est un des premiers à remarquer l’importance des graffitis sur les murs de Paris, en les saisissant sur argentique il les fait entrer au panthéon de l’art primitif.
    Observateur des tendances, l’élégance des parisiens et des parisiennes ne lui échappe pas, tout autant que l’allure élancée de la tour Eiffel sur un ciel voilé. La nuit, arpentant les rues de Paris,  il piège dans sa boîte le reflet du clair de la lune sur les pavés de granit, la courbe savante d'un pont de la Seine et la drôle de rencontre avec un gavroche à l'accent des faubourgs.
    Le poète-photographe abolit les frontières sociales entre les hommes, il fige sur la pellicule la grande bourgeoisie et la canaille avec le même regard, la même tension affective, presque sentimentale aussi bien lorsqu'il choisit de photographier les filles de joie offertes au coeur des maisons closes ou les voyous qui magouillent au fond des ruelles.

    brassaÏ,hôtel de villeChampion toutes catégories du clair obscur, Brassaï est d’une exigence folle, chaque portrait, chaque paysage, chaque nature morte, chaque extrait de vie livrent un instant d’une force inouïe ; il n’y a pas une photo qui soit meilleure que l’autre, pas une photo qui éteigne le ton de sa voisine, l’exposition BRASSAÏ du salon Saint-Jean de l’Hôtel de Ville de Paris est une déclaration d'amour absolue d’un homme arrivé à Paris en 1924. Brassaï, de son vrai nom Gyula Halasz, était né en Transylvanie...

    Laurence Caron-Spokojny

    Le catalogue de l'exposition est complet et magnifique mais il faut avant tout se procurer, le très passionnant et très précis, petit catalogue "Brassaï, la maison que j'habite" (aux éditions Somogy, éditions d'art - catalogue de l'exposition du musée des Beaux Arts de Nantes et du Musée des Beaux Arts de Nancy en 2009 et 2010) - en vente à la sortie de l'exposition (8euros).

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  • Le CENTRE GEORGES POMPIDOU part en promenade

    Aujourd'hui, le Centre Georges Pompidou campe à Chaumont-sur-Marne. Ce sont des tentes, de toiles rouge et bleue tendues par une armature métallique et imaginées par l'architecte Patrick Bouchain, qui visiteront 7 villes d'ici 2013. Les oeuvres de Nicky de Saint Phalle, Yves Klein, Kupka, Sonia Delaunay, Picasso et bien d’autres, quatorze oeuvres emblématiques seront abritées sous cet abris nomade, exposées dans des «caissons-cimaises» au regard de tous. 

    La ligne directrice de l’exposition s’inscrit dans un projet de «démocratisation culturelle». Plus de la moitié des français ne se rendent pas au musée, ce qui est un signe assez antagoniste avec l’idée même de la vocation culturelle (en tout cas nous le souhaitons) de la France. L’entrée est gratuite, ce qui devrait simplifier les choses, et, la première émulation autour de l’exposition sera induite par la visite de groupes scolaires.

    © LCS

     

    A suire : 

    Début février 2012 à Cambrai, dans le Nord, puis à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) en mai 2012. Il fera ensuite halte à Libourne (Gironde) fin 2012. En 2013 au Havre (Seine-Maritime) puis à Nantes (Loire-Atlantique) et enfin à Aubagne (Bouches-du-Rhône), a indiqué Alain Seban, président du Centre Pompidou.

     

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  • L'aventure des Stein au Grand Palais

    “Matisse, Cézanne, Picasso… L'aventure des Stein”  retrace la fascinante saga de cette fratrie de collectionneurs. 

    Visite guidée avec le metteur en scène Ludovic Lagarde, vidéo visible sur le site de Télérama, à voir en attendant de s'y rendre (trop de monde pour le moment)...

    L'aventure des Stein au Grand Palais from Télérama on Vimeo.
    Jusqu'au 16 janvier 2012 au Grand Palais.
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