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paris

  • Il y a des sorcières à la Poste...

    Du 23 novembre 2011 au 31 mars 2012, à l'Adresse Musée de la Poste se tient une étrange exposition consacrée aux sorcières et aux mythes. 

    Socières Mythes et réalités

    Remarquablement bien illustrée, cette exposition retrace l'histoire de la sorcellerie à travers des anecdotes historiques, et, des traces ou reliques symptômatiques d'une époque obscure qui semble parfois s'étirer jusqu'à nos jours....

    Plus qu'une exposition, il s'agit  d'une lecture de l'histoire et des conclusions que l'on peut en tirer. 

    Incontestablement, le procès de la sorcellerie, fait généralement aux femmes, est le symbolisme d'une misogynie efficace.

    Quant aux Belzébuth, Asmodée, Astaroth et cie, ils dépassent l'orchestration initiée par la religion, cette matière protéiforme serait aujourd'hui le territoire préféré de l'ensemble de nos psychiatres. 

    Des  amulettes, de la vidéo, des peintures, des costumes, des grigris, des affiches de cinéma, des croix salvatrices, des poupées estropiées, des diables grimaçants sont mis en scène : voici des preuves irréfutables ! Il y a de quoi faire peur, il y a de quoi amuser. Mais ce qui est certain, c'est l'intérêt manifeste de cette exposition qui parvient à nous interpeller sur un "je ne sais quoi de déjà vu...", nous, visiblement toutes un peu sorcières...

    Laurence Caron-Spokojny

    A noter :  l'album de l'exposition est une véritable bible, il fait revivre l'ensemble des découvertes de cette exposition, il est en vente à la boutique (24 euros).

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  • "Danser sa vie"; art et danse de 1900 à nos jours...

    Le titre "Danser sa vie" est emprunté à la danseuse Isadora Duncan, pionnière de la danse moderne : « Mon art est précisément un effort pour exprimer en gestes et en mouvements la vérité de mon être. (...) Je n’ai fait que danser ma vie », explique-t-elle dans son ouvrage Ma vie, publié en 1928.


    Le Centre Pompidou consacre une exposition sans précédent aux liens des arts visuels et de la danse, depuis les années 1900 jusqu’aujourd’hui. Sur plus de deux mille mètres carrés sont présentées près de 450 œuvres : des chefs-d’œuvre de l’art du XXème siècle, de Matisse à Warhol; des chorégraphies qui marquèrent des moments clefs d’un siècle de danse, de Nijinski à Merce Cunningham ; et des œuvres d’artistes contemporains inspirés par la danse, d’Olafur Eliasson à Ange Leccia.

    À travers un parcours en trois actes, l’exposition montre la passion de l’art et de la danse pour le corps en mouvement.

     

    Au Centre Georges Pompidou, du 23 NOVEMBRE 2011 - 2 AVRIL 2012, galerie 1, niveau 6


    A noter, aujourd'hui, dans les Inrockuptibles, le programme complet de VIDEODANSE, en complément de l'expo. 

    De l'expressionnisme au flamenco, en passant par les danses hip-hop, indienne ou orientale, la danse contemporaine s'inscrit entre les styles pour que surgissent des figures improbables et que se crée une communauté inédite.

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  • La Fiac au GRAND PALAIS, au Jardin des Plantes et au Louvre...

    Dans l'article précédent, j'attirais l'attention sur l'initiative du Centre Georges Pompidou de donner accès au plus grand nombre à des oeuvres contemporaines, par la gratuité, à une exposition itinérante...

    fiac,grand palais,paris,laurence caronPuis, j’ai souhaité ici illustrer un prochain évènement majeur de l'art contemporain : la nouvelle édition de La Fiac à Paris, du 20 au 23 octobre 2011 au Grand Palais (entre autres lieux). 

    Seulement, voilà... En me promenant sur le site de la Fiac pour aller y glâner des infos, j'ai noté que le ticket d’entrée à la Fiac est de 32 euros, et "c’est marrant" mais je n’ai plus tellement d’inspiration...

    Forte de son succès, la FIAC n'a pas besoin d'aide pour faire sa promotion, j'attendrais donc de m'y rendre pour ensuite partager ici mon expérience. 

    Laurence Caron-Spokojny

     A suivre, pour les enfants, le Musée mobile.

     

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  • L'aventure des Stein au Grand Palais

    “Matisse, Cézanne, Picasso… L'aventure des Stein”  retrace la fascinante saga de cette fratrie de collectionneurs. 

    Visite guidée avec le metteur en scène Ludovic Lagarde, vidéo visible sur le site de Télérama, à voir en attendant de s'y rendre (trop de monde pour le moment)...

    L'aventure des Stein au Grand Palais from Télérama on Vimeo.
    Jusqu'au 16 janvier 2012 au Grand Palais.
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  • Edvard Munch, l'oeil moderne

    Présentation de l'exposition,
    par Angela Lampe et Clément Chéroux, conservateurs au musée national d'art moderne.

    Edvard Munch est parfois considéré comme un artiste du 19e siècle, un peintre symboliste ou pré-expressionniste. Une idée reçue en fait aussi un artiste reclus, en proie à de violentes angoisses, dépressif, une âme tourmentée. L'exposition montre, à rebours de cette mythologie, que Munch était ouvert aux débats esthétiques de son temps, et qu'il a entretenu un dialogue constant avec les formes de représentation les plus contemporaines : la photographie,
    le cinéma et le théâtre de son époque. Il ira jusqu'à faire lui-même l'expérience de la photographie et du film, osant des autoportraits qu'il est sans doute le premier à avoir réalisés, à bout portant, en tenant l'appareil d'une main : « J'ai beaucoup appris de la photographie, déclare-t-il. J'ai une vieille boîte avec laquelle j'ai pris d'innombrables photos de moi-même. Cela donne souvent d'étonnants résultats. Un jour lorsque je serai vieux, et n'aurai rien d'autre de mieux à faire que d'écrire mon autobiographie, alors tous mes autoportraits ressortiront au grand jour. » (Edvard Munch, interviewé par Hans Tørsleff, 1930)
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    Munch était pleinement « moderne », c'est la thèse que défend cette exposition que lui consacre le Centre Pompidou, avec cent quarante oeuvres, dont une soixantaine de peintures, cinquante photographies en tirages d'époque, des oeuvres sur papier, des films et l'une des rares sculptures de l'artiste. À travers neuf thèmes, elle présente un ensemble comme il a rarement été
    possible d'en voir, associé à ses expérimentations photographiques et filmiques.

    Pour lire la suite : Centre Georges Pompidou

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  • Cabinet de curiosité : des Dinosaures rue du faubourg St.Honoré...

    Des spécimens rares et inédits de dinosaures, découverts récemment aux Etats-Unis et exposés tout l'été à l'Institut de paléontologie humaine, sont mis aux enchères chez Sotheby's à Paris le 13 octobre aux côtés de dizaines d'autres fossiles et cristaux.

    PARIS (AFP) - Des spécimens rares et inédits de dinosaures, découverts récemment aux Etats-Unis et exposés tout l'été à l'Institut de paléontologie humaine, sont mis aux enchères chez Sotheby's à Paris le 13 octobre aux côtés de dizaines d'autres fossiles et cristaux.

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    Les lots, exposés à partir de vendredi chez Sotheby's, comptent trois invités de marque, dont un impressionnant Suuwassae emiliae de 11 mètres, espèce de diplodocus herbivore à long cou qui a vécu à la fin du jurassique (-147 millions d'années environ). Cet exemplaire, complet à 75%, n'est que le second à avoir été découvert au monde et est estimé entre 900.000 et 1,2 million d'euros.

    Amateurs et acheteurs pourront également admirer "Clover", un Ténontosaure de 6 mètres, vieux de 125 à 99 millions d'années, doté d'une grande gueule et d'une queue très puissante dont il se servait comme d'un fouet pour se défendre (estimation entre 600 et 700.000 euros).

    Fait extrêmement rare, ce spécimen est complet à 98% et n'a jamais été retouché, raison pour laquelle il est présenté dans sa gangue d'origine.

    La vedette de la vente consacrée à l'histoire naturelle reste un Prosaurolophus maximus de plus de 11 mètres qui a la particularité d'avoir été fossilisé avec sa peau "imprimée dans la pierre". Les exemplaires de ce type de "dinosaure momie" se comptent sur les doigts d'une main. Il est estimé entre 1,2 et 1,5 million d'euros.

    Quelque 25.000 visiteurs sont venus admirer ces stars préhistoriques à l'Institut de paléontologie humaine de Paris, exceptionnellement ouvert au public cet été. Un concours, organisé avec le magazine Sciences et Vie Découverte, a permis à près de 1.500 enfants de baptiser les deux dinosaures anonymes: le grand diplodocus s'appelle désormais "Ike" tandis que le "dinosaure momie" répond au nom de "Moï".

    La vente propose aussi des lots plus abordables comme ces trois oeufs de dinosaures découverts dans le sud de la France (8.000 à 10.000 euros), un groupe de trilobites fossiles (arthropodes marins du Paléozoïque, 6.000 à 8.000 euros), des papillons naturalisés, des cristaux ou des bois pétrifiés.

    A l'automne 2010, la première vente entièrement consacrée à l'histoire naturelle chez Sotheby's avait remporté un vif succès, avec un montant total de près de 2,8 millions d'euros, selon la maison de vente d'origine britannique.

    © 2011 AFP

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  • Dimanche matin, "concert tôt" au Théâtre du Châtelet avec Georges Aperghis

    Pas si tôt  : le rendez-vous est fixé à 11h au Théâtre du Châtelet ce dimanche 9 octobre 2011.

    Pour une première approche de la musique contemporaine pour mes enfants, de 7 et 10 ans, je vais tenter l'aventure avec Georges Aperghis et Jean-Pierre Drouet.
     
    Il est dit, sur le site du Châtelet : "Jean-Luc Choplin vous propose de suivre le percussionniste et compositeur Jean-Pierre Drouet dans un labyrinthe sonore, composé par Georges Aperghis pour les drôles de machines créées par Claudine Brahem. Ce parcours, labyrinthe musical, animé par Jean-Pierre Drouet vous feront découvrir la musique de façon ludique. Le concert est précédé d'un Atelier Famille animé par Scott Alan Prouty." 
     
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    La musique de film de John Williams, le 12 février 2012, date notée illico presto sur l'agenda, mais aussi Les Viennoiseries de Brahms à VienneLes Lauréats du Concours Reine Elizabeth de BelgiqueZazi de Queneau en comédie musicale, .. enfin toute la programmation de ces concerts "tôt" semble alléchante ! Pour s'y intéresser plus en avant, je vous suggère une visite sur la page "jeune public" du site du Châtelet.

    Atelier chant choral : Avant ce concert, il est possible d'assister à l'atelier (dans la limite des places disponibles). L'atelier rassemble parents et enfants autour de la pratique du chant choral, de manière ludique et en lien avec le programme du concert. Il est animé par Scott Alan Prouty, chef de chœur bien connu pour son travail liant voix et expression corporelle, avec son complice le pianiste Richard Davis.
    © LCS

    A noter les tarifs raisonnables : 5 euros pour les enfants et 10 euros pour les adultes, et gratuit pour les enfants dans le cadre de la Carte Famille

       


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  • Trisha Brown, sophisticated lady

    C’était hier soir, ma première fois. J’ai découvert les chorégraphies de Trisha Brown sur la scène du Théâtre National de Chaillot. Etrangement, je n’avais jamais rien vu de son travail «dans les conditions du direct». Ainsi, j’étais en alerte. Les photographies, quelques vidéos, et sa renommée de grande prêtresse post-modern de la danse américaine, ont éveillé mon appétit d’amatrice de danse contemporaine.

    Fidèle à mes habitudes, je n’ai rien lu en amont : ni programme, ni flyer et encore moins de dossier-presse. Enthousiaste, je me suis installée, dans les gradins verticaux de Chaillot, intacte, quasi pure...

    trisha brown

    «Ne regardez pas ce que vous faites, faites-le !»

    La soirée commence par un solo Watermotor datant de 1978. Les membres se délient, élancés, avec une grande vélocité. Il y a quelque chose de Twyla Tharp, un petit coup de hanche, le torse qui se déroule et les bras qui s'envolent, c'est un peu pop, un peu jazz, sauf que la musique de Paul Simon ne démarre pas. Les gestes sont beaux, le danseur se noue et se dénoue, l’épuisement du danseur est perceptible... Déjà, je redouble de concentration, je ne suis pas très à l'aise, pas vraiment d'émotion, cela me manque. La performance est applaudi, c'est un soir de première.

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    Deux oiseaux on imagine, plutôt deux danseuses, suspendues à des fils invisibles traversent l’espace scénique. Les cintres deviennent maîtres d’enchaînements savants. Sur un dessin de Trisha Brown exposé en toile de fond, il y a beaucoup de poésie, la légèreté gagne le public et nous rions des facéties de ces voyageuses aériennes. Voici la fameuse première européenne, Les Yeux dans l’Ame, inspirée des parties dansées de l’opéra Pygmalion de Rameau mis en scène en 2010 par Trisha Brown. Sauf que la musique baroque pour accompagner la danse contemporaine, je crois que j'en ai assez soupé. Nos oiseaux se sont définitivement envolés et les pas de deux s'enchaînent, répétitifs, et puis, à nouveau, compliqués, tortueux, toujours très esthétiques, mais trop... En fait, j'aurai préféré continuer à voler car il y a là une matière que l'on souhaiterait que la chorégraphe explore encore et encore.

     

    Opal loud/ Cloud Installation, crée en 1980, l’oeuvre inscrit le travail de la chorégraphe dans une modernité absolue en liant son travail avec le plasticien Fujiko Najaka. Un nuage de vapeur d’eau modèle les gestes élégants des danseurs, le rythme sonore est marqué par les mouvements de la machine, l'univers est onirique, mais moi je ne rêve pas. La pièce me semble longue... Je suis très agacée de ne pas être touchée parce ce que je vois.

     

    « ... explorer et développer des idées autour de la sculpture, de la calligraphie et de corps noués. Les danseurs manipulent une personne passive pour lui donner la forme d’un noeud et déplacent cette masse sculpturale ailleurs » 

    I’m going to toss my arms ; if you catch them, they’re yours est la création tant attendue, celle qui crée l'émulation autour de l'ouverture de saison, de la très raffinée programmation, du Théâtre National de Chaillot. Des ventilateurs sont installés côté jardin et donnent, par leur rondeur, une idée assez sensuelle de l'intention chorégraphique (pour le public, la fraîcheur apportée par les machines est la bienvenue). Pour la scénographie et le concept sonore, Trisha Brown a rallié Burt Barr, son compagnon dans la vie. Les danseurs entament des élans multiples, parfois contradictoires, ils attrapent l'air, l'abstraction continue a règner. 
    «Trop de notes, Mozart » aurait dit Joseph II, j'oserais dire "trop de mouvements", la complexité de l'écriture chorégraphique semble bien loin de la volonté de dépouillement des Forsythe, Prejlocaj, Baush et Mats Ek, qui me plaisent tantSans aucun doute, l'ensemble des arts visuels anime Trisha Brown dans sa démarche artistique, elle crée sa danse par autant de coups de pinceaux qu'un impressionniste. Son travail semble animé par une recherche de la perfection, tout répond à une norme esthétique irréprochable, comme ces accompagnements sonores et ces costumes légers aux couleurs justes. Et pourtant, je reste perplexe... je crois que la notion de "concept" a empêché mon émotion de naître. 

    Hier soir, il n'y a pas eu de standing ovation, c'était une création ...

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    Trisha Brown comptabilise aujourd'hui plus de quatre-vingt dix pièces à son répertoire, elle se produit dans le monde entier et est reconnue pour son œuvre visuelle - Dokumenta de Kassel en 2007. De nombreuses expositions lui sont régulièrement consacrées. J'ai découvert qu'elle collabore avec Rauschenberg dont j'admire particulièrement l'oeuvre.

    Laurence Caron-Spokojny

     

    Du 5 au 14 octobre 2011 au  Théâtre National de Chaillot

    Rendez-vous sur le site de La Compagnie Trisha Brown, les photographies sont somptueuses. 

     

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