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sonia delaunay

  • Les couleurs de l’abstraction de Sonia Delaunay au Musée d’Art Moderne de Paris, jusqu’au 22 février 2015

    musée d'art moderne,sonia delaunay,robert delaunayAprès l’exposition flamboyante consacrée à Niki de Saint Phalle au Grand Palais, découvrir Sonia Delaunay (1885-1979) au Musée d’Art Moderne enveloppe l’amateur dans une sorte de  women art power, nécessaire et absolument jubilatoire !
    Cette rétrospective réunie plus de 400 œuvres, peintures, dessins, esquisses, tissus, argumentations vidéos, meubles et d’un fond photographique éblouissant. Cette exposition consacrée à Sonia Delaunay est absolument immanquable à Paris, avant sa prochaine installation du 15 avril au 9 août 2015 à la Tate Modern de Londres.

    musée d'art moderne,sonia delaunay,robert delaunayTendant sur un châssis une couverture de berceau, initialement cousue de ses mains pour son fils, Sonia Delaunay crée à jamais l’emblème ironique et magistral de son Art. La broderie est enseignée aux jeunes filles de bonne famille, la jeune artiste va l’utiliser, très intelligemment en la mixant à sa maîtrise parfaite de la couleur et à sa technique du dessin. Elle propose à l’objet utile d’être beau, et, à l’Art de s’exprimer librement sur toutes formes de supports. Il s’agit bien d’un traité sur la liberté, la liberté de l’Art mais aussi la liberté des Femmes.
    L’Histoire transforme la société, les guerres successives  envoient les hommes au front, tandis que les femmes assurent le travail dans les usines et dans les champs, elles se chargent de nourrir leur famille, plus rien ne sera jamais comme avant.

    musée d'art moderne,sonia delaunay,robert delaunayEn ce début de siècle, Guillaume Apollinaire, l’ami du couple, formé par Robert et Sonia Delaunay, désigne le travail de Sonia aux côtés de la peinture de Robert Delaunay comme «des petites choses attachantes»… La misogynie 'de ce temps' relégue souvent les travaux artistiques des  femmes à la décoration, réservant l’Art avec un grand A aux hommes. Ce fléau, que l’on souhaiterait aujourd’hui disparu, ne décourage pas l’inspiration et la volonté de Sonia Delaunay, bien au contraire. Résolue et douée, Sonia Delaunay dompte son époque, elle participe notamment à inscrire de nouveaux courants (Simultanisme) dans l’histoire des arts.
    Passant aisément de l’art pictural à la broderie, ou bien l’inverse, Sonia Delaunay lance une impulsion nouvelle et incontournable à la création de tissus originaux. La mode, très récemment libérée de ses corsets et autres engins de torture, est à jamais transformée. Immortalisant ses créations vestimentaires par la photo alors que la photo de mode n’existe pas, considérant le travail de la gouache et de la craie de cire au même rang que celui de la peinture à l’huile, intégrant avec notamment
     Blaise Cendrars, l'écrit aux aplats de couleur, multipliant les projets pour des projets d’affiches de publicité, l’architecture, le cinéma et la scène auprès notamment du grand mentor de l’époque, Diaghilev, Sonia Delaunay n’a de cesse de dépasser la peinture pour créer des passerelles entre les genres artistiques extrêmement novateurs.

    Ce tourbillon créatif, qui se moque des carcans et des codes établis, semble évident aujourd’hui en matière d’art contemporain, il en est de même pour la considération de la femme-artiste dans le monde de l’Art, pourtant ces deux symptômes restent l’objet d’une lutte constante devant laquelle il ne faut pas désarmer…

    Laurence Caron-Spokojny

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  • Le CENTRE GEORGES POMPIDOU part en promenade

    Aujourd'hui, le Centre Georges Pompidou campe à Chaumont-sur-Marne. Ce sont des tentes, de toiles rouge et bleue tendues par une armature métallique et imaginées par l'architecte Patrick Bouchain, qui visiteront 7 villes d'ici 2013. Les oeuvres de Nicky de Saint Phalle, Yves Klein, Kupka, Sonia Delaunay, Picasso et bien d’autres, quatorze oeuvres emblématiques seront abritées sous cet abris nomade, exposées dans des «caissons-cimaises» au regard de tous. 

    La ligne directrice de l’exposition s’inscrit dans un projet de «démocratisation culturelle». Plus de la moitié des français ne se rendent pas au musée, ce qui est un signe assez antagoniste avec l’idée même de la vocation culturelle (en tout cas nous le souhaitons) de la France. L’entrée est gratuite, ce qui devrait simplifier les choses, et, la première émulation autour de l’exposition sera induite par la visite de groupes scolaires.

    © LCS

     

    A suire : 

    Début février 2012 à Cambrai, dans le Nord, puis à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) en mai 2012. Il fera ensuite halte à Libourne (Gironde) fin 2012. En 2013 au Havre (Seine-Maritime) puis à Nantes (Loire-Atlantique) et enfin à Aubagne (Bouches-du-Rhône), a indiqué Alain Seban, président du Centre Pompidou.

     

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