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théâtre antoine

  • Mummenschanz : le nouveau spectacle 2015 au Théâtre Antoine du 3 au 12 juillet 2015

    mummenschanz,théâtre antoineAprès leur succès au Casino de Paris en 2013, les MUMMENSCHANZ sont de retour avec un nouveau spectacle au Théâtre Antoine à Paris du 3 au 12 juillet 2015.

    La troupe revient avec une série de numéros inédits en France, l’occasion de découvrir ou de redécouvrir leur monde imaginaire fait d’étranges personnages qui racontent 1million d’histoires en silence.
    Unique en son genre, les MUMMENSCHANZ ont marqué et marquent toujours le paysage théâtral en choisissant le silence comme langage.
    Avec un peu de carton et de pâte à modeler, quelques rouleaux de papier hygiénique ou de petits tubes sonores, les MUMMENSCHANZ donnent vie à des univers entiers, emplis de petites et de grandes histoires narrées par d’étranges figures colorées, futuristes, étonnantes…

    Depuis sa création, la troupe des MUMMENSCHANZ a “semé ses pépites de rire sur toute la planète”.

    Un spectacle culte, inclassable et unique à savourer aussi en famille !

    Lire l'article sur leur dernier spectacle au Casino de Paris

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  • Christophe, INTIME, au Théâtre Antoine

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    Costard ringard coincé dans les santiags, définitivement scotché sur une époque que personne ne saurait exactement situer, Christophe entre sur la scène du Théâtre Antoine comme dans son salon, il connaît le lieu sans le regarder tout à fait. Expérimentation électro, le public tente de s’y retrouver... Des spots colorés balayent la brume. Tentative sophistiquée. Le brushing blond, maintenant presque blanc, est éclairé par le haut comme auréolé. Couinements funambulesques, le public soupire d’aise.

    Christophe pianote, il se donne des airs de concertiste, des effets de lumières eighties rétrécissent l'espace du Théâtre Antoine, façon boudoir. Nostalgie amoureuse, rencontres hasardeuses, des petits riens déprimants enchantent de suaves mélodies. Délaissant les synthés pour  le piano noir, comme sur le tableau noir du Cancre de Prévert, il dépouille, épure et réinterprète ses chansons comme s’il s’agissait d’un répertoire classique. L’oiseau de nuit instrumentalise tout, et le son persiste même quand il ne chante plus.

    Quelques gorgées de Jack Daniel's rappellent que ce truc là ne se fait plus sur scène depuis belle lurette. Gainsbourg n’est plus. Même Jaeger et Bowie mangent bio et sirotent du thé vert. Mais lui, Christophe, il est celui qui a transformé son prénom en un genre à part entière, il ignore les nouvelles lubies des autres. Pas de mea culpa ici bas. Il râle un peu, il conduit sa chaise magique armée de son micro. Terminé les Ferrari. L’italien s’est calmé. Bavardages. Le chanteur yéyé cite Alan Vega, encore et toujours, à tel point qu’on ne sait plus lequel des deux a commencé à admirer l’autre. Le ton est aux confidences, anecdotes pas très neuves, le public lui répond. C’est cela qu’on appelle « l’intime ».

    Brassens, pourquoi pas Barbara, alors que Bashung veille du haut des cintres... Quelle bonne idée cette articulation précise qui fait apprécier le texte, c’est mieux. Le public chante toujours. La réverbe à fond les balances envoie des échos comme sous la voûte céleste d’une cathédrale. Mystique de son propre mythe. Il parle de lui. Bonne parole. Maîtrise aiguisée de sa guitare…parfaite, et du micro.

    Caricatural, entre les bobos qui regrettent une jeunesse punk qu’ils n’ont pourtant jamais eu, et, les mamies qui ‘savent rester jeunes comme Sylvie Vartan', le public de Christophe est en émoi, transporté. Rome-antique, les très classiques ‘mots bleus’ font planer. Pâmoison. Idolâtre. C’est cela, Christophe est un concept ou une autre sorte de dieu, à qui voudra bien l’écouter.

    Laurence Caron-Spokojny

    ...et, parce qu'il impossible de résister au manque : 

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