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  • Daniel BUREN, MONUMENTA 2012

    Pas d'atelier, pas d'attache, rien de matériel en somme… Daniel Buren est un artiste libre. 
Il crée sur place, une forme de street-art. Je me demande si cette liberté, si visible dans son travail, s'est affirmée avec le temps grâce à l'expérience, ou bien s'il a toujours été ainsi ...   

    S0040504.JPGÀ sa décharge, la grande nef du Grand Palais est certainement un des lieux les plus inspirants qui soit. Cependant, les dimensions du lieu et son écho quasi-mystique peuvent aussi paralyser un probable élan créatif. Le pas ne doit pas être hésitant : il faut quand même le faire, et même être sacrément gonflé ! Ego surdimensionné de l'artiste ? Mégalomanie ? Folie des grandeurs ? On s'en moque. C'est BEAU à vous couper le souffle. Une démonstration évidente que je ne m'aventurais pas à vous décrire ici bas, ce serait dommage, il faut y aller.
    Le succès de l’artiste et la renommée du lieu obligent à se lever tôt, les portes ouvrent à 10h, présentez-vous à 9 h 30, lâchez très généreusement 5 euros (gratuit pour les enfants), patientez et entrez !
    Timidement d’abord, puis épaté, réjouie, enfin heureux, rien de plus à en dire, c’est une explosion de couleurs, une vague lumineuse qui inonde toute l’atmosphère, en quelque sorte : une définition picturale du bonheur. 

    Laurence Caron-Spokojny 

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  • Sara Giraudeau, au Théâtre Montparnasse, a "la France sur le dos"

    sara giraudeau,théâtre montparnasse,l'alouette

    La mémoire encore très marquée par la Jeanne d'Arc de Luc Besson et la très attachante interprétation de Milla Jojovich au cinéma, je me suis installée dans le (confortable) fauteuil du Théâtre Montparnasse, impatiente de découvrir Sara Giraudeau sur scène, et heureuse de me régaler à nouveau de l'impertinence de Jean Anouilh.

    Sara Giraudeau, et cette fois-ci je ne parlerai que du premier rôle même si ses compagnons de jeux sont remarquables, est d’une grâce ! Il y a quelque chose d’un peu sauvage chez cette jeune comédienne, un talent pas encore bien mesuré qui dépasse de partout (et c'est tant mieux), un peu à la manière de son allure un peu dégingandée et à la fois si élégante. Ses intentions sont brutales ou douces, elle lâche tout. Elle attire tant la compassion du spectateur, qu’il est difficile de rester scotché dans le noir de la salle tant l’envie nous prend d’aller la sauver des griffes de l’histoire. Cette jeune Jeanne d’Arc, si sincère et si naïve, affronte l’obscurantisme avec une détermination solaire.
    L’argument et les dialogues de Jean Anouilh vibrent d’une éternelle modernité, Sara Giraudeau s’en empare très simplement, avec une volonté aussi pure que son personnage. À la fois clown ou séductrice, la comédienne campe un personnage historique, sans peine et sans prétention.
    Probablement que les voix entendues par Jeanne ont fini par s’adresser à Sara, pour que Mademoiselle Sara Giraudeau soit aussi juste. 

    Laurence Caron-Spokojny

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