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« Hollywood » est un triomphe depuis deux saisons, après Daniel Russo, Samuel Le Bihan et Dominique Pinon, le Théâtre de la Michodière poursuit l'histoire avec Thierry Fremont, Pierre Cassignard et Emmanuel Patron.

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Voici, Pierre Cassignard, Thierry Fremont et Emmanuel Patron pris dans un huit-clos délirant sur la scène d’un des temples parisiens du théâtre de Boulevard.

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Faire un film a quelque chose de l’ordre de l’hystérie, une volonté farouche, et cela Ron Hutchinson, le dramaturge britannique, a su le décrire dans la composition de ses trois rôles essentiels : le producteur, le scénariste et le réalisateur. Les trois comédiens rivalisent de talent et leur joie de jouer ces personnages extravagants est communicative, le public est plié de rire. La mise en scène classique mais très efficace de Daniel Colas fait virevolter les comédiens, les artistes énergiques défoulent un jeu viril, nécessaire au propos. Les personnages ne se prennent pas au sérieux, ils doutent, et cette humanité désarmante parvient à s’exprimer dans un désordre débordant parfaitement orchestré.
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Emmanuel Patron est tout aussi juste que Thierry Fremont qui, définitivement dingue, est si habité par son personnage qu’il se jette sur la scène dans un abandon magnifique ! Quant au rôle féminin (pas vraiment à son apogée) illustré par de charmantes  et très essentielles apparitions de Françoise Pinkwasser, dans le rôle de la secrétaire du producteur, rythment très subtilement l’enchaînement des scènes. C’est 1h40 de spectacle partagé dans la joie... Terrible !

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La finesse du propos, ajoutée à la performance de ces très (très, très, très) grands comédiens, donne une vraie classe au parti pris burlesque de la pièce. Le théâtre de Boulevard affiche « HOLLYWOOD » au fronton du Théâtre de la Michodière en lettres de noblesse… pourvu que ce phénomène soit contagieux !

Laurence Caron-Spokojny

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Commentaires

  • J'ai hâte qu'un nouvel article sorte!
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