Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bobino

  • "Traces" à Bobino se prolonge jusqu'au 23 avril 2016

    bobino,traces,compagnie les sept doigts de la main« Traces » : un des spectacles dont tout le monde parle. La phrase est accrocheuse : « consacré parmi les 10 meilleurs spectacles de 2011 par le TIME », et l’affiche est une réussite graphique. Bobino fait le plein. 

    Le propos est sombre, une fin du monde est annoncée, les artistes se réfugient dans un abri de fortune, en l’occurrence la scène de Bobino pour y exprimer la vie, leur passé. L'envie est irrésistible celle de  laisser une trace de leur passage. 
    Une succession de danses acrobatiques endiablées s’enchaîne sur la scène, jongleurs, équilibristes mais aussi trapézistes se défoulent dans un très intéressant mouvement poétique qui mêle la performance physique au dessin. 

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, SCENES 0 commentaire Imprimer
  • Places réservées : parce qu'il ne faut pas les rater !

    31876.jpgles7doigts-blueline-traces-600x855-150529-210x300.jpegles 7 doigts de la main,tartuffe,berthier,théâtre de l'odéon,traces,bobino

     

    Lien permanent Catégories : SCENES 0 commentaire Imprimer
  • Seul PEF le cascadeur, avec son sens inné et sa maîtrise parfaite de l’équilibre, pouvait relever le défit de monter SPAMALOT à Paris !

    spamalot,pef,éric idle,andy cocq,philippe vieux,arnaud ducret,gaëlle pinheiro,monty python,comédie musicale,bobinoLorsque l’humour british rencontre l’humour français, le mariage n’est pas forcément évident. C’est pourtant le pari gagné par Pierre-François Martin-Laval, dit PEF.
    Inspiré par le film des Monty Python « Sacré Graal ! » (1975), puis créé sur scène à Londres en 2005, l’arrivée de « Spamalot » à Paris était très risquée ; ces dernières années les comédies musicales servies sur les planches parisiennes n’ont pas su être à la hauteur de leurs aînées londoniennes ou newyorkaises… Pourtant, après le succès en 2010 au Théâtre Comédia, la production de Spamalot continue à prouver le contraire à Bobino.

    C’est avec une grande adresse que les dialogues ont été traduits et adaptés au goût du jour et aussi à un certain « goût français ». Ce raffinement ne passe pas inaperçu et est renforcé par l’interprétation d’une troupe de comédiens  sensationnels. Voici déjà deux ingrédients qui entrent dans la composition du spectacle « Spamalot ».
    Ce n’est en effet pas sur la scène du Palais des Sports ou des Congrés que se trouve la création artistique, celle qui est sensée répondre aux exigences de l’art de la comédie musicale. En la matière, de  prestigieuses productions, pour la plupart étrangères, s’établissent sur la scène du Théâtre du Châtelet (West Side Story, My Fair Lady, ..) et font oublier quelques temps la maladresse du genre servi par nos artistes français.
     
    Ici, les talents sont souvent cachés, dans de petites salles, confidentielles, trop peu servies par les médias, parfois dénigrées, pour ainsi dire snobées. Sur les écrans, quelques capsules appelées « programmes courts » révèlent certains talents, mais les places sont rares. Pierre-François Martin-Laval est de cette veine de saltimbanques, il connaît les rouages de la machine théâtrale et les dédales qui permettent de sortir du labyrinthe. Depuis la troupe des Robins des bois, initialementThe Royal Imperial Green Rabbit Company, qui se produisit pour la première fois en 1996 au Théâtre des Sablons à Fontainebleau, sous la baguette d’Isabelle Nanty, il est reconnu et révélé par Dominique Farrugia qui le projette chaque soir en direct sur la chaîne COMEDIE! (La Grosse Emission). Depuis, PEF exerce ses talents de cascadeur en faisant le grand écart entre le théâtre et le cinéma, et la figure de style est une réussite ;  son récent (et énorme) succès de réalisateur sur le film « Les Profs » l’impose définitivement. L’art de faire rire dans un univers où l’absurde se distingue, sur un ton potache, jamais vulgaire, mêlé à un brin de naïveté apparente, une certaine poésie en somme… surréaliste. La trépidante production de « Spamalot » est le reflet de ce juste équilibre, l’esprit de troupe y est omniprésent, les talents se mêlent adroitement sans se confronter, les tableaux s’enchaînent sur un rythme soutenu, le ton est drôle, infiniment drôle, radicalement irrévérencieux. La légende arthurienne est aussi un prétexte pour parodier les productions de Broadway ou plus précisément celles qui se frottent aux portes de Paris.

    Metteur en scène et comédien, PEF campe un roi Arthur, innocent, effacé, avec ce petit air de « excusez moi d’être là » qui lui va si bien, bien loin du parti pris shakespearien du rôle initial. Dans un décor délicieusement kitchissime, une seule petite ombre au tableau : les ensembles chorégraphiques manquent d’élan ; mais l’essentiel du triomphe de la rue de la Gaité est cette troupe de comédiens, ils sont tous formidables, particulièrement Gaëlle Pinheiro en extravagante diva balayant tout les octaves, Andy Cocq subtil et bouleversant, Philippe Vieux et Arnaud Ducret qui rivalisent d’inventivité dans leur jeu…

    spamalot,pef,comédie musicale,bobino

    Pef et Eric Idle © Héléne PAMBRUN

    Il y a quelques jours, un peu nostalgique, j’affirmais sur les réseaux sociaux qu’ « une vie était vraiment petite si on n’avait pas éprouvé le plaisir de danser dans West Side Story aux côtés de George Chakiris », et bien ce n’est pas le cas pour PEF. Evidemment, il n’est pas question pour PEF de danser avec George Chakiris, mais se doute t’il qu’il a atteint son Graal ? Pierre-François Martin-Laval ne serait-il pas aujourd’hui le digne et légitime ambassadeur des Monty Python en France...

    Laurence Caron-Spokojny

    Pour "aimer" la page facebook de "Ce qui est remarquable", c'est par ici

    Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, SCENES 0 commentaire Imprimer
  • Les Echos-Liés à Bobino

    Voici des artistes remarquables : les Echos-Liés. Ces danseurs contrarient les lois de l'équilibre et ils contrarient aussi les règles du show classique. Déraisonnablement, sans argumenter, je commencerai par vous dire qu'ils sont formidables !

    échos-liés,bobinoLe spectacle est sans prétention aucune, les artistes sont là pour vous faire partager leur immense joie d'être sur scène et vous montrer ce qu'ils savent faire : de la performance athlétique et de l'humour, mais pas seulement. C'est un univers à part entière, il s’appuie sans complexe sur la culture du quotidien pour livrer un message subtile.  

    échos-liés,bobinoLes spectacles de rues ont toujours un goût de défiance qui est fort appréciable. Quand il n'y a pas de scène, il faut redoubler d'efforts pour être remarqué. Les artistes  des Echos-liés se sont d'abord escrimés dans la rue et on comprend alors aisément d'où provient leur belle énergie. C’est d’ailleurs le nom de leur spectacle «Energie positive».
    Les enfants, presque debout sur leurs sièges, hurlent de rire, encouragent leurs nouvelles idoles, quant aux adultes il se laissent très facilement entraîner, l’idée est bien de se divertir. Un spectacle de divertissement, un vrai, à croire que nous en avions oublié les codes...

    échos-liés,bobinoLa performance physique ne freine aucunement leur créativité artistique, bien au contraire, l'une entraîne l'autre.
    Il y a là une belle matière qui mériterait presque d’être façonnée par un chorégraphe, un arrangeur sonore, un auteur de sketchs... Impossible de ne pas y penser. Et en même temps, l’authenticité de ces artistes est telle qu’il serait peut-être dommage de vouloir les changer, il faut juste qu’ils continuent encore et encore, et pour cela il faut se rendre à Bobino pour les applaudir...

    Laurence Caron-Spokojny

    jusqu'au 2 janvier 2012, du mardi au samedi à 19h

    Bobino  14-20 rue de la Gaité Paris 14ème

     

    Lien permanent Catégories : SCENES 0 commentaire Imprimer