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philippe lelièvre

  • « Balance ton père » au Théâtre Lepic

    Balance ton père,theatre lepic,Soren Prévost,Philippe Lelièvre,Philippe Dusseau,Erling Prévost,Léo Lelièvre,Capucine Grou-Radenez,Claire Djemah,Philippe Sazerat« Je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français mais à moi le cinéma français a manqué follement, éperdument, douloureusement.» C’était en 1996, Annie Girardot s’est saisi du César pour son rôle dans « Les Misérables » de Claude Lelouch. Au même moment, je me souviens du murmure de mon voisin de canapé : « Foutu milieu, foutu métier, …»*.  Et oui ! A ceux qui pensent que le choix d’une carrière artistique est un métier d’amusements, et accessible à tous, je vous invite vivement à aller voir « Balance ton père » au Théâtre Lepic, Søren Prévost dit tout, il dévoile l’envers du décor avec une superbe franchise de cœur et d’esprit. Sans concession aucune, ni pour les autres et ni pour lui-même. Søren Prévost ouvre les vannes pour laisser déferler des vagues de poésie aux accents délicieusement absurdes, parfois douloureuse, jamais résignée et toujours drôle.

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  • Le Crime de l'Orpheline au Théâtre Le Ranelagh

    Florence Andrieu,Flannan Obé,Philippe Brocard,Philippe Lelièvre,Marcela Makarova,Jeannette Salvador,Florence Andrieu,Flannan Obé,Philippe Brocard,Delphine Dussaux,Casilda Desazars,Philippe Sazerat,Eymeric François,théâtre le ranelagh,le crime de l'orphelinePhilippe Lelièvre porte bien son nom, il est un homme pressé. A la radio, à la télévision, au cinéma, il écrit, il anime, il joue, il dirige, il est un touche-à-tout intrépide et curieux. Et puis, il y a la scène, sûrement la source de ce renouvellement artistique dont cet artiste fait preuve. Pour Le Crime de l’Orpheline, Philippe Lelièvre est à la mise en scène, la pièce se joue dans la salle boisée du Théâtre le Ranelagh depuis le 1er avril, et - comme sa date l’indique - il s’agit d’une farce.  

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  • « Trois hommes dans un bateau…sans parler du chien » au Théâtre Edgar

    trois homes dans un bateau,luq hamett,jérôme k.jérômesorën prevost,philippe lelièvre,pascal vincent,les robins des bois,théâtre edgarSur la Tamise, George, Harris, Jérôme et le chien Montmorency sont dans un bateau, ils entament un voyage initiatique et thérapeutique…

     
    «Trois hommes dans un bateau,… sans parler du chien», le roman humoristique de l’auteur anglais, Jérôme K.Jérôme, publié en France en 1894, est aujourd’hui adapté au Théâtre Edgar selon une mise en scène d'Erling Prévost.

    Philippe Lelièvre, Pascal Vincent et Sorën Prévost ne sont pas là par hasard, ils se sont rencontrés sur les bancs de la chaîne Comédie. C’était il y a près de quinze ans, Philippe Lelièvre s’illustrait en maître de l’improvisation, Sorën Prévost était le «Concierge» et autre speakeur déjanté de La Grosse Emission, et, Pascal Vincent, auteur reconnu du « fussoir », était un des acolytes de LA, désormais culte, troupe des Robins des Bois. Déjà, à cette époque, "l’absurde" réunissait ces comédiens totalement résolus à décaler l’expérience, ou la situation, du propos. Depuis, ces artistes tracent leur carrière, théâtre, cinéma, télévision et pub, il n’y a pas un domaine qui n’échappe à leur talent d’interprétation et à leur créativité.

    « Alors que je cherche à guérir la folie des autres je dois moi-même être fou » Thomas More.
    Et c'est une folie, douce et littéraire, que c'est trois personnages excentriques développent dans un univers so british rythmé par des attitudes pince-sans-rire et un art du nonsense délicieux. Philippe Lelièvre, entre exacte diction et élégance scénique, est un comédien solide dont le répertoire s’avère toujours aussi vaste ; Sorën Prévost débride un jeu, attentif aux autres, sans cesse en quête d’inventions, tandis que Pascal Vincent revêt son habit, candide et badin, de Pierrot de la Commedia dell’Arte, qui lui sied si bien.

    L’humour anglais est à traiter avec une grande précision, que les comédiens se doivent de régler de façon quasi horlogère. Il s’agit d’un exercice de haute voltige, les comédiens s’accaparent le charme du genre, marquent les accents poétiques et parfois hypocrites du propos, et affichent naïveté, assurance ou ironie, en balayant très habilement le registre de la «politesse du désespoir».

    «Trois hommes dans un bateau…sans parler du chien» commence tout juste ses premières représentations, dans le bleu fraîchement repeint de la nouvelle salle du Théâtre Edgar, une semaine à 19h, et la suivante à 21h. Il est certain que la vie de ce spectacle sera longue, très longue, ce concentré de talents est puissant, les murs du Théâtre Edgar ne sauront le contenir très longtemps !  

    A voir et à suivre avec la plus grande attention...

     Laurence Caron-Spokojny

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