"J'avais un beau ballon rouge " au Théâtre de l'Atelier
J’aurai bien aimé que Romane Bohringer soit mon amie. D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours eu cette drôle d’impression. Cela doit être un truc de fan, une sensation familière et un peu irrationnelle.
Ce soir-là, chacune à notre place, elle, sur scène, et moi, dans les rangs des spectateurs, nous avons rendez-vous au cœur de Montmartre, là où le fantôme de Charles Dullin hante encore les cintres, dans le très précieux Théâtre de l’Atelier.
Pour la pièce « J’avais un beau ballon rouge », Romane Bohringer est aux côtés de son père Richard Bohringer, c’est une première fois. Troublant.