Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

PATRICK MILLE & FLORENT MARCHET : RELIRE ARAGON AU THEATRE DE LA GAITE MONTPARNASSE

patrick mille,florent marchet,relire aragon,gait2 montparnasse,aragonAu Théâtre de la Gaité Montparnasse, dans une ambiance intimiste, de la poésie engagée et des textes concernés. Rares. Nous sommes ici en territoire privilégié. Patrick Mille et Florent Marchet ont créé un canevas ténu pour rattacher les mots aux notes et pour fondre et confondre les sentiments en mélodies. « Relire Aragon» - malgré la difficulté apparente de la poésie de l’intellectuel communiste le plus respecté - coule comme de l’eau parfois débordante de sentiments ou déferlante en vagues rageuses.

Le génie littéraire d’Aragon traverse les époques. Après Ferré, Ferrat, Brassens, Brel jusqu’à Thomas Dutronc, Patrick Mille et Florent Marchet ont su intercepter ce pouvoir intemporel pour le transformer en une interprétation musicale qui vise juste pour toucher droit au cœur. Dans le choix des textes d’Aragon réalisé par le duo, Le fou d’Elsa parle aussi souvent d’amour, le grand et l'absolu, un amour qui va au delà de la vie terrestre pour arriver jusqu’ici.  Sur un air de dadaïsme et de surréalisme, Mille et Marchet semblent puiser leur inspirations, conscientes ou inconscientes, dans les moments les plus remarquables de la chanson française. Des rythmes serrés rappellent le phénomène du groupe Trust, lorsque Bernie Bonvoisin rassemblait des foules brûlantes répétant à l’unisson les refrains de Antisocial dans les années 80. Brel veille aussi au grain, et la haute et élégante stature du slameur de Seine Saint-Denis, Grand Corps malade, semble parfois sortir de l’ombre...

Inspirés mais uniques, Patrick Mille et Florent Marchet offrent une toute nouvelle lecture d’Aragon, un peu pop et radicalement rock !

Laurence Caron

Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Imprimer

Les commentaires sont fermés.