 L’auteur Jean-Luc Lagarce meurt à 38 ans, le 30 septembre 1995. Bernard-Marie Koltès et Copi l’ont précédé, fauchés eux aussi par le sida, leurs œuvres dramaturgiques demeurent, avec pour point commun une écriture radicale, moderne et fulgurante muée par une éminente sensibilité qui flirte avec la mort, avec humour ou cynisme. « Juste la fin du monde » de Lagarce est une de ces préciosités choisie pour ce début 2025 au sein de la passionnante programmation du Théâtre de l’Atelier. Un évènement attendu, on trépignait d’impatience…
L’auteur Jean-Luc Lagarce meurt à 38 ans, le 30 septembre 1995. Bernard-Marie Koltès et Copi l’ont précédé, fauchés eux aussi par le sida, leurs œuvres dramaturgiques demeurent, avec pour point commun une écriture radicale, moderne et fulgurante muée par une éminente sensibilité qui flirte avec la mort, avec humour ou cynisme. « Juste la fin du monde » de Lagarce est une de ces préciosités choisie pour ce début 2025 au sein de la passionnante programmation du Théâtre de l’Atelier. Un évènement attendu, on trépignait d’impatience…
LETTRES, ONDES & IMAGES
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"Juste la fin du monde" au Théâtre de l'Atelier
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"L'Amante anglaise" au Théâtre de l'Atelier  Il y a eu un meurtre épouvantable, ce sujet fascine Marguerite Duras. Elle s’empare du fait-divers, transforme un peu les choses, en fait un roman (Éditions Gallimard) puis une pièce. En 1968 au Théâtre National Populaire, Claude Régy est à la manœuvre, Yves Saint-Laurent crée les costumes, Madeleine Renaud, Claude Dauphin et Michaël Lonsdale sont sur scène, l’affaire de la dépeceuse de Savigny est devenue «L’Amante anglaise». Cette intrigue vénéneuse est au Théâtre de l'Atelier jusqu'au 31 décembre 2024. 
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« L ‘audience est ouverte » au Théâtre de la Michodière, jusqu’au 14 avril La fameuse éloquence des maîtres du barreau ! Ce mélange de passion et de compassion, ce sens de la critique aiguisé et cette capacité de jugement au service du droit, transforment souvent une audience en un véritable spectacle. Inspiré, combatif et engagé, Richard Berry a choisi de faire revivre quatre plaidoiries marquantes de l’histoire du XXe siècle, des thèmes qui s’inscrivent encore très fortement dans l’actualité de ce premier quart du 21ème siècle. « L‘audience est ouverte » au Théâtre de la Michodière, jusqu’au 14 avril et bientôt en tournée, est un seul en scène mais pas uniquement, Richard Berry est accompagné par une ingénieuse illustration d’images issues d’archives, des choix intelligents mis en scène par Eric Théobald.Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer La fameuse éloquence des maîtres du barreau ! Ce mélange de passion et de compassion, ce sens de la critique aiguisé et cette capacité de jugement au service du droit, transforment souvent une audience en un véritable spectacle. Inspiré, combatif et engagé, Richard Berry a choisi de faire revivre quatre plaidoiries marquantes de l’histoire du XXe siècle, des thèmes qui s’inscrivent encore très fortement dans l’actualité de ce premier quart du 21ème siècle. « L‘audience est ouverte » au Théâtre de la Michodière, jusqu’au 14 avril et bientôt en tournée, est un seul en scène mais pas uniquement, Richard Berry est accompagné par une ingénieuse illustration d’images issues d’archives, des choix intelligents mis en scène par Eric Théobald.Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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Helena Noguerra est Frida Kahlo à La Scala, les lundis à 21h Passionnée de littérature, l’intrépide et malicieuse, comédienne et chanteuse, Helena Noguerra lit les mots de Frida Kahlo, des mots choisis par l’écrivaine Françoise Hamel dans son adaptation « Frida Kahlo, je me peins parce que je suis seule ». Ce sont surtout des lettres d’amour, elles dévoilent un portrait attendrissant de l’artiste mexicaine, parfois un peu acide, souvent drôle, coloré comme sa peinture, sur la scène de la Piccola Scala - les lundis à 21h. Passionnée de littérature, l’intrépide et malicieuse, comédienne et chanteuse, Helena Noguerra lit les mots de Frida Kahlo, des mots choisis par l’écrivaine Françoise Hamel dans son adaptation « Frida Kahlo, je me peins parce que je suis seule ». Ce sont surtout des lettres d’amour, elles dévoilent un portrait attendrissant de l’artiste mexicaine, parfois un peu acide, souvent drôle, coloré comme sa peinture, sur la scène de la Piccola Scala - les lundis à 21h.
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"L'évènement" au Théâtre de l'Atelier Marianne Basler a été « L’autre fille » d’Annie Ernaux au Festival d’Avignon en 2021, aujourd’hui elle est celle qui créée « L’Évènement » jusqu’au 27 mars au Théâtre de l’Atelier. Décidément, les femmes se font fortement entendre sur les scènes parisiennes ! Après la découverte du formidable « Prima Facie » de l’auteure britannique Suzie Miller, interprété brillamment par la comédienne Elodie Navarre au Petit Montparnasse, et à la veille de la reprise d’Ariane Ascaride et son exceptionnel « Gisèle Halimi, une farouche liberté », le 27 février prochain à La Scala ; Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature 2022, s’exprime par la voix de Marianne Basler à l’Atelier. Silhouette noire, cheveux d’or, teint diaphane, il y a une similitude physique entre les deux femmes, la sobriété est de mise, l’histoire qui nous est contée fait mal, très mal. En 1963, sur un campus universitaire à Rouen, Annie Ernaux a vingt-trois ans, elle apprend qu’elle est enceinte, elle ne veut pas garder « ça ». Marianne Basler a été « L’autre fille » d’Annie Ernaux au Festival d’Avignon en 2021, aujourd’hui elle est celle qui créée « L’Évènement » jusqu’au 27 mars au Théâtre de l’Atelier. Décidément, les femmes se font fortement entendre sur les scènes parisiennes ! Après la découverte du formidable « Prima Facie » de l’auteure britannique Suzie Miller, interprété brillamment par la comédienne Elodie Navarre au Petit Montparnasse, et à la veille de la reprise d’Ariane Ascaride et son exceptionnel « Gisèle Halimi, une farouche liberté », le 27 février prochain à La Scala ; Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature 2022, s’exprime par la voix de Marianne Basler à l’Atelier. Silhouette noire, cheveux d’or, teint diaphane, il y a une similitude physique entre les deux femmes, la sobriété est de mise, l’histoire qui nous est contée fait mal, très mal. En 1963, sur un campus universitaire à Rouen, Annie Ernaux a vingt-trois ans, elle apprend qu’elle est enceinte, elle ne veut pas garder « ça ».
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"Prima facie" au Petit Montparnasse Le 23 janvier 2016, bouleversée, assommée, les yeux plein de larmes, je découvre Andréa Bescond dans « Les chatouilles ou la danse de la colère », à l’époque la comédienne ne dit pas encore qu’il s’agit de sa propre histoire… Le Petit Montparnasse est décidément un lieu de spectacle pas tout à fait comme les autres. La pièce londonienne archi successfull, « Prima Facie » de Suzie Miller -interprétée par Jodie Comer (récompensée entre autres par un Tony Award), créée en 2019 à Sydney, puis produite à Londres et Broadway - est du même acabit, d’une intensité extrême. Ce moment de théâtre foudroyant, quasi révolutionnaire, traduit par Dominique Hollier et Séverine Mageois, est interprété par la comédienne Elodie Navarre dans une mise en scène de Géraldine Martineau. Notre monde change, il est temps. Ce qui brûlait l’âme, déchirait le cœur et torturait le corps, est en train de s’éveiller, les murmures sont devenus confidences puis aveux pour enfin prendre la forme de dénonciations et d’accusations. Le 23 janvier 2016, bouleversée, assommée, les yeux plein de larmes, je découvre Andréa Bescond dans « Les chatouilles ou la danse de la colère », à l’époque la comédienne ne dit pas encore qu’il s’agit de sa propre histoire… Le Petit Montparnasse est décidément un lieu de spectacle pas tout à fait comme les autres. La pièce londonienne archi successfull, « Prima Facie » de Suzie Miller -interprétée par Jodie Comer (récompensée entre autres par un Tony Award), créée en 2019 à Sydney, puis produite à Londres et Broadway - est du même acabit, d’une intensité extrême. Ce moment de théâtre foudroyant, quasi révolutionnaire, traduit par Dominique Hollier et Séverine Mageois, est interprété par la comédienne Elodie Navarre dans une mise en scène de Géraldine Martineau. Notre monde change, il est temps. Ce qui brûlait l’âme, déchirait le cœur et torturait le corps, est en train de s’éveiller, les murmures sont devenus confidences puis aveux pour enfin prendre la forme de dénonciations et d’accusations.
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"Personne" jusqu'au 27 janvier au Théâtre 14 « Personne » de Gwenaëlle Aubry est d’abord un roman, plus exactement une auto-fiction parue en 2009 (Le Mercure de France) maintes fois récompensée (Prix Femina, lauréat du prix Thyde Monnier, sélection Médicis, de l’Académie française, de Novembre et Flore) et traduite dans une dizaine de langues. Sur la scène du  Théâtre 14, pour créer un rythme, et peut-être aussi pour tendre à distance (protectrice) le protagoniste principal, soit le père de l’autrice, le récit est présenté sous la forme d’un abécedaire. Un procédé dont la metteuse en scène Elisabeth Chailloux en extrait vingt-six tableaux d’un charme ludique, un intelligente astuce pour traiter un sujet dramatique. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer « Personne » de Gwenaëlle Aubry est d’abord un roman, plus exactement une auto-fiction parue en 2009 (Le Mercure de France) maintes fois récompensée (Prix Femina, lauréat du prix Thyde Monnier, sélection Médicis, de l’Académie française, de Novembre et Flore) et traduite dans une dizaine de langues. Sur la scène du  Théâtre 14, pour créer un rythme, et peut-être aussi pour tendre à distance (protectrice) le protagoniste principal, soit le père de l’autrice, le récit est présenté sous la forme d’un abécedaire. Un procédé dont la metteuse en scène Elisabeth Chailloux en extrait vingt-six tableaux d’un charme ludique, un intelligente astuce pour traiter un sujet dramatique. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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« Maitres anciens » jusqu’au 23 décembre au Théâtre 14  C’est une lutte, non pas contre les autres mais contre soi. J’ai toujours pensé qu’il ne faut pas trop chercher à connaître les gens de la même façon qu’il ne faut pas trop chercher à comprendre une œuvre d’art, le ressenti suffit. Je ne veux pas être déçue, je ne veux plus être déçue, c’est la raison. A trop vouloir comprendre, on se fait mal. C’est la philosophie contradictoire de ceux qui souhaitent justement aller voir au fond des êtres, au fond des choses. Thomas Bernhard est un allié précieux comme quand il écrit/crie sa haine de la famille tout en avouant son impossibilité de vivre sans elle. « Maîtres anciens » sous-titré « Comédie », est l’avant-dernier roman (septembre 1988 /éditions Gallimard, Prix Médicis) de l’écrivain autrichien. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"Mary Said What She Said" à l’Espace Cardin jusqu’au 14 mai Isabelle Huppert et Bob Wilson ont déjà offert au monde Quartet de Heiner Müller en 2006 et Orlando d'après Virginia Woolf en 1993, au Théâtre de l'Odéon. A contrario du titre, la pièce "Mary Said What She Said" de Darryl Pinckney est en français, initialement créée à l'Espace Pierre Cardin par le Théâtre de la Ville en 2019, la pièce se joue en ces lieux jusqu'au 14 mai. Isabelle Huppert et Bob Wilson ont déjà offert au monde Quartet de Heiner Müller en 2006 et Orlando d'après Virginia Woolf en 1993, au Théâtre de l'Odéon. A contrario du titre, la pièce "Mary Said What She Said" de Darryl Pinckney est en français, initialement créée à l'Espace Pierre Cardin par le Théâtre de la Ville en 2019, la pièce se joue en ces lieux jusqu'au 14 mai.Huppert-Wilson, un duo explosif, puissant et radical. 
 Réunir l’actrice française la plus charismatique et le metteur en scène américain le plus emblématique du renouveau plastique et scénique depuis les années 60 promet une expérience étonnante, bouleversante, assurément remuante.
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THE ONE DOLLAR STORY, Les Plateaux Sauvages, jusqu'au 17 février Raconter l’histoire de « The one dollar story »  - actuellement sur la scène des Plateaux Sauvages jusqu’au 17 février - serait un peu comme dévoiler la fin d’un roman à succès… Alors, comme l’auteur de la pièce a lui-même promis d’en extraire un roman, il y a deux solutions : allez aux Plateaux Sauvages ou attendre la sortie du roman. Je vous conseille la première solution, comme l’on fait Dennis Hopper et Peter Fonda sur leurs choppers dans le film Easy rider, il faut rencontrer ces hippies des années 70, partir loin, parcourir la majesté de ces grands espaces américains, goûter à ces ambiances psychédéliques, là où la beauté et le sordide voisinent.Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer Raconter l’histoire de « The one dollar story »  - actuellement sur la scène des Plateaux Sauvages jusqu’au 17 février - serait un peu comme dévoiler la fin d’un roman à succès… Alors, comme l’auteur de la pièce a lui-même promis d’en extraire un roman, il y a deux solutions : allez aux Plateaux Sauvages ou attendre la sortie du roman. Je vous conseille la première solution, comme l’on fait Dennis Hopper et Peter Fonda sur leurs choppers dans le film Easy rider, il faut rencontrer ces hippies des années 70, partir loin, parcourir la majesté de ces grands espaces américains, goûter à ces ambiances psychédéliques, là où la beauté et le sordide voisinent.Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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« Gisèle Halimi, une farouche liberté » à La Piccola Scala, jusqu'au 6 avrilLe 28 juillet 2020, au lendemain de son 93e anniversaire, l’avocate Gisèle Halimi quitte une vie exemplaire nourrie de révoltes et d’engagements. Peu de temps avant sa disparition, Annick Cojean, grand reporter au Monde, a recueilli ses propos dans un livre qui paraît cette même année « Gisèle Halimi, une farouche liberté » chez Grasset. Adaptés et portés sur la scène de la Piccola Scala, ces entretiens révèlent la vie et les combats d’une femme hors du commun, une femme qui a changé le monde. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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FIN DE PARTIE au Théâtre de l'Atelier : Prolongation jusqu'au 16 avril ! 22/01/2023. 22/01/2023.Au Théâtre de l’Atelier le spectacle commence dans la salle : les soirs de premières la fréquentation fourmille de comédiens et comédiennes, ils ont le regard vif qui porte loin et le salut fraternel, avec une assiduité sans failles ils viennent soutenir et applaudir leurs copains. Alors que le pays gronde son mécontentement face aux réformes annoncées, ici personne ne discute et encore moins attend les directives gouvernementales pour décider l’âge de la retraite, il n’est pas question d’arrêter de jouer, jamais. A ce propos, le théâtre de la Place Charles Dullin tient sa programmation au plus près du temps qui passe, le sujet de « Fin de partie » est d’ailleurs très nécessairement inspirant. Dont acte. La pièce, écrite en 1957 par Samuel Beckett, est un huis-clos tragi-comique dont la savoureuse étrangeté littéraire traite de la dégradation des corps, de la fuite des esprits, de l’impotence des sentiments, et pas seulement… Cette inévitable et cruelle fin d’existence, Beckett l’attaque comme une énigme, il apporte des indices teintés d’humour noir, truffés de répliques corrosives, parfois tendres, en ne s’épargnant pas d’aller enquêter au fin fond de nos âmes, recoins sombres, affres et autres tourments. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"En attendant Godot" à La Scala jusqu'au 8 avril En 1996, c'est une claque ! Pierre Arditi est Vladimir, Marcel Maréchal est Estragon, Robert Hirsch est Pozzo, Jean-Michel Dupuis est Lucky, tous réunis sous la houlette de Patrice Kerbrat au Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées. Samuel Beckett a bondi d’entre les pages de mes lectures, plus vivant que jamais, la mise en scène et les interprétations données par chacun des comédiens restent figées dans ma mémoire pour cette production, impossible à dépasser... En 1996, c'est une claque ! Pierre Arditi est Vladimir, Marcel Maréchal est Estragon, Robert Hirsch est Pozzo, Jean-Michel Dupuis est Lucky, tous réunis sous la houlette de Patrice Kerbrat au Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées. Samuel Beckett a bondi d’entre les pages de mes lectures, plus vivant que jamais, la mise en scène et les interprétations données par chacun des comédiens restent figées dans ma mémoire pour cette production, impossible à dépasser...Cependant, depuis la semaine dernière sur le bord du boulevard de Strasbourg, la Scala affiche En attendant Godot. Beckett reste irrésistible, et puis une mise en scène d’Alain Françon, une des vedettes du théâtre français, ne peut qu’éveiller l’interêt. En attendant Godot à La Scala - créé en juin dernier aux Nuits de Fourvière - promet d’être un événement. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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« On n'est pas là pour disparaître » au Théâtre14 jusqu'au 18 février C’est vraiment arrivé. Monsieur T. a tenté d’assassiner sa femme de cinq coups de couteau. C’est vraiment arrivé. Monsieur T. a tenté d’assassiner sa femme de cinq coups de couteau.Il ne s’explique pas, il ne s’excuse pas, il ne se souvient pas. L’expertise psychiatrique conclue que l’homme âgé de 72 ans est atteint de la maladie d’Alzheimer. Il a eu une crise de démence violente, un symptôme rare. Selon l'OMS, 139 millions de personnes dans le monde seront atteintes pas la maladie de A. à l'horizon 2050. Alors que l'art-thérapie est entré dans les parcours de soins pour améliorer la vie des malades, les auteurs et artistes eux aussi se sont appropriés le sujet (comme par exemple les films : Still Alice, The father, ...) pour faire rayonner autrement leur lecture de la maladie, une nouvelle preuve du formidable pouvoir de résilience de la nature humaine. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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L’augmentation au Théâtre14 jusqu’au 21 janvier "L’Augmentation" fut au départ écrite pour une fiction radiophonique puis jouée au théâtre dans une mise en scène de Marcel Cuvelier en février 1970. Obtenir un rendez-vous avec son supérieur hiérarchique pour lui réclamer une augmentation va au-delà de l’anecdote une fois qu’elle est passée par l’esprit de Georges Perec. Si ce n’est pas du cirque c’est un drame Shakespearien, et quand le rire ne vous empêche pas de reprendre votre respiration une sourde torture s’installe, sournoise. Car, c’est une chance pour vous, si le propos exploré par l’auteur ne vous interpelle pas sur un moment de votre vie. Dans l’écriture de Georges Perec il y a le monde dans son entier, une caricature de la sphère sociale et économique et en particulier du travail, dans une grande justesse avec des portraits de caractères d’une lucidité glaçante. "L’Augmentation" fut au départ écrite pour une fiction radiophonique puis jouée au théâtre dans une mise en scène de Marcel Cuvelier en février 1970. Obtenir un rendez-vous avec son supérieur hiérarchique pour lui réclamer une augmentation va au-delà de l’anecdote une fois qu’elle est passée par l’esprit de Georges Perec. Si ce n’est pas du cirque c’est un drame Shakespearien, et quand le rire ne vous empêche pas de reprendre votre respiration une sourde torture s’installe, sournoise. Car, c’est une chance pour vous, si le propos exploré par l’auteur ne vous interpelle pas sur un moment de votre vie. Dans l’écriture de Georges Perec il y a le monde dans son entier, une caricature de la sphère sociale et économique et en particulier du travail, dans une grande justesse avec des portraits de caractères d’une lucidité glaçante.
 Se jouant de la contrainte de la répétition, Georges Perec a la plume finement aiguisée, l’auteur se créé des ornières pour mieux sauter de côté, les difficultés semblent stimuler son imagination littéraire. Orphelin dès l’âge de sept ans, son père est tué en 1940 et sa mère est déportée trois ans plus tard, Perec est un familier du drame, le monde lui apparaît très nettement, tel qu’il est, très tôt. Pour « L’Augmentation », la géniale perspicacité de l’auteur, ce don pour observer le monde est élégamment assaisonnée d’un humour décapant et infiniment cynique.Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"Camus – Casarès, une géographie amoureuse" à la Piccola Scala jusqu'au 29 janvier L’accident de voiture qui arrache Albert Camus à la vie, le 4 janvier 1960, ne le sépare pas pour autant du monde. Son œuvre radicale, infatigablement révoltée et profondément humaniste cousue de poèmes, essais, pièces de théâtre, nouvelles, films et romans, occupe les programmes scolaires et bibliothèques jusqu’aux personnalités politique qui s’en inspirent tour à tour sans hésiter à s’en disputer allègrement l'héritage depuis plus de 60 ans. Mais, ce que l’on connaît peut-être un peu moins du Nobélisé, c’est l’amoureux qu’il fut. A 47 ans, la veille de sa mort, Albert Camus a trois femmes dans sa vie : Francine sa femme, pour laquelle il s’accusera toujours d’être la cause de la dépression dont elle souffre, MI sa plus récente maîtresse, mannequin chez Jacques Fath, et la comédienne Maria Casarès dit « l’unique », un amour ressuscité en 2017 grâce au recueil «  Correspondances 1944-1959 » (Gallimard, collection Blanche), sous l’impulsion d’une autre femme essentielle, Catherine la fille d’Albert Camus, qui consacre sa vie encore aujourd’hui à l’œuvre de son père. L’accident de voiture qui arrache Albert Camus à la vie, le 4 janvier 1960, ne le sépare pas pour autant du monde. Son œuvre radicale, infatigablement révoltée et profondément humaniste cousue de poèmes, essais, pièces de théâtre, nouvelles, films et romans, occupe les programmes scolaires et bibliothèques jusqu’aux personnalités politique qui s’en inspirent tour à tour sans hésiter à s’en disputer allègrement l'héritage depuis plus de 60 ans. Mais, ce que l’on connaît peut-être un peu moins du Nobélisé, c’est l’amoureux qu’il fut. A 47 ans, la veille de sa mort, Albert Camus a trois femmes dans sa vie : Francine sa femme, pour laquelle il s’accusera toujours d’être la cause de la dépression dont elle souffre, MI sa plus récente maîtresse, mannequin chez Jacques Fath, et la comédienne Maria Casarès dit « l’unique », un amour ressuscité en 2017 grâce au recueil «  Correspondances 1944-1959 » (Gallimard, collection Blanche), sous l’impulsion d’une autre femme essentielle, Catherine la fille d’Albert Camus, qui consacre sa vie encore aujourd’hui à l’œuvre de son père.
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« DABADIE OU LES CHOSES DE NOS VIES » au Théâtre de l'Atelier C'est une avalanche étourdissante. Michel Polnareff, Guy Bedos, Claude Sautet, Michel Piccoli, Romy Schneider, Yves Robert, Serge Reggiani, Régine, Claude Pinoteau, Mireille Matthieu, Claude François, Barbara, Julien Clerc, Johnny Hallyday, Jean-Paul Rappeneau, Jean Becker, Michel Sardou, Yves Montand, Dalida, Barbara, Jacques Dutronc, Johnny Hallyday, Isabelle Boulay – et j’en oublie - ont tous été traversés et souvent propulsés par la plume de Jean-Loup Dabadie. Des mots précieux, fragiles et  puissants, agiles comme des acrobates, mélancoliques ou comiques, en apparence légers et pourtant profonds. C'est une avalanche étourdissante. Michel Polnareff, Guy Bedos, Claude Sautet, Michel Piccoli, Romy Schneider, Yves Robert, Serge Reggiani, Régine, Claude Pinoteau, Mireille Matthieu, Claude François, Barbara, Julien Clerc, Johnny Hallyday, Jean-Paul Rappeneau, Jean Becker, Michel Sardou, Yves Montand, Dalida, Barbara, Jacques Dutronc, Johnny Hallyday, Isabelle Boulay – et j’en oublie - ont tous été traversés et souvent propulsés par la plume de Jean-Loup Dabadie. Des mots précieux, fragiles et  puissants, agiles comme des acrobates, mélancoliques ou comiques, en apparence légers et pourtant profonds.
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"Respire" à La Piccola Scala, jusqu’au 8 octobre 2022 Dans un couloir d’hôpital, une mère attend, une nuit durant. Elle espère, désespère, espère de nouveau que son enfant née quelques heures auparavant parviendra à respirer seule. Derrière la vitre qui les sépare, la mère parle à sa fille, pour tenter comme elle peut de l’attirer vers le monde des vivants. Une nuit durant, dans un couloir d’hôpital, une mère attend et vacille entre la rage et la supplique, en animal doutant de ses forces. Dans un couloir d’hôpital, une mère attend, une nuit durant. Elle espère, désespère, espère de nouveau que son enfant née quelques heures auparavant parviendra à respirer seule. Derrière la vitre qui les sépare, la mère parle à sa fille, pour tenter comme elle peut de l’attirer vers le monde des vivants. Une nuit durant, dans un couloir d’hôpital, une mère attend et vacille entre la rage et la supplique, en animal doutant de ses forces.
 Respire Sophie Maurer (éditions Koinè, 2020).Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"Huis clos" au Théâtre de l'Atelier jusqu'au 18 mars Un seul acte, efficace et foudroyant. Un seul acte, efficace et foudroyant.Huis clos écrit par Jean-Paul Sartre en 1943 est une claque, née de l’existentialisme sartrien, qui atteint sa cible avec une exactitude bouleversante et une puissance indiscutable, raisons pour lesquelles cette pièce est celle la plus jouée de toute l’œuvre théâtrale de Sartre. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"Un vivant qui passe" au Théâtre de l'Atelier, lecture de Sami Frey 1943, Maurice Rossel, délégué du CICR (Comité International de la Croix-Rouge) visite le camp d’Auschwitz, l’échange avec le chef du camp est courtois. A la Kommandantur, les nazis sont « fiers de leur travail», Rossel aperçoit quelques baraquements, croise des groupes de prisonniers « israélites », maigres, tenues rayées et calotte sur la tête, ce sont leurs regards qu’il retient. Pour ce qui est des moyens d’extermination, il n’est témoin de rien, il n’a rien à en dire, rien à rapporter. Lui savait bien sûr que c’était « terrible », en Suisse personne n’ignorait que les prisonniers civils ne revenaient pas de ces camps, mais personne n’avait conscience de « la masse »… Près d’un an plus tard, Theresienstadt, ville forteresse au nord-est de Prague, une sorte de ghetto modèle, est sa prochaine étape. Rossel constate un traitement particulier et une organisation qu’il considère comme « privilégiée » dans ce camp Potemkine, une ville qu’il juge « presque normale ». C’est du théâtre, il l'admet, les nazis ont tout organisé pour sa venue, cependant il s’étonne de la docilité des « israélites »… 1943, Maurice Rossel, délégué du CICR (Comité International de la Croix-Rouge) visite le camp d’Auschwitz, l’échange avec le chef du camp est courtois. A la Kommandantur, les nazis sont « fiers de leur travail», Rossel aperçoit quelques baraquements, croise des groupes de prisonniers « israélites », maigres, tenues rayées et calotte sur la tête, ce sont leurs regards qu’il retient. Pour ce qui est des moyens d’extermination, il n’est témoin de rien, il n’a rien à en dire, rien à rapporter. Lui savait bien sûr que c’était « terrible », en Suisse personne n’ignorait que les prisonniers civils ne revenaient pas de ces camps, mais personne n’avait conscience de « la masse »… Près d’un an plus tard, Theresienstadt, ville forteresse au nord-est de Prague, une sorte de ghetto modèle, est sa prochaine étape. Rossel constate un traitement particulier et une organisation qu’il considère comme « privilégiée » dans ce camp Potemkine, une ville qu’il juge « presque normale ». C’est du théâtre, il l'admet, les nazis ont tout organisé pour sa venue, cependant il s’étonne de la docilité des « israélites »…
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"La Promesse de l'aube" par Stéphane Freiss au Poche-Montparnasse Est-il possible de trop aimer son enfant jusqu’à fantasmer son existence ? C’est la question que l’on se pose en quittant le Poche-Montparnasse. Pendant plus d’une heure, Stéphane Freiss fait revivre la délicatesse des lignes, vives et drôles, de La promesse de l’aube, le roman quasi autobiographique de Romain Gary. Évidemment, les presque 380 pages de l’édition de Gallimard parue en 1960, ne sont pas toutes livrées sur scène. Stéphane Freiss a choisi d’évoquer rapidement les jeunes années polonaises de Romain Gary, né en Lituanie en 1914, puis de s’attacher à son adolescence lors de ces années niçoises (dès 1928) alors que sa mère était gérante de l'Hôtel-Pension Mermonts, jusqu’à son départ à la guerre. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer Est-il possible de trop aimer son enfant jusqu’à fantasmer son existence ? C’est la question que l’on se pose en quittant le Poche-Montparnasse. Pendant plus d’une heure, Stéphane Freiss fait revivre la délicatesse des lignes, vives et drôles, de La promesse de l’aube, le roman quasi autobiographique de Romain Gary. Évidemment, les presque 380 pages de l’édition de Gallimard parue en 1960, ne sont pas toutes livrées sur scène. Stéphane Freiss a choisi d’évoquer rapidement les jeunes années polonaises de Romain Gary, né en Lituanie en 1914, puis de s’attacher à son adolescence lors de ces années niçoises (dès 1928) alors que sa mère était gérante de l'Hôtel-Pension Mermonts, jusqu’à son départ à la guerre. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"Une des dernières soirées de Carnaval" au Théâtre des Bouffes du Nord, et en tournée dans toute la France. La profondeur des murs ocres du Théâtre des Bouffes du Nord transporte immédiatement à Venise, on imaginerait presque les reflets ondoyants de l’eau sur les façades des palais... Au 18ème siècle, les fêtes du Carnaval se succèdent sur plusieurs mois, entre Épiphanie et Carême, cette exubérance mondaine tente de dissimuler les conflits qui ensanglantent l’Europe. La Sérénissime qui orne les rives de la mer Adriatique lutte contre le déclin qui s’avance, ses faiblesses commerciales et politiques s’oublient derrière les masques. La profondeur des murs ocres du Théâtre des Bouffes du Nord transporte immédiatement à Venise, on imaginerait presque les reflets ondoyants de l’eau sur les façades des palais... Au 18ème siècle, les fêtes du Carnaval se succèdent sur plusieurs mois, entre Épiphanie et Carême, cette exubérance mondaine tente de dissimuler les conflits qui ensanglantent l’Europe. La Sérénissime qui orne les rives de la mer Adriatique lutte contre le déclin qui s’avance, ses faiblesses commerciales et politiques s’oublient derrière les masques.En 1761, Carlo Goldoni (cf. Les Jumeaux vénitiens) s’apprête à quitter Venise, Paris le réclame pour la Comédie-Italienne, il écrit une dernière pièce « Une des dernières soirées de Carnaval », une lettre d’adieu, quasi autobiographique, à la cité lacustre. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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PATRICK MILLE & FLORENT MARCHET : RELIRE ARAGON AU THEATRE DE LA GAITE MONTPARNASSE Au Théâtre de la Gaité Montparnasse, dans une ambiance intimiste, de la poésie engagée et des textes concernés. Rares. Nous sommes ici en territoire privilégié. Patrick Mille et Florent Marchet ont créé un canevas ténu pour rattacher les mots aux notes et pour fondre et confondre les sentiments en mélodies. « Relire Aragon» - malgré la difficulté apparente de la poésie de l’intellectuel communiste le plus respecté - coule comme de l’eau parfois débordante de sentiments ou déferlante en vagues rageuses. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer Au Théâtre de la Gaité Montparnasse, dans une ambiance intimiste, de la poésie engagée et des textes concernés. Rares. Nous sommes ici en territoire privilégié. Patrick Mille et Florent Marchet ont créé un canevas ténu pour rattacher les mots aux notes et pour fondre et confondre les sentiments en mélodies. « Relire Aragon» - malgré la difficulté apparente de la poésie de l’intellectuel communiste le plus respecté - coule comme de l’eau parfois débordante de sentiments ou déferlante en vagues rageuses. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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Reprise de Shaman & Shadoc dès le 23 mars au Lavoir Moderne Parisien Excellente et détonante comédie existentielle et solitaire en deux acteurs, une ombre et quelques tableaux, découverte en 2017 au Théâtre Essaïon. Excellente et détonante comédie existentielle et solitaire en deux acteurs, une ombre et quelques tableaux, découverte en 2017 au Théâtre Essaïon.La reprise est annoncée en mars au Lavoir Moderne Parisien. "Shaman et Shadoc sont sur un banc. Sale endroit pour une rencontre. Qui est qui ? Qui veut quoi ? Deux solitudes, une ombre, des rongeurs. Et puis ces fantômes qui remontent à la gorge. Une fable tragico-immobilière à déguster entre noix et comté." Réservation ICI Lire l'article 
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ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs. Plus de 13 000 juifs sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv'. Joseph Haffmann fait quitter Paris à sa femme et ses enfants, puis il cède la direction de sa bijouterie à son employé, Pierre Vigneau. Haffmann demande à Vigneau de bien vouloir le cacher dans la cave en attendant que la situation se calme. Pierre Vigneau accepte, en échange il émet une étrange requête auprès de Joseph Haffmann...Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs. Plus de 13 000 juifs sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv'. Joseph Haffmann fait quitter Paris à sa femme et ses enfants, puis il cède la direction de sa bijouterie à son employé, Pierre Vigneau. Haffmann demande à Vigneau de bien vouloir le cacher dans la cave en attendant que la situation se calme. Pierre Vigneau accepte, en échange il émet une étrange requête auprès de Joseph Haffmann...Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"Peintures des lointains" au Musée du Quai Branly jusqu’au 6 janvier 2019 Dédié entièrement aux  arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, le Musée du Quai Branly - Jacques Chirac a ouvert ses portes en 2006. La structure résolument contemporaine aux lignes racées et efficaces de Jean Nouvel s'est depuis définitivement fondue sur les bords du très chic 7ème arrondissement. La mission culturelle du musée, voulue et soutenue ardemment par Jacques Chirac, est désormais incontournable. Dédié entièrement aux  arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, le Musée du Quai Branly - Jacques Chirac a ouvert ses portes en 2006. La structure résolument contemporaine aux lignes racées et efficaces de Jean Nouvel s'est depuis définitivement fondue sur les bords du très chic 7ème arrondissement. La mission culturelle du musée, voulue et soutenue ardemment par Jacques Chirac, est désormais incontournable.L’entrée se fait par les jardins. Des murs ruisselants de lianes, des étendues de plantes hirsutes ou structurées, parfois dites invasives, sèche savane ou luxuriant jardin anglais aux inspirations asiatiques, font sentir que ce foisonnement végétal demeure maitrisé. D’élégantes installations luminescentes rythment le passage et interrogent sur la suprématie de la civilisation sur la nature. A moins que cela soit l'inverse. 
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"Je ne suis pas une arme de guerre" jusqu'au 26 février au Petit Théâtre du Gymnase « Je ne suis pas une arme de guerre » est un projet collectif inspiré de la chronique tenue par Sevdije Ahmeti*, militante albanaise des Droits de l’Homme, durant la guerre au Kosovo. Aujourd’hui, le conflit a cessé au Kosovo, la jeune République fête ses dix ans cette année. En 2018, en Syrie, au Yémen, en Birmanie, en Ethiopie, … les civils sont les premières victimes des conflits, en particulier les femmes. Le conseil de l’ONU traite « de l’impact disproportionné et tout à fait particulier des conflits armés sur les femmes » (résolutions 1325 et 1820). Les violences sexuelles faites aux femmes sont utilisées comme une arme de guerre, sorte d’immonde rouleau compresseur qui marque pour l’éternité les «purifications ethniques». « Je ne suis pas une arme de guerre » est un projet collectif inspiré de la chronique tenue par Sevdije Ahmeti*, militante albanaise des Droits de l’Homme, durant la guerre au Kosovo. Aujourd’hui, le conflit a cessé au Kosovo, la jeune République fête ses dix ans cette année. En 2018, en Syrie, au Yémen, en Birmanie, en Ethiopie, … les civils sont les premières victimes des conflits, en particulier les femmes. Le conseil de l’ONU traite « de l’impact disproportionné et tout à fait particulier des conflits armés sur les femmes » (résolutions 1325 et 1820). Les violences sexuelles faites aux femmes sont utilisées comme une arme de guerre, sorte d’immonde rouleau compresseur qui marque pour l’éternité les «purifications ethniques».
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CARO / JEUNET jusqu'au 31 juillet 2018 à la Halle Saint-Pierre Au pied de la Butte Montmartre, Au pied de la Butte Montmartre,
 Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet sont chez eux. Le monticule grouillant surplombé de son gâteau crémeux leur doit bien ça depuis la naissance d’Amélie en 2001.
 La Halle Saint-Pierre abrite ce qui est « brut », « singulier », et « outsider », Caro et Jeunet s’inscrivent là, les récompenses et les séjours Hollywoodiens ne paraissent pas avoir corrompus l’énergie créatrice des deux artistes.
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"L’Interlope" jusqu’au 30 octobre au Studio-Théâtre de la Comédie Française Pendant que le succès « Les Damnés » fait le plein de la salle Richelieu jusqu’en janvier 2017, « L’Interlope » au Studio-Théâtre démarre sur les chapeaux de roues. La saison de la Comédie-Française mise en œuvre par Eric Ruf commence très bien. A grandes enjambées, pour 2016/2017, le répertoire théâtral est fouillé du classique au contemporain, avec cette aisance d’équilibriste dont seuls les talents de cette Maison ont le secret. C'est au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, nichée au creux du Carrousel du Louvre, une discrète annexe très judicieusement aménagée où l’acoustique est notamment exceptionnelle ; en son sein vibre une matière protéiforme à chaque fois renouvelée, et, pour cette série dédiée à l’univers du cabaret, Serge Bagdassarian est à la conception et à la mise en scène pour faire émerger «L’Interlope». 
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Les lauréates du Paris des FemmesLe Paris des femmes (4ème édition) est né de l'initiative de 3 personnalités du monde de la culture ayant pour point commun un rapport intime à la littérature et à l'écriture : Michèle Fitoussi, Véronique Omi et Anne Rotenberg. Durant trois jours, le Théâtre des Mathurins a mis en avant la création théâtrale au féminin, avec neuf auteurs contemporaines. Au programme cette année, trois pièces courtes par soir, d'une durée de 30 minutes chacune, et aussi, des rencontres avec les auteures, des débats et conférences. Les prix de l’édition 2016 du Paris des Femmes - qui a eu lieu les 8, 9 et 10 janvier dernier - ont été décernés. Voici la liste des lauréats : 

