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LETTRES, ONDES & IMAGES

  • "Mary Said What She Said" à l’Espace Cardin jusqu’au 14 mai

    robert wilson,isabelle huppert,darryl pinckney,ludovico einaudi,jacques reynaud,charles,annick lavallÉe-benny,xavier baron,pascale paume,fani sarantari,nick sagar,sylvie cailler,jocelyne milazzo,fabrice scott,theatre de la ville,espace pierre cardin,mary said what she saidIsabelle Huppert et Bob Wilson ont déjà offert au monde Quartet de Heiner Müller en 2006 et Orlando d'après Virginia Woolf en 1993, au Théâtre de l'Odéon. A contrario du titre, la pièce "Mary Said What She Said" de Darryl Pinckney est en français, initialement créée à l'Espace Pierre Cardin par le Théâtre de la Ville en 2019, la pièce se joue en ces lieux jusqu'au 14 mai.

    Huppert-Wilson, un duo explosif, puissant et radical. 
    Réunir l’actrice française la plus charismatique et le metteur en scène américain le plus emblématique du renouveau plastique et scénique depuis les années 60 promet une expérience étonnante, bouleversante, assurément remuante. 

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  • THE ONE DOLLAR STORY, Les Plateaux Sauvages, jusqu'au 17 février

    roland auzet,fabrice melquiot,sophie desmarais,pascale bussières,victor pavel,cédric delorme-bouchard,pierre laniel,bernard grenon,sophie el assaad,valery drapeau,sandy caron,geoffrey dugas,act opus,compagnie roland auzet,le groupe de la veillée,montréal,le théâtre,scène nationale de saint nazaire,les plateaux sauvages,the one dollar storyRaconter l’histoire de « The one dollar story »  - actuellement sur la scène des Plateaux Sauvages jusqu’au 17 février - serait un peu comme dévoiler la fin d’un roman à succès… Alors, comme l’auteur de la pièce a lui-même promis d’en extraire un roman, il y a deux solutions : allez aux Plateaux Sauvages ou attendre la sortie du roman. Je vous conseille la première solution, comme l’on fait Dennis Hopper et Peter Fonda sur leurs choppers dans le film Easy rider, il faut rencontrer ces hippies des années 70, partir loin, parcourir la majesté de ces grands espaces américains, goûter à ces ambiances psychédéliques, là où la beauté et le sordide voisinent.

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  • « Gisèle Halimi, une farouche liberté » à La Piccola Scala, jusqu'au 6 avril

    Gisèle Halimi,Annick Cojean,Léna Paugam,Philippine Pierre-Brossolette,Léna Paugam, Ariane Ascaride, Mégane Arnaud,Clara Georges Sartorio,Félix Mirabel,Katell Paugam,Alexis Beyer,la piccola scala,la scala20/10/2022

    Le 28 juillet 2020, au lendemain de son 93e anniversaire, l’avocate Gisèle Halimi quitte une vie exemplaire nourrie de révoltes et d’engagements. Peu de temps avant sa disparition, Annick Cojean, grand reporter au Monde, a recueilli ses propos dans un livre qui paraît cette même année « Gisèle Halimi, une farouche liberté » chez Grasset. Adaptés et portés sur la scène de la Piccola Scala, ces entretiens révèlent la vie et les combats d’une femme hors du commun, une femme qui a changé le monde.

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  • FIN DE PARTIE au Théâtre de l'Atelier : Prolongation jusqu'au 16 avril !

    fin de partie,samuel beckett,jacques osinski,denis lavant,frédéric leidgens,claudine delvaux,peter bonke,yann chapotel,catherine verheyde,hélène kritikos,pierre grobois,Éditions de minuit,theatre de l’atelier22/01/2023.

    Au Théâtre de l’Atelier le spectacle commence dans la salle : les soirs de premières la fréquentation fourmille de comédiens et comédiennes, ils ont le regard vif qui porte loin et le salut fraternel, avec une assiduité sans failles ils viennent soutenir et applaudir leurs copains. Alors que le pays gronde son mécontentement face aux réformes annoncées, ici personne ne discute et encore moins attend les directives gouvernementales pour décider l’âge de la retraite, il n’est pas question d’arrêter de jouer, jamais. A ce propos, le théâtre de la Place Charles Dullin tient sa programmation au plus près du temps qui passe, le sujet de « Fin de partie » est d’ailleurs très nécessairement inspirant. Dont acte.

    La pièce, écrite en 1957 par Samuel Beckett, est un huis-clos tragi-comique dont la savoureuse étrangeté littéraire traite de la dégradation des corps, de la fuite des esprits, de l’impotence des sentiments, et pas seulement… Cette inévitable et cruelle fin d’existence, Beckett l’attaque comme une énigme, il apporte des indices teintés d’humour noir, truffés de répliques corrosives, parfois tendres, en ne s’épargnant pas d’aller enquêter au fin fond de nos âmes, recoins sombres, affres et autres tourments.

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  • "En attendant Godot" à La Scala jusqu'au 8 avril

    alain françon,samuel beckett,eric berger,guillaume lévêque,andré marcon,gilles privat,antoine heuillet,la scala,en attendant godotEn 1996, c'est une claque ! Pierre Arditi est Vladimir, Marcel Maréchal est Estragon, Robert Hirsch est Pozzo, Jean-Michel Dupuis est Lucky, tous réunis sous la houlette de Patrice Kerbrat au Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées. Samuel Beckett a bondi d’entre les pages de mes lectures, plus vivant que jamais, la mise en scène et les interprétations données par chacun des comédiens restent figées dans ma mémoire pour cette production, impossible à dépasser...

    Cependant, depuis la semaine dernière sur le bord du boulevard de Strasbourg, la Scala affiche En attendant Godot.  Beckett reste irrésistible, et puis une mise en scène d’Alain Françon, une des vedettes du théâtre français, ne peut qu’éveiller l’interêt. En attendant Godot à La Scalacréé en juin dernier aux Nuits de Fourvièrepromet d’être un événement.

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  • « On n'est pas là pour disparaître » au Théâtre14 jusqu'au 18 février

    hélène thil,renaud lagier,loris lallouette,collectif rêve concret,théâtre de sartrouville et des yvelines-cdn,théâtre 14,on n’est pas là pour disparaître,Éditions gallimard,yuming hey,olivia rosenthal,alois alzheimer,rebecca meyer,justine emard,theatre,theatre14,marina handsC’est vraiment arrivé. Monsieur T. a tenté d’assassiner sa femme de cinq coups de couteau.

    Il ne s’explique pas, il ne s’excuse pas, il ne se souvient pas.

    L’expertise psychiatrique  conclue que l’homme âgé de 72 ans est atteint de la maladie d’Alzheimer. Il a eu une crise de démence violente, un symptôme rare.

    Selon l'OMS, 139 millions de personnes dans le monde seront atteintes pas la maladie de A. à l'horizon 2050. Alors que l'art-thérapie est entré dans les parcours de soins pour améliorer la vie des malades, les auteurs et artistes eux aussi se sont appropriés le sujet (comme par exemple les films : Still Alice, The father, ...) pour faire rayonner autrement leur lecture de la maladie, une nouvelle preuve du formidable pouvoir de résilience de la nature humaine.

      

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  • L’augmentation au Théâtre14 jusqu’au 21 janvier

    Georges Perec,Anne-Laure Liégeois,Olivier Dutilloy, Anne Girouard,theatre 14,l’augmentation,Production Le Festin "L’Augmentation" fut au départ écrite pour une fiction radiophonique puis jouée au théâtre dans une mise en scène de Marcel Cuvelier en février 1970. Obtenir un rendez-vous avec son supérieur hiérarchique pour lui réclamer une augmentation va au-delà de l’anecdote une fois qu’elle est passée par l’esprit de Georges Perec. Si ce n’est pas du cirque c’est un drame Shakespearien, et quand le rire ne vous empêche pas de reprendre votre respiration une sourde torture s’installe, sournoise. Car, c’est une chance pour vous, si le propos exploré par l’auteur ne vous interpelle pas sur un moment de votre vie. Dans l’écriture de Georges Perec il y a le monde dans son entier, une caricature de la sphère sociale et économique et en particulier du travail, dans une grande justesse avec des portraits de caractères d’une lucidité glaçante.
    Se jouant de la contrainte de la répétition, Georges Perec a la plume finement aiguisée, l’auteur se créé des ornières pour mieux sauter de côté, les difficultés semblent stimuler son imagination littéraire. Orphelin dès l’âge de sept ans, son père est tué en 1940 et sa mère est déportée trois ans plus tard, Perec est un familier du drame, le monde lui apparaît très nettement, tel qu’il est, très tôt. Pour « L’Augmentation », la géniale perspicacité de l’auteur, ce don pour observer le monde est élégamment assaisonnée d’un humour décapant et infiniment cynique.

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  • "Camus – Casarès, une géographie amoureuse" à la Piccola Scala jusqu'au 29 janvier

    jean-marie galey,teresa ovidio,elisabeth chailloux,franck thévenon,thomas gauder,sophie mayer,la piccola scala,maria casarès,albert camus,les justes,correspondances,theatre,cie châteaux en espagne,théâtre de la balance,beaubourg productionsL’accident de voiture qui arrache Albert Camus à la vie, le 4 janvier 1960, ne le sépare pas pour autant du monde. Son œuvre radicale, infatigablement révoltée et profondément humaniste cousue de poèmes, essais, pièces de théâtre, nouvelles, films et romans, occupe les programmes scolaires et bibliothèques jusqu’aux personnalités politique qui s’en inspirent tour à tour sans hésiter à s’en disputer allègrement l'héritage depuis plus de 60 ans. Mais, ce que l’on connaît peut-être un peu moins du Nobélisé, c’est l’amoureux qu’il fut. A 47 ans, la veille de sa mort, Albert Camus a trois femmes dans sa vie : Francine sa femme, pour laquelle il s’accusera toujours d’être la cause de la dépression dont elle souffre, MI sa plus récente maîtresse, mannequin chez Jacques Fath, et la comédienne Maria Casarès dit « l’unique », un amour ressuscité en 2017 grâce au recueil «  Correspondances 1944-1959 » (Gallimard, collection Blanche), sous l’impulsion d’une autre femme essentielle, Catherine la fille d’Albert Camus, qui consacre sa vie encore aujourd’hui à l’œuvre de son père.

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  • « DABADIE OU LES CHOSES DE NOS VIES » au Théâtre de l'Atelier

    theatre,chanson,cinema,sketch,theatre de l'atelier,jean-loup dabadie,clarika,maissiat,mathieu geghre,camille duchemin,emmanuel noblet,damien valade,anne laurin,guillaume prunevieille,maud heintzC'est une avalanche étourdissante. Michel Polnareff, Guy Bedos, Claude Sautet, Michel Piccoli, Romy Schneider, Yves Robert, Serge Reggiani, Régine, Claude Pinoteau, Mireille Matthieu, Claude François, Barbara, Julien Clerc, Johnny Hallyday, Jean-Paul Rappeneau, Jean Becker, Michel Sardou, Yves Montand, Dalida, Barbara, Jacques Dutronc, Johnny Hallyday, Isabelle Boulay – et j’en oublie - ont tous été traversés et souvent propulsés par la plume de Jean-Loup Dabadie. Des mots précieux, fragiles et  puissants, agiles comme des acrobates, mélancoliques ou comiques, en apparence légers et pourtant profonds.

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  • "Respire" à La Piccola Scala, jusqu’au 8 octobre 2022

    éditions koinè,sophie maurer,panchika velez,romane bohringer,bruno ralle,lucas jimenez,baloo productions,mia koumpan,la scala,la piccola scalaDans un couloir d’hôpital, une mère attend, une nuit durant. Elle espère, désespère, espère de nouveau que son enfant née quelques heures auparavant parviendra à respirer seule. Derrière la vitre qui les sépare, la mère parle à sa fille, pour tenter comme elle peut de l’attirer vers le monde des vivants. Une nuit durant, dans un couloir d’hôpital, une mère attend et vacille entre la rage et la supplique, en animal doutant de ses forces.
    Respire Sophie Maurer (éditions Koinè, 2020).

     

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  • "Huis clos" au Théâtre de l'Atelier jusqu'au 18 mars

    jean-louis benoit,marianne basler,maxime d’aboville,guillaume marquet,mathilde charbonneaux,antony cochin,brock,jean-pascal pracht,marie sartoux,emmanuel jurquet,jean-paul sartre,theatre de l’atelier,theatre,cequiestremarquableUn seul acte, efficace et foudroyant.

    Huis clos écrit par Jean-Paul Sartre en 1943 est une claque, née de l’existentialisme sartrien, qui atteint sa cible avec une exactitude bouleversante et une puissance indiscutable, raisons pour lesquelles cette pièce est celle la plus jouée de toute l’œuvre théâtrale de Sartre.

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  • "Un vivant qui passe" au Théâtre de l'Atelier, lecture de Sami Frey

    CLAUDE LANZMANN,UN VIVANT QUI PASSE,Sami Frey,Franck Thévenon,Vincent Butori,Théâtre de l’Atelier,shoah,Maurice Rossel,circ1943, Maurice Rossel, délégué du CICR (Comité International de la Croix-Rouge) visite le camp d’Auschwitz, l’échange avec le chef du camp est courtois. A la Kommandantur, les nazis sont « fiers de leur travail», Rossel aperçoit quelques baraquements, croise des groupes de prisonniers « israélites », maigres, tenues rayées et calotte sur la tête, ce sont leurs regards qu’il retient. Pour ce qui est des moyens d’extermination, il n’est témoin de rien, il n’a rien à en dire, rien à rapporter. Lui savait bien sûr que c’était « terrible », en Suisse personne n’ignorait que les prisonniers civils ne revenaient pas de ces camps, mais personne n’avait conscience de « la masse »… Près d’un an plus tard, Theresienstadt, ville forteresse au nord-est de Prague, une sorte de ghetto modèle, est sa prochaine étape. Rossel constate un traitement particulier et une organisation qu’il considère comme « privilégiée » dans ce camp Potemkine, une ville qu’il juge « presque normale ». C’est du théâtre, il l'admet, les nazis ont tout organisé pour sa venue, cependant il s’étonne de la docilité des « israélites »…

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  • "La Promesse de l'aube" par Stéphane Freiss au Poche-Montparnasse

    AFF-LA-PROMESSE-768x1152.jpgEst-il possible de trop aimer son enfant jusqu’à fantasmer son existence ? C’est la question que l’on se pose en quittant le Poche-Montparnasse. Pendant plus d’une heure, Stéphane Freiss fait revivre la délicatesse des lignes, vives et drôles, de La promesse de l’aube, le roman quasi autobiographique de Romain Gary. Évidemment, les presque 380 pages de l’édition de Gallimard parue en 1960, ne sont pas toutes livrées sur scène. Stéphane Freiss a choisi d’évoquer rapidement les jeunes années polonaises de Romain Gary, né en Lituanie en 1914, puis de s’attacher à son adolescence lors de ces années niçoises (dès 1928) alors que sa mère était gérante de l'Hôtel-Pension Mermonts, jusqu’à son départ à la guerre.

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  • "Une des dernières soirées de Carnaval" au Théâtre des Bouffes du Nord, et en tournée dans toute la France.

    une des dernières soirées de carnaval,theatre des bouffes du nord,carlo goldoni,myriam tanant,jean-claude penchena,actes sud-papiers,clément hervieu-léger,aymeline alix,erwin aros,louis berthélémy,clémence boué,jean-noël brouté,adeline chagneau,marie druc,charlotte dumartheray,m’hamed el menjra,stéphane facco,juliette léger,jeremy lewin,clémence prioux,guillaume ravoire,daniel san pedro      La profondeur des murs ocres du Théâtre des Bouffes du Nord transporte immédiatement à Venise, on imaginerait presque les reflets ondoyants de l’eau sur les façades des palais... Au 18ème siècle, les fêtes du Carnaval se succèdent sur plusieurs mois, entre Épiphanie et Carême, cette exubérance mondaine tente de dissimuler les conflits qui ensanglantent l’Europe. La Sérénissime qui orne les rives de la mer Adriatique lutte contre le déclin qui s’avance, ses faiblesses commerciales et politiques s’oublient derrière les masques.

    En 1761, Carlo Goldoni (cf. Les Jumeaux vénitiens) s’apprête à quitter Venise, Paris le réclame pour la Comédie-Italienne, il écrit une dernière pièce « Une des dernières soirées de Carnaval », une lettre d’adieu, quasi autobiographique, à la cité lacustre.

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  • PATRICK MILLE & FLORENT MARCHET : RELIRE ARAGON AU THEATRE DE LA GAITE MONTPARNASSE

    patrick mille,florent marchet,relire aragon,gait2 montparnasse,aragonAu Théâtre de la Gaité Montparnasse, dans une ambiance intimiste, de la poésie engagée et des textes concernés. Rares. Nous sommes ici en territoire privilégié. Patrick Mille et Florent Marchet ont créé un canevas ténu pour rattacher les mots aux notes et pour fondre et confondre les sentiments en mélodies. « Relire Aragon» - malgré la difficulté apparente de la poésie de l’intellectuel communiste le plus respecté - coule comme de l’eau parfois débordante de sentiments ou déferlante en vagues rageuses.

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  • Reprise de Shaman & Shadoc dès le 23 mars au Lavoir Moderne Parisien

    theatre,lavoir moderne parisien,guillaume orsat,shaman & shadoc,pierre margotExcellente et détonante comédie existentielle et solitaire en deux acteurs, une ombre et quelques tableaux, découverte en 2017 au Théâtre Essaïon.

    La reprise est annoncée en mars au Lavoir Moderne Parisien.

    "Shaman et Shadoc sont sur un banc. Sale endroit pour une rencontre. Qui est qui ? Qui veut quoi ? Deux solitudes, une ombre, des rongeurs. Et puis ces fantômes qui remontent à la gorge. Une fable tragico-immobilière à déguster entre noix et comté."   

    Réservation ICI   Lire l'article 

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  • ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse

    Grégori BAQUET,Alexandre BONSTEIN,Julie CAVANNA,Franck DESMEDT,Salomé VILLIERS,Jean-Philippe DAGUERRE,Caroline MEXME,Hervé HAINE,Aurélien AMSELLEM,Virginie H,petit montparnasse,Laurence POLLET-VILLARDParis, 1942. Le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs. Plus de 13 000 juifs sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv'. Joseph Haffmann fait quitter Paris à sa femme et ses enfants, puis il cède la direction de sa bijouterie à son employé, Pierre Vigneau. Haffmann demande à Vigneau de bien vouloir le cacher dans la cave en attendant que la situation se calme. Pierre Vigneau accepte, en échange il émet une étrange requête auprès de Joseph Haffmann...

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  • "Peintures des lointains" au Musée du Quai Branly jusqu’au 6 janvier 2019

    exposition,ange tissier,Émile bernard,gauguin,george catlin,musée du quai branly,peintures des lointains,matisse,jacques chiracDédié entièrement aux  arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, le Musée du Quai Branly - Jacques Chirac a ouvert ses portes en 2006. La structure résolument contemporaine aux lignes racées et efficaces de Jean Nouvel s'est depuis définitivement fondue sur les bords du très chic 7ème arrondissement. La mission culturelle du musée, voulue et soutenue ardemment par Jacques Chirac, est désormais incontournable. 

    L’entrée se fait par les jardins. Des murs ruisselants de lianes, des étendues de plantes hirsutes ou structurées, parfois dites invasives, sèche savane ou luxuriant jardin anglais aux inspirations asiatiques, font sentir que ce foisonnement végétal demeure maitrisé. D’élégantes installations luminescentes rythment le passage et interrogent sur la suprématie de la civilisation sur la nature. A moins que cela soit l'inverse.

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  • "Je ne suis pas une arme de guerre" jusqu'au 26 février au Petit Théâtre du Gymnase

    Zenel Laci,théâtre du gymnase,Sevdije Ahmeti,Anila Dervishi,je ne suis pas une arme de guerre,« Je ne suis pas une arme de guerre » est un projet collectif inspiré de la chronique tenue par Sevdije Ahmeti*, militante albanaise des Droits de l’Homme, durant la guerre au Kosovo. Aujourd’hui, le conflit a cessé au Kosovo, la jeune République fête ses dix ans cette année. En 2018, en Syrie, au Yémen, en Birmanie, en Ethiopie, … les civils sont les premières victimes des conflits, en particulier les femmes. Le conseil de l’ONU traite « de l’impact disproportionné et tout à fait particulier des conflits armés sur les femmes » (résolutions 1325 et 1820). Les violences sexuelles faites aux femmes sont utilisées comme une arme de guerre, sorte d’immonde rouleau compresseur qui marque pour l’éternité les «purifications ethniques».

     

     

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  • CARO / JEUNET jusqu'au 31 juillet 2018 à la Halle Saint-Pierre

    Affiche-DefV4-OKCMJNV2-692x1024.jpgAu pied de la Butte Montmartre,
    Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet sont chez eux. Le monticule grouillant surplombé de son gâteau crémeux leur doit bien ça depuis la naissance d’Amélie en 2001.
    La Halle Saint-Pierre abrite ce qui est « brut », « singulier », et « outsider », Caro et Jeunet s’inscrivent là, les récompenses et les séjours Hollywoodiens ne paraissent pas avoir corrompus l’énergie créatrice des deux artistes.

     

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  • "L’Interlope" jusqu’au 30 octobre au Studio-Théâtre de la Comédie Française

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    Pendant que le succès « Les Damnés » fait le plein de la salle Richelieu jusqu’en janvier 2017, « L’Interlope » au Studio-Théâtre démarre sur les chapeaux de roues. La saison de la Comédie-Française mise en œuvre par Eric Ruf commence très bien. A grandes enjambées, pour 2016/2017, le répertoire théâtral est fouillé du classique au contemporain, avec cette aisance d’équilibriste dont seuls les talents de cette Maison ont le secret.

    C'est au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, nichée au creux du Carrousel du Louvre, une discrète annexe très judicieusement aménagée où l’acoustique est notamment exceptionnelle ; en son sein vibre une matière protéiforme à chaque fois renouvelée, et, pour cette série dédiée à l’univers du cabaret, Serge Bagdassarian est à la conception et à la mise en scène pour faire émerger «L’Interlope».  

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  • Les lauréates du Paris des Femmes

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    Le Paris des femmes (4ème édition) est né de l'initiative de 3 personnalités du monde de la culture ayant pour point commun un rapport intime à la littérature et à l'écriture : Michèle Fitoussi, Véronique Omi et Anne Rotenberg.

    Durant trois jours, le Théâtre des Mathurins a mis en avant la création théâtrale au féminin, avec neuf auteurs contemporaines. Au programme cette année, trois pièces courtes par soir, d'une durée de 30 minutes chacune, et aussi, des rencontres avec les auteures, des débats et conférences.

    Les prix de l’édition 2016 du Paris des Femmes - qui a eu lieu les 8, 9 et 10 janvier dernier - ont été décernés.

    Voici la liste des lauréats : 

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  • À partir du 16 avril 2016, à la Grande Halle de la Villette : l'exposition James Bond 007, 50 ans de style Bond

    james bond 007,grande halle de la villette,ce qui est remarquable,spokojny consultingÀ partir du 16 avril la Grande Halle de la Villette accueille James Bond 007, l'exposition, 50 ans de style Bond réunissant plus de 500 objets originaux permettant une immersion dans l'univers esthétique de l'espion le plus célèbre du monde. 

    Aston Martin, costumes, gadgets, croquis, photos de tournages, et des pièces exclusives issues du tournage de Spectre notamment le costume de James Bond lors de la séquence d'ouverture "Dia de Muertos" à Mexico, le "Smart Blood Engine" tout droit sorti du département Q, la tenue que porte Oberhauser dans son repère au Maroc et l'anneau de Spectre ! 

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  • WE ARE BOWIE par le photographe Guillaume Bounaud

    Nous sommes tous Bowie, depuis ce lundi 11 janvier 2016, un peu perdus, presque orphelins. 

    En 1983, j'écoutais "Let's dance" sur mon walk-man. Lors de petites vacances chez mon oncle à côté de Biarritz, j'ai fouillé dans ses disques et j'ai découvert l'album "Rare" (1982. RCA). Je l'ai gardé avec moi, tout contre moi, et j'ai usé les sillons du somptueux "Amsterdam" (Brel/Shuman) en me demandant comment était-il possible qu'un chanteur anglais puisse avoir l'audace de se frotter à Brel ?
    Une douzaine d'années plus tard, il y a eu des concerts mais surtout ce show-case à l'amphithéâtre de l'Opéra Bastille, nous étions peut-être 200, une ambiance plutôt intime : 30 minutes de concert, pas une de plus, si proche, c'était dingue ! En fait, je crois que je n'ai rien écouté, trop préoccupée à renifler sa présence...

    Ces derniers jours, les témoignages des fans de Bowie parcourent la toile, les images, nos lectures et les ondes. Et puis, il y a des histoires d'amour aussi, des vrais, des histoires pour lesquelles les fans ont investi une partie de leur vie et leur talent. WE ARE BOWIE, la réalisation photographique de Guillaume Bounaud, est de cette trempe. 

    guillaume bounaud,we are bowie
    Family by Guillaume Bounaud

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  • « Les Voisins » au Poche-Montparnasse : des scènes de la vie ordinaire pour une pièce tout à fait extraordinaire !

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    « Ils s’appellent Laheu et Blason. Ils habitent deux maisons jumelles, ce dernier avec sa fille, l'autre avec son fils. Les deux maisons ont une terrasse commune. Un lien de voisinage, quand ça s’y met, on ne fait pas plus fort ; comme attache, c’est plus fort que le mariage, que l’amitié ou l’amour-passion ; et puis c’est autre chose.
    Il semble que rien ne puisse leur arriver, tellement ils sont bien calés dans leur microcosme, tous les quatre. Et puis il leur en arrive des masses. Le monde extérieur leur tombe dessus. C’est un tourbillon, une tempête qui dévaste, arrache tout, qui dresse les deux bonshommes l’un contre l’autre dans un égarement sans nom ; Alice et Ulysse, leurs enfants, on pourrait dire qu’ils s’accrochent, comme à un bout d’épave : s’engloutiront-ils ?
    Et puis, qui aurait pu le prévoir ? Le microcosme se recompose, le lien de voisinage se reforme, décidément il y a là quelque chose qui est plus fort que tout. Il suffit de dire ça et voilà qu’une nouvelle tornade... mais les choses cette fois tournent autrement. » 
    Michel Vinaver.

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  • Une histoire commence...

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  • Les 30 ans de la Géode = 30 films ! Du 7 avril au 30 juillet

     

    image003.jpgA l’occasion de son 30ème anniversaire, La Géode organise, du 07 avril au 05 juillet, un festival dédié aux documentaires d’exception dans les spectaculaires formats “pellicule 15/70 pour écran géant hémisphérique” et ”3D relief”.

    Pendant trois mois, les spectateurs auront l’occasion unique d’apprécier de trés nombreux films inédits. 

    Le festival présentera également une rétrospective des grands films qui ont marqué l’histoire de La Géode.

    Voyage à l’ère glaciaire, plongées en apnée avec les requins blancs, immersion dans les mondes invisibles, excursions à Madagascar avec les lémuriens… Ces films s’adressent à tous les publics et sont synonymes de découvertes et de sensations fortes.

    Au programme également, pour le plaisir des petits et des plus grands des week-ends thématiques : “spécial Dinosaures” (18/19 avril), “spécial Bestioles” (30/31 mai), “spécial Océans” (6/7 juin)

    Pendant le festival, le public décidera lui-même de la suite de la programmation de La Géode. Les spectateurs sont invités à noter les films afin de décerner “un prix du Public”. Le film primé sera à l’affiche de La Géode dès le mois d’octobre.

     

     LA GÉODE - 26 AVENUE CORENTIN CARIOU. 75019 PARIS - MÉTRO : LIGNE 7 - TRAMWAY : T3B - BUS : 75, 139, 150, 152 - ARRÊTS PORTE DE LA VILLETTE -

    INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS 

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  • Un cadeau :-) ! Un très beau Taschen pour ceux qui ont la chance de fêter leur anniversaire très prochainement : An American Odyssey de Marc Walter et Sabine Arqué

    Somptueux photochromes de la vie quotidienne et des paysages américains au tournant du XXe siècle

    taschen,An American Odyssey,Marc Walter,Sabine ArquéCe que Taschen nous dit : De l’Atlantique au Pacifique, des Rocheuses au tropique du Cancer, les paysages qu’offre l’Amérique du Nord sont aussi vastes que variés. Lacs aussi grands que des mers, forêts se dressant vers le ciel, plaines balayées par le vent, déserts brûlants, prodigieuses cascades, marais mystérieux, gigantesques rapides, canyon légendaire… la liste des caractéristiques naturelles du continent américain surprend autant qu’elle émerveille.

    Cet ensemble de photochromes et de cartes postales Phostint de la collection privée de Marc Walter a été produit, en couleur, par la Detroit Photographic Company entre 1888 et 1924. Il montre les paysages vastes et variés d’Amérique du Nord dans toute leur splendeur, ainsi que leurs habitants - Amérindiens, Afro-Américains, immigrants, cow-boys et chercheurs d’or. Des lieux mythiques tels que les saloons du Far West, les Chinatowns de New York et de San Francisco, ou encore Coney Island ou Atlantic City complètent ce panorama du siècle dernier.
     
    Grâce à un procédé photolithographique précédant de près de vingt ans l’autochrome, ces images ont permis au public de voir pour la première fois des photographies en couleur. Dégageant une impression de découverte et d’aventure, elles offrent un fabuleux voyage à travers l’Amérique du passé.

    Relié, avec pages dépliantes 29 x 39,5 cm, 612 pages € 150

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  • "Salaud, on t'aime" de Claude Lelouch, sur les écrans le 2 avril

    claude lelouch,cinéma,sandrine bonnaire,johnny halliday,eddy mitchellEntrer dans une salle de cinéma est comme embarquer sur un formidable vaisseau. Ses destinations inconnues, dessinées par l’ombre, la lumière et la couleur, invitent aux voyages, à des aventures fabuleuses, à des rêves inaccessibles ou à des fantasmes inavoués. Le voyage promet souvent, comme en littérature, de sublimer nos vies et d'apporter la nourriture, impalpable et nécessaire, à notre imagination.
    Cela n’est pas le cas pour tous les genres de cinéma, il y a aussi les films qui parlent de 'nous'. Du domaine de l'intime, avec ou sans pudeur, le décryptage s'étend parfois jusqu'aux confins de nos âmes. Il s’agit aussi d’une initiation au voyage, le trajet s’avère encore plus mouvementé que la traversée d’une page historique ou d’un conte fantastique. C’est le cinéma de Claude Lelouch, il raconte des histoires de vies, les nôtres ou celles d’à côté, mais aussi les siennes. Le réalisateur flirte parfois avec un certain réalisme, les petites histoires deviennent alors de grandes histoires, et il les raconte comme si elles étaient des fresques épiques. 

    Jacques Kaminsky a été passionné et absorbé par son métier de photographe tout au long de sa vie, peut-être au détriment de sa famille...  A l’aube de sa vie, il souhaite réunir ses filles dans un chalet de montagne dont il vient de faire l’acquisition.

    « Salaud, on t’aime » est réalisé comme un triptyque : un blanc, puis un noir, et enfin un gris. Le blanc, c’est la lumière, celle du soleil qui enflamme les sommets enneigés, et celle de l’amour qui transperce la pellicule à force de vouloir s’exprimer, se crier. Et puis, il y a le noir, la mort, froide. Ensuite, vient tout ce gris qui noie le propos, au cœur de l’hiver, un genre de polar...

    claude lelouch,cinéma,sandrine bonnaire,johnny halliday,eddy mitchellPour son chef d’oeuvre «A nos amours» Maurice Pialat avait découvert Sandrine Bonnaire, depuis la comédienne n’a pas changé, elle a mûri, elle a travaillé et elle a vécu, et rien n’a pu altérer l’incroyable lumière qui émane d’elle. Elle est libre, généreuse et d’une sincérité désarmante. En face d’elle, Johnny Halliday. Les  deux comédiens sont à match égal en terme de sincérité. Johnny se pose là, l’angle de la caméra est étroit pour celui qui sait conquérir l’espace des plus grandes scènes de spectacles, il semble ne pas savoir quoi faire de ce grand corps, alors il intériorise façon Brando. Lelouch fouille, archéologue des sentiments, il cherche, loin, le regard bleu de Johnny est un abîme. Magnifique. Tout cela donne le vertige.

    Tableau blanc. A cet instant, il ne faut pas chercher à savoir si le film est autobiographique ou pas, il faut apprendre à se détacher, à s’asseoir à table entre Johnny et Eddy, juste en face du sourire hypnotique de Sandrine, admirer les champs fleuris qui dévalent la montagne, faire raisonner la passionnata de cette famille qui en rappelle tant d’autres, et faire semblant de pactiser avec ces sœurs ennemies. Les rôles des sœurs sont partagés par de belles comédiennes, comme Irène Jacob ou la jeune Jenna Thiam, mais le scénario ne s’est pas appliqué à donner de l’importance à ces rôles. Avec son talent estampillé, Claude Lelouch vole des instants de vie en surprenant ses acteurs, il emmène le spectateur avec lui, très haut dans la montagne, et il livre, comme jetés en pâture au public, quelques fragments intimes. Où commence la fiction, où s’arrête la vie, peu importe, les premières pages de « Salaud, on t’aime » sont savoureuses.

    Tableau noir. La mort. Elle arrête tout, même l’émotion. Seule Sandrine Bonnaire regarde cette mort en direct, alors que pour les autres elle est comme un trait d’union maladroit entre deux films, la vérité s’en est allée. Deux films en un, c’est peut-être ça la dérive.
    Tableau gris. Un polar, je ne comprends pas, trop d’obscurité, un imbroglio de non-dits, difficile, trop long, abrupt comme les flancs de la montagne et sinueux comme ses routes...

    Pourtant, il y a le magnétisme de Sandrine Bonnaire, la sincérité de Johnny Halliday et cette scène magnifique, déjà mythique, entre Johnny et Eddy fredonnant devant le film d’Howard Hawks « Rio Bravo »… je garde ça, j’oublie le reste.

    Laurence Caron-Spokojny

    Pour en savoir plus  : Films 13

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  • Le Grand Livre d'Annie Leibovitz édité par Taschen : un ouvrage de la plus grande portraitiste contemporaine, un livre format SUMO à 2000 €

    Annie Leibovitz,Quincy Jones,taschen,... Des clichés célèbres comme John Lennon et Yoko Ono enlacés dans une dernière étreinte côtoient des portraits rarement publiés, parfois même inédits. Ses photos sont à la fois intimes et iconiques. Souvent imitée mais jamais égalée, Leibovitz multiplie les genres dans un style qui n’appartient qu’à elle. Célèbre pour ses portraits de groupe, elle les présente pour la première fois dans un format qui permet de les apprécier à leur juste valeur, la confirmant comme le maître incontesté du genre.

    (Annie Leibovitz et Quincy Jones)
       

    Le recueil de Leibovitz s’ouvre sur l’image en noir et blanc de l’hélicoptère de Richard Nixon décollant de la Maison Blanche après sa démission en 1974, suivie du portrait officiel de la Reine Élisabeth II dans un salon du Palais de Buckingham en 2007. Au fil des pages, les portraits d’acteurs, danseurs, comédiens, musiciens, artistes, écrivains, journalistes, athlètes et hommes d’affaires dessinent l’album de famille de notre temps où performance et pouvoir résonnent en écho comme les thèmes récurrents. Un livre complémentaire contient un essai écrit par Annie LeibovitzGraydon CarterPaul Roth et Hans Ulrich Obrist, ainsi que des notes explicatives sur chacune des 250 photos.

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