« Théâtre Libre », c’est peut-être plus chic que « Le Comedia », le nom interroge et laisse envisager des perspectives inattendues comme la programmation prochaine en mars des Fourberies de Scapin - une production hors-les-murs de La Comédie française dont la mise en scène est signée Denis Podalydès. Le Théâtre Libre est sur les bords du Boulevard de Strasbourg, (à moins que ce dernier soit bientôt renommé Boulevard d’Edouard Baer) et fait - malgré les grèves - un carton plein, depuis octobre 2019, avec The Opéra Locos. Illico presto ! A une semaine près je loupais ce délirant spectacle musical, plus que quatre représentations entre le 28 février et le 1er mars...
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Sheku Kanneh-Mason, violoncelle et Isata Kanneh-Mason, piano - au Théâtre des Champs-Elysées
Le 19 mai 2018, lors du mariage du prince Harry et de Meghan Markle, deux milliards de téléspectateurs, sans compter le gratin international qui y assistait, ont découvert le jeune violoncelliste Sheku Kanneh-Mason, il avait dix-huit ans. Auparavant en 2016, décrochant les BBC Youngs Musicians à Londres, son album «Inspiration» l’avait propulsé au 11ème rang du Top 20 UK Official Album Chart, dont notamment un bouleversant arrangement de No Woman no cry de Bob Marley qui a réalisé un million de flux le premier mois sur Spotify. Un nouveau record qu'il a lui-même battu avec le tout récent enregistrement du Concerto d’Elgar, avec Sir Simon Rattle et le London Symphony, dans les mythiques studios d’Abbey Road, à piocher dans les bacs depuis le 10 janvier 2020.
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Jos Houben dans « L’art du rire » à La Scala - prolongation jusqu'au 29 mai 2020
Sur la scène de La Scala, il déboule avec l’allure d’un charmant professeur de faculté, de ceux qui donnent envie de lire tous leurs livres une fois le cours terminé. Grand et fin, d’une élégance un peu gauche, Jos Houben rythme son propos par des confidences, démonstrations burlesques et discours sur la méthode - la méthode pour faire rire. Un sujet choisi comme un prétexte pour parler de l’humain. Fascinant. -
"La Promesse de l'aube" par Stéphane Freiss au Poche-Montparnasse
Est-il possible de trop aimer son enfant jusqu’à fantasmer son existence ? C’est la question que l’on se pose en quittant le Poche-Montparnasse. Pendant plus d’une heure, Stéphane Freiss fait revivre la délicatesse des lignes, vives et drôles, de La promesse de l’aube, le roman quasi autobiographique de Romain Gary. Évidemment, les presque 380 pages de l’édition de Gallimard parue en 1960, ne sont pas toutes livrées sur scène. Stéphane Freiss a choisi d’évoquer rapidement les jeunes années polonaises de Romain Gary, né en Lituanie en 1914, puis de s’attacher à son adolescence lors de ces années niçoises (dès 1928) alors que sa mère était gérante de l'Hôtel-Pension Mermonts, jusqu’à son départ à la guerre. Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer