Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Bollywood Superstars : histoire d’un cinéma indien » au Musée du Quai Branly, jusqu'au 14 janvier 2024.

« Avatar », un mot qui semble appartenir à un univers moderne et numérique est en fait un mot issu du sanskrit, un des langages les plus anciens du monde, il désigne une des métamorphoses ou incarnations sur Terre du dieu Vishnou… C’est fou ce que l’on peut paraître ignare à découvrir l’exposition « Bollywood Superstars : histoire d’un cinéma indien » du Musée du Quai Branly.

L’exposition arrive du Louvre Abu Dhabi où elle a été présentée jusqu’en juin  2023, la lumière qui est faite sur le 7ème art indien fourmille de richesses aussi insoupçonnées que surprenantes car somme toute, l’Inde est lointaine et mystérieuse.

 

La portée sociétale et économique du cinéma indien est totalement incomparable avec celles que nous connaissons en Occident, de l’Europe aux États-Unis, nos productions n’arrivent pas à la cheville de l’industrie cinématographique indienne (plus de 2000 films par an). Débutant par les théâtres d’ombres, les spectacles de lanternes magiques et de conteurs itinérants, jusqu’au cinéma muet des années 20, la scénographie du Quai Branly transporte le visiteur dans un voyage extraordinaire portant ses pas jusqu’aux danses effrénées des derniers blockbusters du cinéma indien. Ici, il est permis de danser, cela est même recommandé par d’amusantes projections vidéos qui permettent aux visiteurs de s’immerger totalement au sein des récits chorégraphiques. L’Inde fascine, championne toutes catégories de la résilience grâce au prisme de la culture populaire, on voudrait en savoir encore plus sur le langage gracieux des signes des mains, ces codes ancestraux qui permettent au plus démunis des peuples de communiquer par-delà les castes et les conventions sociales. Dans ces costumes et décors délirants, il y a aussi les regards fixes de ces acteurs, cette expressivité puissante née du divin qui impressionne la pellicule par son intensité. Véritables dieux vivants, on a bien compris que Brad et Matt ont de bien pâles figures à leurs côtés, les stars du moments sont adulées au plus haut telles des figures mythologiques aux pouvoirs extraordinaires. On en sort en dansant, avec l’envie d’orner ses bras de bracelets scintillants, de vite chercher comment visionner un bon blockbuster indien, une exposition à voir absolument, pour tous.

LC.

Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, EXPOSITIONS & MUSEES 0 commentaire Imprimer

Les commentaires sont fermés.