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  • Les Contes d'Hoffmann à l'Opéra Comique jusqu'au 5 octobre

    La production de l’Opéra du Rhin, créée le 20 janvier à Strasbourg, s’installe jusqu’au 5 octobre à l’Opéra-Comique, le chef d’œuvre d’Offenbach est mis en scène par Lotte de Beer, Pierre Dumoussaud est à la baguette.

    Avec un air songeur et les yeux brillants, on dit Les Contes, cela suffit pour se faire comprendre. Dans le plus bel opéra-bouffe du compositeur, le fantastique et le merveilleux rythment le livret de Jules Barbier, d’après la pièce écrite en 1851 avec Michel Carré initialement inspirée des contes de l’écrivain allemand Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. 

    Plus ou moins achevée, la partition des Contes est une œuvre posthume. Jacques Offenbach souffre de la goutte et d’insuffisance cardiaque, malgré son enthousiasme à terminer la plus grande œuvre de sa vie, il meurt à 61 ans Boulevard des Capucines, quinze jours après le début des répétitions, sur ces Grands Boulevards qu’il a tant aimé illustrer en musique. Quelques mois plus tard, le 10 février 1881, Les Contes se créé à l’Opéra-Comique dans une version pas tout à fait définitive, elle sera ensuite de nombreuses fois chahutée notamment par les recommandations écrites d’Offenbach. Il est supposé que les compositeurs Ernest Guiraud et Léo Delibes ainsi qu’Auguste Offenbach, le fils du compositeur, âgé de 18 ans, compléteront la partition tandis que Carvalho, le directeur de l'Opéra-Comique, y administrera quelques coupures.

    Les Contes d’Hoffmann est à Offenbach ce que « La Flûte Enchantée » est à Mozart, un épanouissement suprême pour un chef d’orchestre, un territoire infiniment vaste dont les multiples concepts sont inspirants pour un metteur en scène (sans compter l’inventivité inépuisable pour les décors et costumes), et pour les chanteurs lyriques les plus beaux airs du répertoire : la souplesse époustouflante du fameux air d’Olympia, la poétique Barcarolle, les duos poignants en cascade ou la partie très endurante pour ne pas dire héroïque du ténor (avec notamment l’air de Kleinsach), et bien d’autres… De cet opéra fantastique en cinq actes, nombreux s’y sont frottés, les plus grands chefs (Ozawa, Tate, Nagano, Nelson,…), les plus grands metteurs en scène (Chéreau, Béjart, Carsen…) jusqu’aux stars du lyrique (Gedda, Domingo, Alagna, Van Dame, …) ; impossible de ne pas oublier la création de Polanski en 1992 avec Nathalie Dessay ou la plus récente version mise en scène par Robert Carsen à l’Opéra Bastille (2020).

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  • "Soulages, une autre lumière" Musée du Luxembourg jusqu'au 11 janv. 2026

    L’art de l’après-guerre est un art de ruptures : matières, formes, frontières, intentions et inspirations nouvelles. La société, la politique et l’économie, soit l’ensemble de la culture humaine se reflète dans l’art, un courant puissant nait, ses effets se répercutent encore aujourd’hui sous toutes les formes plastiques, littéraires ou encore scéniques. Pierre Soulages s’y inscrit, il est même en tête de file. Ses peintures, connues par le plus grand nombre (du moins je l’espère) s’imposent chez les plus grands galeristes autant que dans les plus grands musées du monde. Pour celui qui dès l’âge de 30 ans est célébré dans les plus importants musées new-yorkais, et est devenu l'artiste français contemporain le plus cher aux enchères au début des années 2000, le Musée du Luxembourg a choisi de réunir les œuvres du Maître sur papier marouflé ou pas, bristol ou tissé, mat ou brillant, réalisées dès 1946 et jusqu'aux années 2000, 130 oeuvres au total.

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  • "An Irish story" à La Scala jusqu’au 5 octobre

    Ne croyez pas ce que l’on vous dit, Kelly Rivière n’est pas « seule-en-scène » dans An Irish story, elle incarne plus d’une vingtaine de personnages et c’est absolument remarquable ! De son mystérieux grand-père qui a pris un jour la clef des champs et qu’elle n’a donc jamais rencontré, Kelly Rivière - dit Ruisseau pour l'occasion- en fait toute une histoire, un drame familial qu’elle dépatouille avec agilité et malice.

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