C’est un syndrome très français qui a la peau dure : quand un comédien ou une comédienne commence à plaire au public, les salles de spectacle et les médias en usent et en abusent. Il en est de même pour les auteurs. Florian Zeller est en tête de liste ces dernières années, sans compter ses pièces en tournée, l’auteur cumule les affiches à Paris avec Le mensonge au Théâtre Edouard VII, L’Autre au Poche-Montparnasse et L’Envers du décor au Théâtre de Paris.
« Mais il ne doit pas vraiment avoir la maladie d’Alzheimer pour arriver à se souvenir d’un si long texte ? » : tout est dit. Cette phrase incroyablement naïve citée par ma voisine de rang, hier soir au Théâtre Hébertot, donne la mesure du talent du plus grand acteur français, aujourd’hui inégalé, celui de Robert Hirsch, et définit aussi la juste et raffinée écriture de Florian Zeller (déjà sa septième pièce écrite).