De sa carrière on connaît les succès, les déboires, les tumultes et les passions. De son tempérament, on devine la simplicité, la gentillesse et l’enthousiasme. Les Français (et le monde) se sont appropriés le bonhomme aux yeux rieurs aussi naturellement qu’il a fait sienne la marinière bleue et blanche, son emblème, sa signature reconnaissable.
Jean Paul Gaultier, sans tiret s’il vous plaît, a mis des jupes aux hommes, ou plutôt il a extirpé l’homme moderne de son éternel habit qui n’avait évolué jusqu’alors qu’en se débarrassant de pièces : plastrons, manchettes et autres gilets. Une démarche pas si désinvolte, militantisme sans en avoir l’air, révolutionnaire là où on s’y attend le moins. Sur la scène mythique des Folies Bergère, Jean Paul Gaultier fait son show, un Freak Show.
Lors du festival d’Edimbourg en 1991, STOMP voit le jour sous l’impulsion de Luke Cresswell et Steve McNicholas. Après plus de 53 pays visités, à New-York depuis 22 ans et à Londres depuis 13 ans, cinq troupes se partagent le Monde et l’une d’elles est jusqu’au 24 décembre aux