C’est une lutte, non pas contre les autres mais contre soi. J’ai toujours pensé qu’il ne faut pas trop chercher à connaître les gens de la même façon qu’il ne faut pas trop chercher à comprendre une œuvre d’art, le ressenti suffit. Je ne veux pas être déçue, je ne veux plus être déçue, c’est la raison. A trop vouloir comprendre, on se fait mal. C’est la philosophie contradictoire de ceux qui souhaitent justement aller voir au fond des êtres, au fond des choses. Thomas Bernhard est un allié précieux comme quand il écrit/crie sa haine de la famille tout en avouant son impossibilité de vivre sans elle. « Maîtres anciens » sous-titré « Comédie », est l’avant-dernier roman (septembre 1988 /éditions Gallimard, Prix Médicis) de l’écrivain autrichien.
nicolas bouchaud
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« Maitres anciens » jusqu’au 23 décembre au Théâtre 14
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Dom Juan de Jean-François Sivadier au Théatre de l'Odéon, jusqu'au 4 novembre 2016
Au Théâtre de l'Odéon, le metteur en scène Jean-François Sivadier fait tout ce qui se fait déjà et ce qui a déjà été vu : il crée une amusante complicité entre le public et ses comédiens, fait chanter son Dom Juan sur des accents Soul music (un entracte suggéré très divertissant), désarticule l’envers et l'endroit du décor, dénude tout entier son héros, jonche la scène d’amas divers, … Jusque là tout va bien, les aficionados du 'Théâtre subventionné', et de mise en scènes contemporaines, ont un os à ronger. Mais, le talent de Jean-François Sivadier ne s’arrête pas là.