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théâtre du petit montparnasse

  • La très belle pièce "LES VAISSEAUX DU COEUR" est annoncée au moins jusqu'à fin mai au Théâtre du Petit Montparnasse !

    serge riaboukine,benoîte groult,jena-luc tardieu,les vaisseaux du coeur,josiane pinson,théâtre du petit montparnasseGeorge sans ‘s’ - son nom inspiré par George Sand, annonce déjà la couleur - est une parisienne, raffinée et cultivée. Gauvin - dont le nom héroïque est emprunté à un des chevaliers de la table Ronde - est un marin pêcheur, simple et rustre. 
    Entre ces deux héros, l’histoire d’amour se noue et se dénoue au rythme des pêches. L’amour partagé est passionné. Mais l’harmonie n’est pas au goût du jour, les contraintes sociales et culturelles enchaînent les amants et les contraignent à quelques rendez-vous entre Paris et des rives exotiques… Lire l'article ici

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  • Une virée à Buenos Aires avec Alfredo Arias

    théâtre du petit montparnasse,alfredo ariasWoody Allen, Copi, le Mîme Marceau, Frederico Fellini, Charlie Chaplin,… et puis, il y a Alfredo Arias. Le plus parisien de tous les argentins signe là, avec ces deux spectacles « Buenos Arias » au Théâtre du Petit Montparnasse, une page d’élégance et d’humour, très personnelle.

    Pour le premier spectacle, le music-hall étend son large répertoire, à la fois burlesque et charmant, grâce aux puissantes chanteuses, danseuses et actrices : Alejandra Radano et Sandra Guida. Les spectateurs fondent, les timbres jazzy et parfois rock, viennent se frotter langoureusement aux accents tragiques du tango. Pour le second, Antonio Interlandi et Alfredo Arias rejoignent ces deux grandes artistes, pour un conte fantastique endiablé qui retrace en partie l’histoire du cinéma argentin.
    L’œil vif d’Alfredo Arias sur l’Argentine est plein d’ironie, lucide mais toujours tendre. Son univers résolument kitsch, les axes chorégraphiques choisis et les costumes de Pablo Ramirez font penser, sous une apparente simplicité, aux photos hautement sophistiquées de Pierre et Gilles.
    Cet homme-là peut tout dire, il éveille la curiosité, aiguise la critique et nourrit les sens ; sans en avoir l’air, avec délicatesse, le message est délivré. En fait, Alfredo Arias a le don du bonheur ; il écrit avec un autre vocabulaire, par exemple celui pour lequel le mot « nostalgie » prendrait un sens résolument positif. 

    En quittant la salle, les vibratos chaleureux raisonnent encore, l’envie d’entraîner un tango fourmille dans les jambes, les répliques efficaces des acteurs affûtent l’esprit, un billet d’avion pour Buenos Aires serait une bonne idée... Alfredo Arias est définitivement un artiste envoûtant.

    Laurence Caron-Spokojny

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