L’amour a le talent d’unir ceux que tout oppose, et souvent à des moments totalement inattendus, c’est ce que souhaite nous dire l’auteur Alexeï Arbuzov.
Rodion est médecin, il est un homme sérieux. Une nostalgie douloureuse a ralenti sa vie, les émotions nouvelles ne peuvent plus l’atteindre, la souffrance du passé l’empêche d’avancer, de voir un peu plus loin... Il y a comme une chape de plomb posée sur le fil de sa vie.
Lidia est une ancienne artiste de cirque. Rêvant de ce qu’elle a été et de ce qu’elle aurait pu être, elle échappe à la réalité par son caractère fantasque. Ré-enchantant le passé autant que le présent, elle sublime le temps qui passe. Ils se rencontrent, ils se fuient puis se cherchent.
La genèse : 1939-1945, la guerre. Alors que les hommes sont au front, les femmes travaillent, elles font tourner l’économie du pays. Dans les usines et les bureaux, elles s’activent pour que notre société ne s’effondre pas malgré le chaos. Cette nouvelle, et courte, « indépendance » a du goût, celui de la liberté.