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  • "Hôtel des deux Mondes" au Théâtre Rive-Gauche

    hôtel des deux mondes,laurence caron,bric-emmanuel schmittJ’aime le Théâtre d’Eric-Emmanuel Schmitt. D’ailleurs ses succès se bousculent, je marque une préférence pour « Le Visiteur », « Les Variations énigmatiques » ou plus récemment « La trahison d’Einstein » avec le formidable Jean-Claude Dreyfus... Le Théâtre d’Eric-Emmanuel Schmitt est d’un genre particulier, son genre à lui, entre Comédie et Drame bourgeois frôlant parfois le Théâtre de l’Absurde, l’auteur a l’adroite manière de s’adresser à un public extrêmement large. Des sujets très graves sont traités avec la naïveté apparente et la tendresse des brèves de comptoir, le ton semble toujours léger mais le questionnement est profond et existentiel. C’est une réflexion sérieuse qui ne se prend pas au sérieux, le texte garde toujours suffisamment de coquetterie pour prendre l’air d’un divertissement savoureux. La recette est d’une efficacité redoutable.

     

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  • "Libres sont les papillons" au Théâtre Rive-Gauche

    vz-157347B2-BBF9-475F-8BE2-DE3A37D9DA6B.jpegLa pièce de Broadway, Butterflies are free, de l'auteur américain Léonard Gershe récompensé en 1973 par un Writers Guild of America Award, semble vouloir prolonger son succès à Paris...

    Quentin (Julien Dereims) vit dans un studio du quartier de Barbès à Paris, il est musicien. Sa voisine, Julia (Anouchka Delon) est une comédienne en devenir. La mère de Quentin (Nathalie Roussel), écrivaine et bourgeoise de Neuilly, souhaite protéger son fils des femmes, de la vie...

    C'est une tradition, les pièces dites "de boulevard" ornent les frontons des Théâtres Privés Parisiens, ceux du 9ème arrondissement mais aussi ceux de la rue de la Gaité  ; c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit d’une pièce avec une mise en scène sans surprise, mais efficace, de Jean-Luc Moreau, et, avec une adaptation sans surprise aussi, mais aussi efficace, d’Eric Emmanuel Schmitt. 

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  • Pour porter un regard, à la fois un regard scientifique et humaniste, sur Albert Einstein et son siècle : deux géants, Francis Huster et Jean-Claude Dreyfus

    jean claude dreyfus ce qui est remarquable.pngEn 1934, Albert Einstein a fui l’Allemagne nazi, il est réfugié aux USA, à Princeton. A 55 ans, le lauréat du Prix Nobel de Physique rencontre, sur les rives d’un lac du New Jersey, un vagabond, écorché vif par la disparition de son fils sur le champ de bataille en 1918… 
    Les deux personnages, dont la relation se nourrit d’échanges intellectuels, souvent houleux, font croître peu à peu une véritable amitié.

     

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  • De l'Ultima Récital "Best musical show, Molière nineteen ninety-nine" à Miss Carpenter "Best actrice, Oscar nineteen sixty-seven"

     

    miss carpenter,marianne james,théâtre rive gauchePerformeuse avant-gardiste, de la pointe des cheveux jusqu’aux bouts des ongles, Marianne James crée, incarne. Schizophrène imperturbable, la diva invente et mesure ses déplacements magnifiés dans l’instant, elle est un spectacle à elle seule. Dans la même veine que « Le Quatuor », la cantatrice extravagante a su, avec son personnage de Maria Ulrika Von Glott, faire voler en éclats les frontières entre les genres artistiques, mêlant adroitement art lyrique et burlesque. Musicienne de jazz, et Premier Prix de chant du Conservatoire National de Musique de Paris, Marianne James triomphe sur scène (le cultissime "Ultima Récital", Molière du meilleur spectacle musical en 1999), anime et argumente avec brio des émissions de télévision, s’échappe un temps pour s'exprimer sur les planches des théâtres, interprète, chante, enregistre, elle s’éclate ; brillamment, la comédienne sait tout faire jusqu'au stylisme d'une ligne de vêtements. 

    Elle est aujourd’hui au Théâtre Rive Gauche, elle est Miss Carpenter.

    miss carpenter,marianne james,théâtre rive gaucheMiss Carpenter se voit toujours l'actrice belle et admirée qu'elle était au milieu du XXème siècle. Mais le temps et ses outrages - et surtout la crise et les huissiers - l'obligent un jour à sortir la Jaguar pour aller décrocher un rôle...
 Mais les auditions s'enchaînent au rythme des refus et des humiliations... Comment retrouvera-t-elle la flamme qu'elle dit avoir laissée à Hollywood ? Le succès sera-t-il à nouveau au rendez-vous ?

    Marianne James ne veut pas faire comme les autres, elle s’applique à échapper à toutes les formes d’étiquettes que l’on voudrait lui coller, elle a raison. Pourtant sa Miss Carpenter, sorte de caricature d’égérie gay, entre show girl et meneuse de revue, peine à exister ce soir là rue de la Gaité.


    Le Théâtre Rive Gauche est complet, le public est chaleureux et s’esclaffe aux moindres gestes de la diva. C’est fou comme on l’aime, et comme nous sommes tous heureux de la retrouver. L’artiste renoue avec un jeu de clown qu’elle manie avec aisance. Facétieuse et charmeuse, elle entraîne à sa suite trois compagnons talentueux, entre la comédie musicale et les grandes heures de l’opérette, Pablo Villafranca, Romain Lemire et Bastien Jacquemart se manifestent élégamment, il jouent, dansent et chantent ; le tableau paraît parfait.

    Mais Marianne James trépigne, l'espace scénique semble étriqué, les décors sans saveur ; je me rassure en constatant que personne ne semble s’en apercevoir. Quelques dérapages grossiers, inutiles, heurtent l’imaginaire, les costumes manquent d’allure, et l’histoire... Les clichés se succèdent alors qu'ils sont truffés de bonnes idées (la sonnerie du téléphone, le slogan des Oscars, le chien Marylin…) : ce n’est pas assez ou bien c’est trop.
    Entre cabaret comique et parodie, Marianne James nous émeut et nous faire rire malgré l'exigüité de l’écrin, elle est émouvante, passionnée, et, terriblement abandonnée par tout ce qui devrait la mettre en valeur. 
Le rythme des scènes marqué par un son disco (pas très original) porte le spectacle à son terme : déchaînement d’applaudissements. Tant mieux, les gens sont contents, ce public de « La Nouvelle Star » n’a certainement pas vu Marianne James sur la scène de la Pépinière Opéra (
    Ultima Récital), il y a presque 20 ans. En 1994, Marianne James m'a fait comprendre que sur scène tout était possible.

    Marianne James est une artiste nécessaire, indispensable à notre époque, à l’avenir il s’agirait d’en prendre soin. Laurence Caron-Spokojny

    De Marianne JAMES et Sébastien MARNIER - Mise en scène d’Éric-Emmanuel SCHMITT et  Steve SUISSA - Du mardi au samedi, en alternance, soit à 19h, soit à 21h, et matinée le dimanche à 17h30

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