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george gershwin

  • Racines à l'Opéra Bastille jusqu'au 10 novembre

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    Échappant aux grèves, Giselle d'après Jean Coralli et Jules Perrot, l’emblématique ballet classique toujours très attendu, a lancé la saison danse de l’Opéra National de Paris à Garnier. Ce Giselle a été monté par le regretté Patrice Bart en 1991, avec Eugène Polyakov. Après avoir été une étoile de la scène et dansé tous les rôles du répertoire jusqu'aux créations de Serge Lifar, Roland Petit, MacMillan ou Noureev, Patrice Bart a rejoint les étoiles de la voie lactée. Maître de Ballet en 1987 et "associé à la direction de la danse" de 1990 à 2011, il a passé plus d'un demi-siècle à l'Opéra National de Paris. On lui doit aussi des chorégraphies pour le Staatsoper de Berlin (Don QuichotteLe Lac des cygnes, ..), pour l'Opéra de Paris (CoppéliaLa Petite Danseuse de Degas) et pour le Ballet du Bayerische Oper de Munich (La Bayadère).

    photo : Patrice Bart, lors d'une répétition pour Coppélia dont il est le chorégraphe.
    Paris, Palais Garnier, 24 avril 1996.

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  • "Le pianiste aux 50 doigts", Pascal Amoyel est jusqu'au 17 décembre 2023 au Théâtre Montparnasse

    Chaque jour, je le constate. Fréquemment, j'apprends même à des personnes -pourtant de milieux très privilégiés- que "la musique est un métier" qu'il est possible d'en vivre, que les études sont ardues et longues... Cette affirmation laisse toujours un air dubitatif à mon interlocuteur, c'est un peu désespérant. La France n’est pas un pays pour la musique, il y a un vide intersidéral dans l'éducation, par conséquent les musiciens et les compositeurs y sont plutôt mal logés et rarement mis à l’honneur. A vous, public, de lever ce voile obscur en découvrant vite le spectacle de Pascal Amoyel. Entre ces lignes, nous l'avions déjà vivement applaudi lors de son spectacle au Ranelagh en 2019 "Looking for Beethoven". L'artiste est complet, pianiste, compositeur, comédien, il a eu ses Premiers Prix de Piano et de Musique de chambre au Conservatoire national de musique de Paris, il est Lauréat de la Fondation Menuhin et de la Fondation Cziffra, Premier Prix du Concours International des Jeunes Pianistes de Paris, et récompensé par les Victoire de la musique, Grand Prix de disque de Varsovie, Gramophone, Cannes Classical Awards, ffff de Télérama, Diapason d’Or de l’année, «Choc» du Monde de la Musique, 10 de Classica, Grand Prix annuel de la critique allemande … et j’en passe et des meilleures. Je vous laisse googliser et stalker, la liste de son palmarès est trop longue pour y figurer ici. Car, quand on a la chance d’avoir un artiste français qui sache sortir des grandes salles de concert et du carcan feutré de la musique classique, une camisole historique pour laquelle la révolution française n’a rien changé remontant certainement aux temps où l’Église et les rois en étaient les principaux mécènes, il ne faut surtout pas le louper ! 

    Son spectacle, « Le pianiste aux cinquante doigts » présenté au Théâtre Montparnasse est un régal, un moment de grâce qui éveille (ou élève) l’oreille, l’humour, la tendresse et l’amour. Oui, car pour bien faire il faut d’abord aimer et c’est de cet amour immodéré pour la musique, salvatrice même aux pires périodes de la vie, dont il est question.

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    Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, SCENES 0 commentaire Imprimer