L’auteur contemporain Henry Naylor l’a écrit et le crie dans le monologue « Mon ange » au Théâtre Tristan Bernard. La très jeune et belle comédienne Lina El Arabi disparaît dans son personnage, une jeune fille syrienne qui choisit de résister face à Daech.
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"Réparer les vivants" au Petit Saint-Martin
Envisager l’adaptation, la mise en scène et l’interprétation d’un « seul en scène » issu d’un roman -qui a été unanimement salué par la critique et qui a raflé près d’une dizaine de prix littéraires- pourrait-être considéré comme une chose gagnée d’avance ou au contraire très casse-gueule… Lorsqu’il s’agit de « Réparer les vivants », phrase empruntée à Tchekov dans Platonov, par Maylis de Kerangal pour titrer son roman : la tâche semble rude, complexe. Le sujet évoque une transplantation cardiaque, rien que ça !
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Novecento au Théâtre Montparnasse
Au Théâtre Montparnasse, André Dussollier est épatant. Il ne danse pas, il joue un danseur. Il n’est pas musicien, il joue de la musique. En fait, il s’amuse tout le temps depuis le Conservatoire, en passant par la Comédie Française, André Dussollier s’éclate ! Passer sa vie à « jouer » c’est certainement la raison de ce regard qui pétille, ce sourire scotché, cette allure adolescente et cet entrain si communicatif.
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Solstice par la compagnie Blanca Li au Théâtre National de Chaillot, jusqu'au 13 octobre
Peut-être que Blanca Li a le même sentiment : la création chorégraphique a atteint ses limites. L’invention même du mouvement commence à se cogner aux quatre coins du corps humain, il est de plus en plus fréquent d’avoir cette sensation comme si l’histoire se répètait un peu trop souvent en matière de danse contemporaine… La chorégraphe Blanca Li est différente, elle part au delà du mouvement, ne craignant pas d’abolir les frontières entre les genres, elle permet à la danse contemporaine de franchir les obstacles élitistes dressés par les aficionados du genre : « Solstice » à Chaillot le démontre à nouveau.
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L’Avare par le Grenier de Babouchka au Théâtre le Ranelagh
Avec Cyrano et Le Cid, la troupe du Grenier de Babouchka nous a déjà régalé en ces lieux, pour cette fois il s’agit de l’Avare. Les pièces de Molière sont souvent jouées et reprises à toutes les sauces pourtant pour qui ne connaît pas les cinq actes, ou bien au contraire souhaite s'en délecter à nouveau, de cette comédie de caractère à la partition endiablée, cet Avare proposé au Théâtre le Ranelagh est idéal.