C'est une avalanche étourdissante. Michel Polnareff, Guy Bedos, Claude Sautet, Michel Piccoli, Romy Schneider, Yves Robert, Serge Reggiani, Régine, Claude Pinoteau, Mireille Matthieu, Claude François, Barbara, Julien Clerc, Johnny Hallyday, Jean-Paul Rappeneau, Jean Becker, Michel Sardou, Yves Montand, Dalida, Barbara, Jacques Dutronc, Johnny Hallyday, Isabelle Boulay – et j’en oublie - ont tous été traversés et souvent propulsés par la plume de Jean-Loup Dabadie. Des mots précieux, fragiles et puissants, agiles comme des acrobates, mélancoliques ou comiques, en apparence légers et pourtant profonds.
emmanuel noblet
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« DABADIE OU LES CHOSES DE NOS VIES » au Théâtre de l'Atelier
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"Réparer les vivants" au Petit Saint-Martin
Envisager l’adaptation, la mise en scène et l’interprétation d’un « seul en scène » issu d’un roman -qui a été unanimement salué par la critique et qui a raflé près d’une dizaine de prix littéraires- pourrait-être considéré comme une chose gagnée d’avance ou au contraire très casse-gueule… Lorsqu’il s’agit de « Réparer les vivants », phrase empruntée à Tchekov dans Platonov, par Maylis de Kerangal pour titrer son roman : la tâche semble rude, complexe. Le sujet évoque une transplantation cardiaque, rien que ça !