Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

théâtre 14

  • Du rêve que fut ma vie, de Camille Trouvé et Brice Berthoud, au Théâtre 14

    theatre 14,Camille TROUVÉ,Brice BERTHOUD,Fanny LASFARGUES,Brice BERTHOUD,Jonas COUTANCIER,Saskia BERTHOD,Marina COUSSEAU,Séverine THIEBAULT,Magali ROUSSEAU,CDN de Normandie-Rouen,Les Anges au Plafond,Equinoxe Scène nationale de Châteauroux,Quinconces, l'Espal,Scène nationale du MansLes possibilités créatives qu’offre une scène de spectacle sont infinies… Camille Trouvé et Brice Berthoud font partis de ceux qui ont l’intelligence et la générosité de le rappeler. Orchestrant le Centre Dramatique National de Normandie-Rouen depuis octobre 2021, le duo s’est donné pour mission de croiser les disciplines artistiques et, grâce à l’impulsion toujours très innovante du Théatre 14, il entre dans Paris pour nous offrir un aperçu de leur univers avec la compagnie Les anges au plafond.

    Elles ont en commun leur prénom, mais pas seulement…

    Camille Trouvé est comédienne, marionnettiste et plasticienne, bref le mot artiste englobe pour elle au moins tout cela si ce n’est plus. Passionnée par Camille Claudel, après Les Mains de Camille portant sur l’enfance de l’artiste, Camille Trouvé explore la correspondance de la sculptrice. Ce sont des lettres abandonnées à Rodin, des confidences désespérées à son agent, des critiques confiées aux marchands d’art, des suppliques adressées à sa mère ou à son frère, des échanges épistolaires sincères, émouvants et parfois drôles et qui pour la plupart n’ont jamais atteint leurs destinataires. De douloureux écrits, un destin tragique...

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, SCENES 0 commentaire Imprimer
  • « On n'est pas là pour disparaître » au Théâtre14 jusqu'au 18 février

    hélène thil,renaud lagier,loris lallouette,collectif rêve concret,théâtre de sartrouville et des yvelines-cdn,théâtre 14,on n’est pas là pour disparaître,Éditions gallimard,yuming hey,olivia rosenthal,alois alzheimer,rebecca meyer,justine emard,theatre,theatre14,marina handsC’est vraiment arrivé. Monsieur T. a tenté d’assassiner sa femme de cinq coups de couteau.

    Il ne s’explique pas, il ne s’excuse pas, il ne se souvient pas.

    L’expertise psychiatrique  conclue que l’homme âgé de 72 ans est atteint de la maladie d’Alzheimer. Il a eu une crise de démence violente, un symptôme rare.

    Selon l'OMS, 139 millions de personnes dans le monde seront atteintes pas la maladie de A. à l'horizon 2050. Alors que l'art-thérapie est entré dans les parcours de soins pour améliorer la vie des malades, les auteurs et artistes eux aussi se sont appropriés le sujet (comme par exemple les films : Still Alice, The father, ...) pour faire rayonner autrement leur lecture de la maladie, une nouvelle preuve du formidable pouvoir de résilience de la nature humaine.

      

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Imprimer
  • L’augmentation au Théâtre14 jusqu’au 21 janvier

    Georges Perec,Anne-Laure Liégeois,Olivier Dutilloy, Anne Girouard,theatre 14,l’augmentation,Production Le Festin "L’Augmentation" fut au départ écrite pour une fiction radiophonique puis jouée au théâtre dans une mise en scène de Marcel Cuvelier en février 1970. Obtenir un rendez-vous avec son supérieur hiérarchique pour lui réclamer une augmentation va au-delà de l’anecdote une fois qu’elle est passée par l’esprit de Georges Perec. Si ce n’est pas du cirque c’est un drame Shakespearien, et quand le rire ne vous empêche pas de reprendre votre respiration une sourde torture s’installe, sournoise. Car, c’est une chance pour vous, si le propos exploré par l’auteur ne vous interpelle pas sur un moment de votre vie. Dans l’écriture de Georges Perec il y a le monde dans son entier, une caricature de la sphère sociale et économique et en particulier du travail, dans une grande justesse avec des portraits de caractères d’une lucidité glaçante.
    Se jouant de la contrainte de la répétition, Georges Perec a la plume finement aiguisée, l’auteur se créé des ornières pour mieux sauter de côté, les difficultés semblent stimuler son imagination littéraire. Orphelin dès l’âge de sept ans, son père est tué en 1940 et sa mère est déportée trois ans plus tard, Perec est un familier du drame, le monde lui apparaît très nettement, tel qu’il est, très tôt. Pour « L’Augmentation », la géniale perspicacité de l’auteur, ce don pour observer le monde est élégamment assaisonnée d’un humour décapant et infiniment cynique.

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Imprimer
  • Charles Berling met en scène "Dans la solitude des champs de coton" au Théâtre 14

    theatre 14,charles berling,léonie simaga,alain fromager,massimo troncanetti,marco giusti,sylvain jacques,roxana carrara,frank michelettiC'est un texte mythique. Créée en février 1987, au Théâtre des Amandiers dans une mise en scène de Patrice Chéreau, avec Laurent Mallet et Isaach de Bankolé, la pièce Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès (1985) est entrée dans le répertoire du théâtre contemporain.

    En ce très chaud mois de juin, sur les planches du Théâtre 14, dans un monde crépusculaire, terriblement proche, des monologues se cousent  entre un dealer et son client. Empêtrés dans leurs désirs et empêchés par leurs angoisses, le flot de propos est remuant, perturbant, heureusement interrompu par de longs silences, nécessaires – sophistication extrême - pour laisser le temps aux spectateurs vaincus de se remettre des séries d’uppercuts envoyées par l’auteur. Les verbes forts de Koltès, puissamment jetés en pâture à nos esprits avides de savoir, révèlent ce qui ne peut-être dit qu’ici, sur ces planches, à moins que cela soit lu. Alors que la situation appartient au registre du quotidien, presque anodine, nos interrogations muettes sont criées, hautes et fortes, nos hontes, nos désarrois, nos peurs, dévoilés. Koltès est un traducteur de l’époque, du monde, des gens, et tant pis si ça fait mal c'est ça qui est beau.

    Copyright : Nicolas Martinez - Scène nationale Châteauvallon

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, SCENES 0 commentaire Imprimer
  • Le quai de Ouistreham jusqu’au 14 mars 2020, au Théâtre 14

    cie la résolue,florence aubenas,emmanuel carrère,theatre 14,magali bonnat,louise vignaud,juliette binoche,le quai de ouistrehamLe nom de l'auteure de la pièce, « Le Quai de Ouistreham » qui se joue actuellement au Théâtre 14, n’est étranger à personne. La journaliste Florence Aubenas a couvert le Procès d’Outreau pour le journal Libération en 2004, elle avait fait part de ses doutes sur la réelle culpabilité des prévenus. L’année suivante, à chaque entrée du journal télévisé pendant plusieurs mois, le nom de Florence Aubenas a été répété, le sien et celui de son fixeur Hussein Hanoun al-Saadi. Otage en Irak pour 157 jours de détention, elle a été enlevée alors qu’elle était en reportage sur les réfugiés de Falloujah.

    cie la résolue,florence aubenas,emmanuel carrère,theatre 14,magali bonnat,louise vignaud,juliette binoche,le quai de ouistrehamQuatre ans plus tard, en 2009, Florence Aubenas quitte pour quelques mois le microcosme ouaté des rédactions des grands journaux pour réaliser un reportage en totale immersion au cœur de « la crise ». Elle choisit la ville de Caen, elle loue un meublé, fait l’acquisition d’une voiture d’occasion qu’elle nomme « son tracteur », et se met en quête d’un travail. A cette époque où Pôle emploi s’apelle encore l’ANPE, elle se présente avec un bac littéraire en poche, déclare être divorcée et ne pas avoir travaillé pendant vingt ans, son ex-mari subvenant à ses besoins pendant toutes ces années. Cette expérience durera près de six mois et sera l’origine d’un succès littéraire paru en 2010 aux éditions de l’Olivier. Transformé en cinq épisodes radiophoniques sur France Culture, le récit est projeté sur les planches, dans une mise en scène de Louise Vignaud au Théâtre des Clochards Célestes à Lyon en 2018, et aujourd'hui au Théâtre 14 à Paris jusqu’au 14 mars 2020.  

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : SCENES 0 commentaire Imprimer