Au Théâtre de l'Odéon, le metteur en scène Jean-François Sivadier fait tout ce qui se fait déjà et ce qui a déjà été vu : il crée une amusante complicité entre le public et ses comédiens, fait chanter son Dom Juan sur des accents Soul music (un entracte suggéré très divertissant), désarticule l’envers et l'endroit du décor, dénude tout entier son héros, jonche la scène d’amas divers, … Jusque là tout va bien, les aficionados du 'Théâtre subventionné', et de mise en scènes contemporaines, ont un os à ronger. Mais, le talent de Jean-François Sivadier ne s’arrête pas là.
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"L’Interlope" jusqu’au 30 octobre au Studio-Théâtre de la Comédie Française
Pendant que le succès « Les Damnés » fait le plein de la salle Richelieu jusqu’en janvier 2017, « L’Interlope » au Studio-Théâtre démarre sur les chapeaux de roues. La saison de la Comédie-Française mise en œuvre par Eric Ruf commence très bien. A grandes enjambées, pour 2016/2017, le répertoire théâtral est fouillé du classique au contemporain, avec cette aisance d’équilibriste dont seuls les talents de cette Maison ont le secret.
C'est au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, nichée au creux du Carrousel du Louvre, une discrète annexe très judicieusement aménagée où l’acoustique est notamment exceptionnelle ; en son sein vibre une matière protéiforme à chaque fois renouvelée, et, pour cette série dédiée à l’univers du cabaret, Serge Bagdassarian est à la conception et à la mise en scène pour faire émerger «L’Interlope».
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Hodler, Monet, Munch…peindre l’impossible au Musée Marmottan-Monet jusqu’au 22 janvier 2017
Ils ne se sont jamais rencontrés et l’Histoire de l’Art les a sagement rangés dans des catégories bien différentes : impressionniste pour Claude Monet, postimpressionniste pour Ferdinand Hodler et symbolisme pour Edvard Munch. Pourtant, l'époque les unie. L’avant et l’après-guerre, c'est un mouvement constant, qui provoque et révèle les talents artistiques, fait émerger la recherche scientifique, crée des ruptures par ses évolutions sociales et est l’objet de nombreux changements politiques. Cette époque est "inspiratrice", le mot n'est peut-être pas assez fort. Les influences se croisent jusqu’à se nouer, se mêlent les unes aux autres jusqu’à se ressembler sans jamais se plagier… C’est ce que cette exposition conçue par Philippe Dagen nous montre au Musée Marmottan-Monet dans une débauche de beauté picturale tout à fait réussie !
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"Moi, moi & François B." au Théâtre Montparnasse
Il n’y aura pas de synopsis.
Non, c’est hors de question.
Si je raconte, ne serait-ce que quelques bribes, je vais gâcher la surprise, concoctée par l’auteur Clément Gayet, dans laquelle François Berléand tient le haut de l’affiche.
Le titre de la pièce et sa distribution suffiront pour cette fois et quelques impressions…