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LETTRES, ONDES & IMAGES - Page 2

  • « Les Voisins » au Poche-Montparnasse : des scènes de la vie ordinaire pour une pièce tout à fait extraordinaire !

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    « Ils s’appellent Laheu et Blason. Ils habitent deux maisons jumelles, ce dernier avec sa fille, l'autre avec son fils. Les deux maisons ont une terrasse commune. Un lien de voisinage, quand ça s’y met, on ne fait pas plus fort ; comme attache, c’est plus fort que le mariage, que l’amitié ou l’amour-passion ; et puis c’est autre chose.
    Il semble que rien ne puisse leur arriver, tellement ils sont bien calés dans leur microcosme, tous les quatre. Et puis il leur en arrive des masses. Le monde extérieur leur tombe dessus. C’est un tourbillon, une tempête qui dévaste, arrache tout, qui dresse les deux bonshommes l’un contre l’autre dans un égarement sans nom ; Alice et Ulysse, leurs enfants, on pourrait dire qu’ils s’accrochent, comme à un bout d’épave : s’engloutiront-ils ?
    Et puis, qui aurait pu le prévoir ? Le microcosme se recompose, le lien de voisinage se reforme, décidément il y a là quelque chose qui est plus fort que tout. Il suffit de dire ça et voilà qu’une nouvelle tornade... mais les choses cette fois tournent autrement. » 
    Michel Vinaver.

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  • Une histoire commence...

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  • Les 30 ans de la Géode = 30 films ! Du 7 avril au 30 juillet

     

    image003.jpgA l’occasion de son 30ème anniversaire, La Géode organise, du 07 avril au 05 juillet, un festival dédié aux documentaires d’exception dans les spectaculaires formats “pellicule 15/70 pour écran géant hémisphérique” et ”3D relief”.

    Pendant trois mois, les spectateurs auront l’occasion unique d’apprécier de trés nombreux films inédits. 

    Le festival présentera également une rétrospective des grands films qui ont marqué l’histoire de La Géode.

    Voyage à l’ère glaciaire, plongées en apnée avec les requins blancs, immersion dans les mondes invisibles, excursions à Madagascar avec les lémuriens… Ces films s’adressent à tous les publics et sont synonymes de découvertes et de sensations fortes.

    Au programme également, pour le plaisir des petits et des plus grands des week-ends thématiques : “spécial Dinosaures” (18/19 avril), “spécial Bestioles” (30/31 mai), “spécial Océans” (6/7 juin)

    Pendant le festival, le public décidera lui-même de la suite de la programmation de La Géode. Les spectateurs sont invités à noter les films afin de décerner “un prix du Public”. Le film primé sera à l’affiche de La Géode dès le mois d’octobre.

     

     LA GÉODE - 26 AVENUE CORENTIN CARIOU. 75019 PARIS - MÉTRO : LIGNE 7 - TRAMWAY : T3B - BUS : 75, 139, 150, 152 - ARRÊTS PORTE DE LA VILLETTE -

    INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS 

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  • Un cadeau :-) ! Un très beau Taschen pour ceux qui ont la chance de fêter leur anniversaire très prochainement : An American Odyssey de Marc Walter et Sabine Arqué

    Somptueux photochromes de la vie quotidienne et des paysages américains au tournant du XXe siècle

    taschen,An American Odyssey,Marc Walter,Sabine ArquéCe que Taschen nous dit : De l’Atlantique au Pacifique, des Rocheuses au tropique du Cancer, les paysages qu’offre l’Amérique du Nord sont aussi vastes que variés. Lacs aussi grands que des mers, forêts se dressant vers le ciel, plaines balayées par le vent, déserts brûlants, prodigieuses cascades, marais mystérieux, gigantesques rapides, canyon légendaire… la liste des caractéristiques naturelles du continent américain surprend autant qu’elle émerveille.

    Cet ensemble de photochromes et de cartes postales Phostint de la collection privée de Marc Walter a été produit, en couleur, par la Detroit Photographic Company entre 1888 et 1924. Il montre les paysages vastes et variés d’Amérique du Nord dans toute leur splendeur, ainsi que leurs habitants - Amérindiens, Afro-Américains, immigrants, cow-boys et chercheurs d’or. Des lieux mythiques tels que les saloons du Far West, les Chinatowns de New York et de San Francisco, ou encore Coney Island ou Atlantic City complètent ce panorama du siècle dernier.
     
    Grâce à un procédé photolithographique précédant de près de vingt ans l’autochrome, ces images ont permis au public de voir pour la première fois des photographies en couleur. Dégageant une impression de découverte et d’aventure, elles offrent un fabuleux voyage à travers l’Amérique du passé.

    Relié, avec pages dépliantes 29 x 39,5 cm, 612 pages € 150

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  • "Salaud, on t'aime" de Claude Lelouch, sur les écrans le 2 avril

    claude lelouch,cinéma,sandrine bonnaire,johnny halliday,eddy mitchellEntrer dans une salle de cinéma est comme embarquer sur un formidable vaisseau. Ses destinations inconnues, dessinées par l’ombre, la lumière et la couleur, invitent aux voyages, à des aventures fabuleuses, à des rêves inaccessibles ou à des fantasmes inavoués. Le voyage promet souvent, comme en littérature, de sublimer nos vies et d'apporter la nourriture, impalpable et nécessaire, à notre imagination.
    Cela n’est pas le cas pour tous les genres de cinéma, il y a aussi les films qui parlent de 'nous'. Du domaine de l'intime, avec ou sans pudeur, le décryptage s'étend parfois jusqu'aux confins de nos âmes. Il s’agit aussi d’une initiation au voyage, le trajet s’avère encore plus mouvementé que la traversée d’une page historique ou d’un conte fantastique. C’est le cinéma de Claude Lelouch, il raconte des histoires de vies, les nôtres ou celles d’à côté, mais aussi les siennes. Le réalisateur flirte parfois avec un certain réalisme, les petites histoires deviennent alors de grandes histoires, et il les raconte comme si elles étaient des fresques épiques. 

    Jacques Kaminsky a été passionné et absorbé par son métier de photographe tout au long de sa vie, peut-être au détriment de sa famille...  A l’aube de sa vie, il souhaite réunir ses filles dans un chalet de montagne dont il vient de faire l’acquisition.

    « Salaud, on t’aime » est réalisé comme un triptyque : un blanc, puis un noir, et enfin un gris. Le blanc, c’est la lumière, celle du soleil qui enflamme les sommets enneigés, et celle de l’amour qui transperce la pellicule à force de vouloir s’exprimer, se crier. Et puis, il y a le noir, la mort, froide. Ensuite, vient tout ce gris qui noie le propos, au cœur de l’hiver, un genre de polar...

    claude lelouch,cinéma,sandrine bonnaire,johnny halliday,eddy mitchellPour son chef d’oeuvre «A nos amours» Maurice Pialat avait découvert Sandrine Bonnaire, depuis la comédienne n’a pas changé, elle a mûri, elle a travaillé et elle a vécu, et rien n’a pu altérer l’incroyable lumière qui émane d’elle. Elle est libre, généreuse et d’une sincérité désarmante. En face d’elle, Johnny Halliday. Les  deux comédiens sont à match égal en terme de sincérité. Johnny se pose là, l’angle de la caméra est étroit pour celui qui sait conquérir l’espace des plus grandes scènes de spectacles, il semble ne pas savoir quoi faire de ce grand corps, alors il intériorise façon Brando. Lelouch fouille, archéologue des sentiments, il cherche, loin, le regard bleu de Johnny est un abîme. Magnifique. Tout cela donne le vertige.

    Tableau blanc. A cet instant, il ne faut pas chercher à savoir si le film est autobiographique ou pas, il faut apprendre à se détacher, à s’asseoir à table entre Johnny et Eddy, juste en face du sourire hypnotique de Sandrine, admirer les champs fleuris qui dévalent la montagne, faire raisonner la passionnata de cette famille qui en rappelle tant d’autres, et faire semblant de pactiser avec ces sœurs ennemies. Les rôles des sœurs sont partagés par de belles comédiennes, comme Irène Jacob ou la jeune Jenna Thiam, mais le scénario ne s’est pas appliqué à donner de l’importance à ces rôles. Avec son talent estampillé, Claude Lelouch vole des instants de vie en surprenant ses acteurs, il emmène le spectateur avec lui, très haut dans la montagne, et il livre, comme jetés en pâture au public, quelques fragments intimes. Où commence la fiction, où s’arrête la vie, peu importe, les premières pages de « Salaud, on t’aime » sont savoureuses.

    Tableau noir. La mort. Elle arrête tout, même l’émotion. Seule Sandrine Bonnaire regarde cette mort en direct, alors que pour les autres elle est comme un trait d’union maladroit entre deux films, la vérité s’en est allée. Deux films en un, c’est peut-être ça la dérive.
    Tableau gris. Un polar, je ne comprends pas, trop d’obscurité, un imbroglio de non-dits, difficile, trop long, abrupt comme les flancs de la montagne et sinueux comme ses routes...

    Pourtant, il y a le magnétisme de Sandrine Bonnaire, la sincérité de Johnny Halliday et cette scène magnifique, déjà mythique, entre Johnny et Eddy fredonnant devant le film d’Howard Hawks « Rio Bravo »… je garde ça, j’oublie le reste.

    Laurence Caron-Spokojny

    Pour en savoir plus  : Films 13

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  • Le Grand Livre d'Annie Leibovitz édité par Taschen : un ouvrage de la plus grande portraitiste contemporaine, un livre format SUMO à 2000 €

    Annie Leibovitz,Quincy Jones,taschen,... Des clichés célèbres comme John Lennon et Yoko Ono enlacés dans une dernière étreinte côtoient des portraits rarement publiés, parfois même inédits. Ses photos sont à la fois intimes et iconiques. Souvent imitée mais jamais égalée, Leibovitz multiplie les genres dans un style qui n’appartient qu’à elle. Célèbre pour ses portraits de groupe, elle les présente pour la première fois dans un format qui permet de les apprécier à leur juste valeur, la confirmant comme le maître incontesté du genre.

    (Annie Leibovitz et Quincy Jones)
       

    Le recueil de Leibovitz s’ouvre sur l’image en noir et blanc de l’hélicoptère de Richard Nixon décollant de la Maison Blanche après sa démission en 1974, suivie du portrait officiel de la Reine Élisabeth II dans un salon du Palais de Buckingham en 2007. Au fil des pages, les portraits d’acteurs, danseurs, comédiens, musiciens, artistes, écrivains, journalistes, athlètes et hommes d’affaires dessinent l’album de famille de notre temps où performance et pouvoir résonnent en écho comme les thèmes récurrents. Un livre complémentaire contient un essai écrit par Annie LeibovitzGraydon CarterPaul Roth et Hans Ulrich Obrist, ainsi que des notes explicatives sur chacune des 250 photos.

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  • Je suis totalement fan de Stéphane de Groodt ! Chroniqueur sur Canal+ et auteur de "Voyage en Absurdie", Stéphane de Groodt est aussi sur les rails de la RATP...

    Stéphane de Groodt,ratp,laurence caron-spokojny,concours d'écriture,poésieLa RATP invite une nouvelle fois les amoureux de la langue française à soumettre leurs poèmes du 17 mars au 13 avril 2014 sur le site www.ratp.fr/grandprixpoesie

    Depuis près de vingt ans, la poésie est un terrain d’expression privilégié pour la RATP, qui propose régulièrement à ses voyageurs des moments d'évasion, de détente et de culture, à travers de nombreuses animations. Cette année, c’est sous la houlette d’un nouveau Président du jury, virtuose facétieux de la langue française – Stéphane de Groodt, journaliste, écrivain et célèbre chroniqueur – que la RATP donne rendez-vous aux amateurs de poésie.

    Héritier de l’humour décalé de Raymond Devos et Pierre Desproges, ce virtuose des jeux de mots, adepte de poésie et de calembours, officie chaque dimanche sur Canal+ aux côtés de Maïtena Biraben dans Le Supplément, avec sa chronique « Retour vers le futur ». Des chroniques dont il propose un florilège dans son best seller « Voyage en Absurdie », paru aux éditions Plon fin 2013.

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  • Exercice de style surréaliste et pop : le film "PARIS N'EXISTE PAS", de Robert Benayoun de 1969, est disponible en DVD

    ‘’Le temps est la substance dont je suis fait. Le temps est un fleuve qui m’entraîne, mais je suis le temps ; c’est un tigre qui me déchire, mais je suis le tigre ; c’est un feu qui me consume, mais je suis le feu’’. 
    Jorge Luis Borges

    En 1968, Simon (Richard Leduc), est un jeune artiste peintre en pleine crise d’inspiration. Lors d’une soirée il goûte une substance aux propriétés étranges et développe des capacités mentales qui lui permettent de voyager dans le futur et le passé. Il peut maintenant enjamber les époques en une fraction de seconde et s’amuser à observer la belle Félicienne (Monique Lejeune) qui occupait son appartement dans les années 30. Mais ses nouvelles facultés ne sont pas sans conséquence et perturbent l’équilibre du couple qu’il forme avec Angéla (Danièle Gaubert). Son ami Laurent (Serge Gainsbourg) tente de le rassurer et de l’arracher à ses « hallucinations. » 

    image021.jpg

    La France de 1968 est en ébullition… En marge des révoltes qui grondent, l'art s'escrime à faire et défaire, détacher, renouer, fouiller, trier pour enfin créer.
    Sur une toile de fond psychédélique aux tonalités délicieusement seventies, le film de
    Robert Benayoun trace 93 minutes de délire existentiel, symptôme majeur d’une époque tiraillée douloureusement entre le passé et le présent.
    serge gainsbourg,robert benayoun,jean-claude vannierOutre cet air du temps qui imprègne chaque image du film, le réalisateur interroge sur des sujets aussi multiples que l’inspiration de l’artiste, la jungle du marché de l’art, le snobisme des marchands et la tyrannie de la mode. Ce questionnement est intemporel, radicalement actuel, à la manière d’un peintre surréaliste les plans et portraits se succèdent portés par les notes de Serge Gainsbourg et de Jean-Claude Vannier qui, à la veille de Mélody Nelson, dessinent un futur musical qui nous berce encore… et toujours.
    Car voilà, il y a Serge Gainsbourg, en chemises à jabots et vestes chic, il mâchonne méticuleusement un « fume-cigarette », un brin toujours décalé, en avance évidemment, et jeune, si jeune que vous n’en avez certainement pas le souvenir. Elégant, fin, détaché, timide, les plans de Gainsbourg sont cultes.

    Vintage à souhait, l’expérience est intéressante, le film « Paris n’existe pas » peut être considéré comme un film d’art et d’essai, autre écho de la nouvelle vague, mais il est surtout un témoignage, celui d’une époque en mouvement. Restez curieux, c'est peut-être la voie à suivre pour réapprendre à rêver à un autre futur... meilleur ?

    Laurence Caron-Spokojny

    Hier soir au Forum des Images (cycle CINEMAVILLE), la soirée  fut très intelligemment inaugurée par de la musique : le groupe "ERNEST". Ces musiciens définissent leur style comme "électro vintage"...  A vous de voir, c'est un groupe à suivre avec la plus attention et à découvrir ICI.

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  • Aujourd'hui dans les librairies, "Les droits de l'Enfant" selon Actes Sud : l’enfant est une personne, il a droit au respect, à l’écoute et à l’attention.

     

    9782330024314.jpg"Qu’en est-il aujourd’hui ? Les promesses ont-elles été tenues ? Les enfants sont-ils mieux protégés ? Une chose est sûre : la CIDE a permis une prise de conscience et un changement de regard sur les enfants. Et de nombreuses avancées ont eu lieu : vous allez le constater en lisant les pages de ce livre. Mais le chemin à parcourir est encore long. Des droits sont bafoués de façon inacceptable. En France et dans le monde, nombre d’enfants sont toujours confrontés à la misère, à la guerre, à la maladie, à la malnutrition, à la maltraitance ou sont exploités au travail. L’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance), avec d’autres organisations internationales et associations, travaille sans relâche pour améliorer la vie des enfants et faire respecter leurs droits, dans de nombreux pays, sans oublier la France. C’est avec l’UNICEF et en bénéficiant de son expérience que nous avons conçu et écrit ce livre qui a pour vocation d’établir un bilan sans concession du respect des droits de l’enfant dans le monde." 

     

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  • A placer en premier sur la liste des cadeaux de Noël : AUTOPSIE de Bruno Mouron et Pascal Rostain aux éditions La Martinière

    Bruno Mouron,la martinière,Pascal Rostain Bruno Mouron et Pascal Rostain sont des artistes multifacettes : photographes, archéologues et sociologues de nos poubelles contemporaines, mais aussi maîtres du recyclage dans la tradition des Nouveaux Réalistes.

    Tout a commencé pour eux en 1988 comme une plaisanterie, ils ont embarqué, sous les yeux amusés du chanteur, les poubelles de Serge Gainsbourg. Ils ont dispersé avec goût le contenu sur un velours noir et en ont fait leur première oeuvre d'art trash, vision presque caricaturale de la vie quotidienne du chanteur tant elle concordait avec l'idée que chacun s'en faisait. Puis, encouragés par Daniel Filipacchi, ils ont étendu leur champ de vision et entrepris de faire les poubelles d'autres stars du showbiz. D'abord en France (Brigitte Bardot), puis aux États-Unis (Sharon Stone, Marlon Brando, Jack Nicholson, Madonna, etc.) mais aussi de la politique (Ronald Reagan, Arnold Schwarzenegger) ou encore le monde de l'art (Daniel Buren, Pierre Soulages, Damien Hirst). Finalement, conscients de ce que révélait le contenu de ces réceptacles sur nos sociétés, ils ont étendu leur collecte à des poubelles « normales », au gré de leurs pérégrinations, poubelles de riches et poubelles de pauvres. Poubelles du monde.

     

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  • Les rapposters de Zaven Najjar : 100 jours, 100 posters, 100 lyrics

     zaven najjar,watchout,anne lecerf,laurence caron-spokojny,rap,tumblrwatchoutA l’heure où les oeuvres sur papier tentent à être de plus en plus retranscrites et diffusées en numérique, de jeunes artistes utilisent internet comme support de création à part entière : une façon de rester connecter à leur environnement en temps réel et librement. 
    Dans ce vivier foisonnant de talents, le tri n’est pas toujours facile à faire, que ce soit pour la musique, l’écrit, les arts plastiques ou bien l’image. A la croisée des chemins, des rencontres sont possibles, il s’agit souvent d’artistes protéiformes, des artistes émerveillés qui puisent leur inspiration dans un quotidien où les arts se mêlent adroitement, et, où la frontière entre le culturel et le social n’existe pas. Et ce quotidien se renouvelle chaque matin… 


    zaven najjar,watchout,anne lecerf,laurence caron-spokojny,rap,tumblrwatchoutC’est le cas pour Zaven Najjar.

    Depuis 2010, Zaven Najjar, diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs, flirte avec les limites de l’univers pictural, qu’elles soient animées ou mobiles il jongle avec tout ce qui peut se faire en matière d’images. Directeur artistique, photographe, matte-painter ou bien encore réalisateur de courts métrages et de clips, Zaven Najjar parvient à traduire son imaginaire avec justesse. 

    Comme on relève un défi, pour canaliser son inspiration ou bien encore sous la forme d’un exercice de style, Zaven Najjar décide, un matin, de créer 100 affiches sur 100 jours en hommage au rap sur Tumblr.

    zaven najjar,watchout,anne lecerf,laurence caron-spokojny,rap,tumblrwatchoutChaque jour Zaven Najjar illustre des lyrics choisis du rap au hip-hop. Les accents et sons rythmés de Kanye West, Oxmo Puccino, IAM ou Gil Scott Heron sont perçus graphiquement, la musique s’écrit autrement. Pour certains morceaux musicaux, français ou américains, Zaven n’était pas encore né, peu importe la musique n’a pas d’âge : pas de message délivré, pas de chronologie établie, pas de manifeste non plus, l’intention de Zavan Najjar n’est pas de retracer une histoire exhaustive du rap, il s’agit de ressenti, une déclaration d’amour radicale, sensible.

    A seulement 26 ans, Zaven Najjar déroule un parcours déjà bien fourni, il semblerait qu’après le rap ce soit la pop culture qui lui fasse des appels du pied, un tout autre registre… à suivre avec la plus grande attention.

     

    Laurence Caron-Spokojny

     


    Zaven Najjar expose jusqu’au 17 novembre à la BNF dans le cadre de l’exposition :

    «Graphisme contemporain et patrimoine(s)» : 

    L’exposition présente un choix de travaux de graphistes réalisés dans les années 2000, en France, pour un lieu, une collection, ou une manifestation à caractère patrimonial. 


     Pour en savoir plus http://www.watchout.fr

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  • AGENDA / rdv chez Christie’s le 6 novembre 2013

    Le département des livres et manuscrits a le plaisir d’annoncer la vente, le 6 novembre prochain, d’un important ensemble de manuscrits provenant de la collection personnelle de René Gimpel (1881-1945).

    René Gimpel fut  l’un des grands marchands de tableaux de l’entre-deux-guerres. Durant sa carrière, il rencontra de nombreux artistes dont Monet, Renoir, Mary Cassatt, Braque, Picasso mais aussi des écrivains qui deviendront ses amis comme Marcel Proust, rencontré à Cabourg, et dont la passion pour Vermeer les lia d’une profonde amitié. René Gimpel appréciait la littérature et s’est vite passionné pour les manuscrits et autographes d’écrivains français. Bibliophile averti, il réunit une importante collection dont plusieurs pièces majeures seront présentées.

    Christie’s Parmi elles, les amateurs découvriront un précieux manuscrit autographe de Paul Verlaine, D’auculnes, comportant 17 poèmes libres composés entre 1888 et 1890. Neuf d’entre eux ont été publiés sous le manteau à Bruxelles, en 1890, dans le recueil Femmes. Parmi les huit autres, parus dans divers autres recueils, certains étaient primitivement destinés à une nouvelle édition de Parallèlement dont le poète souhaitait accroître le caractère érotique. Ces poèmes, très abondamment corrigés et raturés, ont, pour la plupart, été rédigés sur des feuillets tirés de registres de l’Administration générale de l’assistance publique. Rappelons que Verlaine fit, en cette année 1890, plusieurs séjours à l’hôpital Broussais (estimation : 180.000 et 220.000 €).

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  • Humour façon Show ou Churchill ?

    003982-front-G-GRAND.pngQue peuvent avoir en commun Oscar Wilde, George Bernard Shaw, Paul McCartney, Eddie Izzard, Winston Churchil et même, bien malgré lui, le Prince Philip ? Tous manient un humour très particulier, alliage d'ironie, d'irréverence et de concision.

    Cet ouvrage, qui rassemble des citations et des histoires drôles, forme, avec une sélection de devinettes et de courts poèmes, une véritable anthologie de l'humour britannique moderne. Icing on the cake (cerise sur le gâteau), chaque plaisanterie est présentée en VO avec sa traduction et de courts commentaires de langue ou de civilisation. 

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  • Concours vidéo pour le Sidaction, jusqu'au 31 janvier 2014

    Ce concours concerne les 15-25 ans, ils sont invités à réaliser une courte vidéos (2 minutes) sur le VIH à partir de leur téléphone portable. Seuls ou en groupe, les jeunes réalisateurs peuvent déposer leur vidéo jusqu'au 31 janvier 2014 sur www.sidaction.org

    Un jury, composé de professionnels de l'audiovisuel, de la communication et de la lutte contre le sida, sélectionnera les vidéos gagnantes à l'occasion du Sidaction 2014.

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  • « U », chef d’œuvre d’animation projeté au Grand Palais, à partager en famille

    Le pitch : « Mona est une princesse dont aucune petite fille n’envierait le sort. Depuis la disparition de ses parents, elle vit seule dans un château avec deux personnages sinistres et repoussants, Goomi et Monseigneur. Un jour, le son de ses pleurs fait apparaître une licorne, qui s’appelle U, et qui dit être là pour la réconforter et la protéger tant qu’elle en aura besoin. U devient donc la compagne de Mona, sa petite et sa grande sœur à la fois, sa confidente et son inséparable amie... Et la vie est plus douce. Mona grandit et se transforme en une très jolie princesse, alors que s’installe dans la forêt voisine une troupe de Wéwés, des êtres pacifiques, pleins de charme et de fantaisie.
 Ils n’ont aucun pouvoir particulier, et pourtant leur présence va tout changer.
 Et surtout il y a Kulka, un musicien rêveur… » 

    Réalisé par Serge Elissalde et Grégoire Solotareff, « U » est un petit bijou d’animation (sortie en 2006), un ovni artistique qui mêle dessin, musique et dialogue avec une intelligence bien trop rare. Les enfants sont émerveillés et les adultes se surprennent à rire aux éclats. Outre les affres de l’adolescence, le film « U » aborde des thèmes aussi variés que la discrimination, l’amour, la famille, la société,… le tout très simplement, et sur un ton si poétique qu’il aurait sans aucun doute charmé Jacques Prévert.

    « U » est projeté face aux confortables fauteuils de l’Auditorium du Grand Palais où le film n’a pas à rougir d’être le voisin des salles d’exposition des œuvres de Georges Braque tellement son univers pictural est puissant. Le film dure un peu plus d’une heure, lentrée est gratuite…  A noter les voix des personnages remarquablement interprétées par Bernard Alane, Guillaume Gallienne, les regrettés Bernadette Lafont et Artus de Penguern, et autres comédiens talentueux, et, la partition musicale  inventive et joyeuse de Sanseverino : soyez certain de quitter la salle de projection en dansant et en chantant ! 
A partager en famille le dimanche à 15h, jusqu’au 29 décembre 2013.

    Laurence Caron-Spokojny

    A suivre la sortie prochaine de "Loulou l’incroyable secret", en salle  le 18 décembre 2013. 

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  • RDV avec la Beat Generation, ce soir sur ARTE à 22h25

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    Visiter l'expo au Centre Georges Pompidou de Metz, ici.

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  • "Mishima n'était pas un héros" de Laurence Caron. éd. Publibook

    mishima n'était pas un héros,laurence caron-spokojny,publibookChronique littéraire du magazine "Opérette, théâtre Musical" (août 2013) sur "Mishima n’était pas un héros" de Laurence Caron



    mishima n'était pas un héros,laurence caron-spokojny,publibookLe public du Lyrique connaît bien le ténor Michel Caron, disparu en 2001, dont le nom a brillé au fronton des théâtres, des années 60 à la fin des années 80. Il a été une des vedettes du Châtelet, des grandes scènes de province et de l’étranger, du théâtre de Paris et de l’ORTF.

    On a vu Michel Caron au cinéma et dans des publicités. L’objet du livre de Laurence Caron, sa fille, n’est pas de retracer une carrière. On aurait d’ailleurs aimé que l’auteur nous fasse partager autant les moments de gloire que les périodes plus difficiles, où les contrats se font plus rares. Laurence Caron écrit un beau livre sur la finitude et la violence du suicide. Car son père, Michel Caron, s’est donné la mort il y a dix ans, sans livrer d’explications sur son geste. Sa fille ne s’en remet pas. Elle inscrit son témoignage dans la quotidienneté d’une famille unie, inclut ascendance et descendance, et scrute à la lumière de ces évocations tout ce qui aurait pu expliquer l’irrémédiable. Vainement. A l’exception de quelques bribes.
    Mais ni Mishima, ni Banville n’apaisent la douleur. La revanche (sur quoi ?) est dans cette vie, qui force les destins, qui arrache malgré tout de bons moments (en vrac, les vacances, Arletty, Offenbach…). Le livre évoque dans des pages pudiques, mais d’une telle justesse, les ravages de la maladie d’Alzheimer de la Grand-mère, ou encore maints détails sociologiques sur le vécu du métier, si particulier, de chanteur lyrique. Les parades tombent les unes après les autres. 

    « Désormais, pour être à la hauteur de cette noblesse de sentiment, je m’emploie pour que son absence soit aussi importante que sa vie », conclut Laurence Caron. Le livre, peuplé de cette absence, bâtit une sorte de temple au disparu. Et si la conscience de la finitude était le meilleur rempart contre les formes imprévisibles, cruelles, que prend l’inéluctable départ, toujours injuste, toujours sans réponse ? Un très beau témoignage.

    Didier Roumilhac (pour le magazine "Opérette", août 2013)

    Laurence Caron, « Mishima n’était pas un héros », Publibook, 2013, 16 euros.

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  • Le livre "Alan Vega, conversation avec un indien" sous toutes ses formes

    alan vega,le texte vivant, laurence caron,En livre broché ou en numérique "Alan Vega, conversation avec un indien" inaugure la nouvelle collection FUSION des éditions LE TEXTE VIVANT.

    Pour la première fois, un livre entièrement dédié à la carrière d'un artiste, le musicien et plasticien Alan Vega, voit le jour sous différentes formes. En version brochée avec des flashcodes qui permettent au lecteur d'avoir accès au contenu multimédia (photo, vidéo, son), et, en version numérique enrichi : un régal à feuilleter  sur ipad grâce au format de l'epub3.

    Ce rock-book intimiste est à commander dès maintenant sur LETEXTEVIVANT et sur toutes les librairies classiques en ligne.

    Rendez-vous à noter : le 27 mars à partir de 18h, une signature de l'auteur, Alexandre Breton, en présence d'Alan Vega, est attendue à la librairie du jour agnès b. (44 rue Quincampoix Paris 4ème). Ainsi qu'une exposition de photos de Pierre René-Worms, la projection d'une rencontre avec Alan Vega à New York, et la présentation du livre sur tablette... 

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  • Mishima n'était pas un héros : mon témoignage

    laurence caron,mishima n'était pas un hérosde Laurence CARON
    éditions Publibook « Coup de cœur » 2013

    Témoignage 

    Résumé :
    À soixante-douze ans, tout lui semble difficile, insurmontable. Une nuit de septembre 2001, Michel Caron décide d'en finir.
    Comment appréhender un tel geste ? Comment échapper à la culpabilité, au sentiment d'impuissance, au gouffre béant s'apprêtant à dévorer une famille entière ? Sa fille Laurence s'interroge sur son départ et sa personnalité complexe ; un chemin de vie, parsemé de points d'interrogation en suspens.

    Homme de théâtre et de cinéma, ténor à la voix d'or, Michel Caron a vécu son art de la scène de la Scala de Milan aux planches de Tokyo. Sur les traces de son père, Laurence Caron signe avec pudeur et sensibilité un témoignage qui nous touche tous, où hommage, enquête et deuil, s'entrelacent pour un dernier au-revoir.

    Biographie de l’auteur :
    Laurence Caron-Spokojny est née en 1970 à Paris dans une famille d’artistes.
    Après des études de lettres, elle s’attache pendant plus de dix ans à promouvoir le spectacle vivant dans de grands théâtres parisiens puis dans l’audiovisuel. Un évènement tragique bouleverse sa vie en 2001. Sa carrière professionnelle mise entre parenthèses, elle se consacre à sa famille et poursuit des études à l’École des Beaux-Arts. Dix ans plus tard, Laurence Caron s’exprime entre peinture et écriture; elle vous livre ici, dans Mishima n’était pas un héros, ce qui, un jour, a arrêté le cours du temps.

    Lire les premières pages ICI

    16,00 € 150 pages ISBN : 9782342000269

    L'ouvrage est disponible sur Amazon

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  • La Route de Cormac Mc Carthy

    Récompensé par le Prix Pulitzer en 2007, La route de Cormac Mc Carthy livre les plus beaux échanges de la littérature entre un père et son fils.

    Outre le contexte épouvantable du monde dans lequel ces deux êtres sont précipités, cette vision moribonde efface toutes formes d'artifices afin que l'auteur touche à l'essentiel des sentiments.

    Ce livre m'a bouleversé, depuis sa lecture je vis avec lui, il m'accompagne ...


    la route, Cormac McCarthy

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  • Les beaux films de Sydney Pollack

    Sur TCM (Turner Classic Movies), la chaîne dédiée au cinéma et à laquelle il faut être abonné sans-discussion-aucune, j'ai pu voir ou revoir, à vrai dire je ne sais plus, L'Ombre d'un Soupçon, mystérieux drame lyrique entre Kristin Scott Thomas et Harrison Ford… Car justement c'est imparable, on peut voir et revoir à volonté, sans jamais se lasser, et toujours avec délice le cinéma de Sydney Pollack.

    Théoriser sur l'immense carrière cinématographique de Sydney Pollack serait présomptueux, car en plus d'être acteur et réalisateur, Sydney Pollack fut aussi un brillant producteur aux choix osés, notamment Présumé Innocent, Raisons et sentiments ou bien encore Retour à Cold Mountain. Mon envie est bien moins ambitieuse. Juste, il est THE réalisateur incontestable du cinéma romantique hollywoodien, c'est dit.

    Le talent du réalisateur n'épargne aucun genre, sur une large palette de sentiments, il jongle entre les rapports humains ou avec la nature  avec un western écolo (Jeremiah Jonhson, 1972), il peut offrir une comédie sensible (Tootsie 1983) ou une fresque romanesque (Out of Africa, 1986). En parfait défenseur des valeurs humanistes, Sydney Pollack attire l'attention sur des sujets difficiles comme sont les douloureux clivages sociaux et économiques (On achève bien les chevaux, 1969), les rouages politiques plus ou moins grinçants (Les Trois Jours du Condor, 1975), la liberté de la presse et ses travers (Absence de Malice, 1982),… C'est une Amérique contemporaine et à la fois nostalgique (Nos plus belles années, 1973) aux accents de tragédie greque, l'artiste aime à nous torturer en nous rappelant le pouvoir de notre libre arbitre tout en laissant toujours une place à un profond espoir en l'humanité. L'Homme n'est jamais totalement méchant ou parfaitement bon, il est la somme de ses contradictions, la somme de ses expériences. D'ailleurs, Sydney Pollack  ne condamne pas, il met en garde, notamment une certaine presse qui ne démontre plus mais qui glisse peu à peu vers une forme de dénonciation (voici un sujet qui trouve aujourd'hui un parfait écho dans notre actualité...). Le crédo du réalisateur, sans cesse renouvelé par de nouveaux sujets, est de montrer la face cachée des institutions qui ont soit-disant la mission première de transmettre les idéaux de notre société.

    Il est de bon ton de désigner la foisonnante production du réalisateur comme s'agissant de «films engagés», n'est-il pas question tout simplement de vrai cinéma ? C'est un cinéma qui raconte avec un language qui se veut compréhensible par tous. Le réalisateur dirige les acteurs à la perfection pour les faire parler de sa propre voix, la précision du scénario frôle la technicité horlogère. Quand en plus Sydney Pollack se projette dans la (belle) personnalité de Robert Redford pour s'incarner, cela atteint la perfection... De Burt Lancaster à Tom Cruise, Sydney Pollack aime les acteurs, et ils lui rendent bien. Le regard du réalisateur est si humain que ses films en deviennent universels et surtout (même pour les tenues entre Croisière et Hippies de Barbara Streisand dans Nos plus belles années) intemporels.

    Laurence Caron-Spokojny

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