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  • Muriel Robin : représentation exceptionnelle le vendredi 23 mai 2014 à l’Olympia

    muriel robin,olympia« ROBIN REVIENT TSOIN TSOIN » revient pour une seule date à Paris, au profit de l’association Joséphine, pour la beauté des femmes.  

    Créée en 2006 par Lucia Iraci, L’Association Joséphine pour la beauté des Femmes s'adresse aux femmes défavorisées afin de les aider à se réinsérer dans la société à travers l'apprentissage de la beauté.  

    La merveilleuse Muriel Robin est marraine de l’association depuis novembre 2013. Pour acheter vos places, c'est ici.

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  • La très belle pièce "LES VAISSEAUX DU COEUR" est annoncée au moins jusqu'à fin mai au Théâtre du Petit Montparnasse !

    serge riaboukine,benoîte groult,jena-luc tardieu,les vaisseaux du coeur,josiane pinson,théâtre du petit montparnasseGeorge sans ‘s’ - son nom inspiré par George Sand, annonce déjà la couleur - est une parisienne, raffinée et cultivée. Gauvin - dont le nom héroïque est emprunté à un des chevaliers de la table Ronde - est un marin pêcheur, simple et rustre. 
    Entre ces deux héros, l’histoire d’amour se noue et se dénoue au rythme des pêches. L’amour partagé est passionné. Mais l’harmonie n’est pas au goût du jour, les contraintes sociales et culturelles enchaînent les amants et les contraignent à quelques rendez-vous entre Paris et des rives exotiques… Lire l'article ici

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  • Picasso, céramiste à la Cité de la Céramique de Sèvres jusqu’au 19 mai 2014

    picasso,cité de la céramique de sèvresLors de l’exposition annuelle des potiers de Vallauris en 1946, Picasso rencontre Suzanne et George Ramié, les propriétaires d’une fabrique de céramique, l’atelier Madoura. Picasso y réalise ses premières œuvres en céramique puis 4500 œuvres suivront jusqu’en 1971. Picasso considère avoir trouvé une façon  de démocratiser son œuvre ; depuis la libération, Picasso est inscrit au parti communiste, son engagement date de la période de la guerre d’Espagne, il confiera à André Malraux : « J’ai fait des assiettes, on peut manger dedans. »

    L’œuvre céramique de Picasso a investi le dernier étage de la très belle Cité de la Céramique de Sèvres : c’est un éblouissement. La sensualité des courbes de ses femmes, aux hanches généreuses et à la taille élancée, côtoie la foule déchaînée de ses chères corridas alors que faunes, et chèvres délicates, se partagent les vitrines lumineuses de l’exposition. Lire l'article.

    Vase aux danseuses ou bacchanale, Pablo Picasso, 24 juillet 1950. Grand vase à col évasé, terre cuite rouge, gravée et peinte à l'engobe ocre. Pièce unique. Collection particulière. (c) Succession Picasso 2013 ; crédit photo : Maurice Aeschimann.

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  • Au Palais de Tokyo, "LES MODULES" (Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent) : Vivien Roubaud, Thomas Teurlai, Tatiana Wolska ; du 25 avril au 23 juin

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    Thomas Teurlai,Camping Sauvage, 2013. Courtesy de l’artiste.

    Les trois modules de ce printemps 2014 sont consacrés à des artistes récemment diplômés de la Villa Arson, Nice. Chacun s’approprie le bâtiment du Palais de Tokyo à sa manière. Vivien Roubaud détourne les soubassements du plafond afin de produire des sculptures issues des tuyauteries, gaines et autres câbles d’alimentation. Thomas Teurlai suspend dans le vide une immense sculpture porteuse de sons vibratoires qui envahissent l’espace. Enfin, Tatiana Wolksa réalise une architecture déconstruite en s’appropriant les chutes des expositions précédentes.

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  • Bruxelles sera rock, Bruxelles sera rouge : avec l'installation d'Arik Levy

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    A l'occasion de l'exposition ARTVIEW, Arik Levy inaugure l'installation de sa culture RockGrowth sous l'emblématique Atomium, du 25 avril au 30 septembre.

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  • Spamalot à Bobino, jusqu'au 19 avril

    spamalotLorsque l’humour british rencontre l’humour français, le mariage n’est pas forcément évident. C’est pourtant le pari gagné par Pierre-François Martin-Laval, dit PEF. 
    Inspiré par le film des Monty Python « Sacré Graal ! » (1975), puis créé sur scène à Londres en 2005, l’arrivée de « Spamalot » à Paris était très risquée ; ces dernières années les comédies musicales servies sur les planches parisiennes n’ont pas su être à la hauteur de leurs aînées londoniennes ou newyorkaises… Pourtant, après le succès en 2010 au Théâtre Comédia, la production de Spamalot continue à prouver le contraire à BobinoLire l'article

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  • Christophe, INTIME, au Théâtre Antoine

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    Costard ringard coincé dans les santiags, définitivement scotché sur une époque que personne ne saurait exactement situer, Christophe entre sur la scène du Théâtre Antoine comme dans son salon, il connaît le lieu sans le regarder tout à fait. Expérimentation électro, le public tente de s’y retrouver... Des spots colorés balayent la brume. Tentative sophistiquée. Le brushing blond, maintenant presque blanc, est éclairé par le haut comme auréolé. Couinements funambulesques, le public soupire d’aise.

    Christophe pianote, il se donne des airs de concertiste, des effets de lumières eighties rétrécissent l'espace du Théâtre Antoine, façon boudoir. Nostalgie amoureuse, rencontres hasardeuses, des petits riens déprimants enchantent de suaves mélodies. Délaissant les synthés pour  le piano noir, comme sur le tableau noir du Cancre de Prévert, il dépouille, épure et réinterprète ses chansons comme s’il s’agissait d’un répertoire classique. L’oiseau de nuit instrumentalise tout, et le son persiste même quand il ne chante plus.

    Quelques gorgées de Jack Daniel's rappellent que ce truc là ne se fait plus sur scène depuis belle lurette. Gainsbourg n’est plus. Même Jaeger et Bowie mangent bio et sirotent du thé vert. Mais lui, Christophe, il est celui qui a transformé son prénom en un genre à part entière, il ignore les nouvelles lubies des autres. Pas de mea culpa ici bas. Il râle un peu, il conduit sa chaise magique armée de son micro. Terminé les Ferrari. L’italien s’est calmé. Bavardages. Le chanteur yéyé cite Alan Vega, encore et toujours, à tel point qu’on ne sait plus lequel des deux a commencé à admirer l’autre. Le ton est aux confidences, anecdotes pas très neuves, le public lui répond. C’est cela qu’on appelle « l’intime ».

    Brassens, pourquoi pas Barbara, alors que Bashung veille du haut des cintres... Quelle bonne idée cette articulation précise qui fait apprécier le texte, c’est mieux. Le public chante toujours. La réverbe à fond les balances envoie des échos comme sous la voûte céleste d’une cathédrale. Mystique de son propre mythe. Il parle de lui. Bonne parole. Maîtrise aiguisée de sa guitare…parfaite, et du micro.

    Caricatural, entre les bobos qui regrettent une jeunesse punk qu’ils n’ont pourtant jamais eu, et, les mamies qui ‘savent rester jeunes comme Sylvie Vartan', le public de Christophe est en émoi, transporté. Rome-antique, les très classiques ‘mots bleus’ font planer. Pâmoison. Idolâtre. C’est cela, Christophe est un concept ou une autre sorte de dieu, à qui voudra bien l’écouter.

    Laurence Caron-Spokojny

    ...et, parce qu'il impossible de résister au manque : 

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  • Les animaux sauvages s'installent à Paris : le PARC ZOOLOGIQUE de Paris ouvre ses portes le 12 avril

    parc zoologiqueAu loin, 'le rocher des singes' se dessine... sa seule vue rassure, on se dit que le Zoo de Vincennes ne doit pas avoir tant changé : les souvenirs, vieux de trente ans, que l’on s’est pressé de raconter aux enfants vont être crédibles.
    Le soleil fait darder ses rayons sur les allées blanches, une foule jacassante et curieuse s’agglutine devant les vitres et autres espaces réservés à la vue des animaux sauvages. Le parcours se déroule selon cinq zones géographiques dites 'biozones' : La Patagonie, Le Sahel-Soudan, Madagascar, La Guyane et l’Europe. Naturellement réfractaire à toutes formes 'd’enfermement du vivant', je suis vite convaincue par le grand espace attribué à chacun des animaux, et, à l’attention toute particulière donnée à la scénographie environnementale du lieu. Il est probable que les nouveaux locataires de Vincennes doivent se sentir à leur aise. Mais ce jour là, beaucoup d’entres eux n’ont pas encore eu le temps de s’habituer à leurs nouveaux territoires, certains préfèrent rester cachés aux yeux de cette faune urbaine dont les râleries sont reconnaissables par le 'caractère endémique' de leur espèce. 
    Cette première visite est un succès, je compatis de tout cœur à la frayeur des otaries qui préfèrent rester à l’abri de leur grotte.nero le lion,parc zoologique,zoo de vincennes

    Plus de 1000 animaux, 180 espèces différentes dont certaines cohabitent, peuplent ces 15 hectares. Les addax et les oryx algazelles sont un peu orgueilleux, ces sortes d’antilopes triomphent de leurs cornes annelées. Nero le lion, observe, ses soigneurs lui ont promis l’arrivée prochaine de trois femelles, il patiente, étendu sur son rocher chauffé comme un fauteuil de voiture luxueuse. 

    nero le lion,parc zoologique,zoo de vincennesPas très loin, seize girafes d’Afrique de l’ouest, élégantes, les gardiennes des lieux se sont parées de faux cils extravagants, leur chic contraste avec la quarantaine d’affreux culs roses de ces antipathiques babouins de Guinée au regard torve. On envie les barbotages des manchots de Humbolt qui s’ébattent dans les eaux d’un bassin bleu émeraude en forme d’amphithéâtre. La grande serre est un refuge tropical, une sorte de jungle civilisée où serpents et autres raretés vénéneuses sont bien gardés. Des palmes, fleurs et lianes accueillent des oiseaux extraordinaires dont les plumages colorés rivalisent avec les teintes des orchidées. Une meute de loups d’Espagne ravive l’imagination des enfants et gomme par sa beauté, sa puissance et la douceur apparente de sa fourrure, toute la terreur inspirée par les contes. Ravie de retrouver un des plus bouleversants mammifères qui soit, je me surprend, écrasée contre la vitre, à souhaiter croiser le regard du tendre lamantin…

    parc zoologiqueDepuis 1934, le Muséum National d’Histoire Naturelle poursuit sa mission avec le nouveau Parc zoologique en termes scientifiques et pédagogiques et selon un esthétisme raffiné. Le charme des années 30 subsiste malgré les 27 mois de travaux qui ont été nécessaires. Artistes, ingénieurs, architectes, jardiniers, techniciens et artisans ont laissé place aux vétérinaires, éthologues, soigneurs, concepteurs et médiateurs pédagogiques, afin de jongler au mieux entre une cohérence esthétique, le bien être des animaux et l’accueil du public.

    nero le lion,parc zoologique,zoo de vincennesUn attrait supplémentaire a retenu toute mon attention : les arbres. Le parc est autant zoologique que botanique. Des jeux de perspectives intéressants rythment l’espace, un vrai travail artistique en somme puisqu’il s’agit de copier la nature. L’effet est garanti. 870 Espèces végétales ont entamé leur course vers le ciel, les troènes, érables, chênes, noisetiers et sorbiers ne semblent pas se méfier des cordylines, bananiers, palmiers, savonniers et autres arbres encore plus exotiques bien décidés à gagner du terrain. La plantation des espèces est multiple et précise, elle s’harmonise par de savants voisinages. D’ici deux ou trois ans, il faudra s’armer d’un coupe-coupe pour visiter l’endroit ! La surface arbustive du Parc zoologique a été augmentée de 40 %, il est à souhaiter que cet effort botanique soit contagieux au reste de la capitale, sa tutrice, puisque le terrain sur lequel il est situé appartient à la Ville de Paris.

    Laurence Caron-Spokojny

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  • "Salaud, on t'aime" de Claude Lelouch, sur les écrans le 2 avril

    claude lelouch,cinéma,sandrine bonnaire,johnny halliday,eddy mitchellEntrer dans une salle de cinéma est comme embarquer sur un formidable vaisseau. Ses destinations inconnues, dessinées par l’ombre, la lumière et la couleur, invitent aux voyages, à des aventures fabuleuses, à des rêves inaccessibles ou à des fantasmes inavoués. Le voyage promet souvent, comme en littérature, de sublimer nos vies et d'apporter la nourriture, impalpable et nécessaire, à notre imagination.
    Cela n’est pas le cas pour tous les genres de cinéma, il y a aussi les films qui parlent de 'nous'. Du domaine de l'intime, avec ou sans pudeur, le décryptage s'étend parfois jusqu'aux confins de nos âmes. Il s’agit aussi d’une initiation au voyage, le trajet s’avère encore plus mouvementé que la traversée d’une page historique ou d’un conte fantastique. C’est le cinéma de Claude Lelouch, il raconte des histoires de vies, les nôtres ou celles d’à côté, mais aussi les siennes. Le réalisateur flirte parfois avec un certain réalisme, les petites histoires deviennent alors de grandes histoires, et il les raconte comme si elles étaient des fresques épiques. 

    Jacques Kaminsky a été passionné et absorbé par son métier de photographe tout au long de sa vie, peut-être au détriment de sa famille...  A l’aube de sa vie, il souhaite réunir ses filles dans un chalet de montagne dont il vient de faire l’acquisition.

    « Salaud, on t’aime » est réalisé comme un triptyque : un blanc, puis un noir, et enfin un gris. Le blanc, c’est la lumière, celle du soleil qui enflamme les sommets enneigés, et celle de l’amour qui transperce la pellicule à force de vouloir s’exprimer, se crier. Et puis, il y a le noir, la mort, froide. Ensuite, vient tout ce gris qui noie le propos, au cœur de l’hiver, un genre de polar...

    claude lelouch,cinéma,sandrine bonnaire,johnny halliday,eddy mitchellPour son chef d’oeuvre «A nos amours» Maurice Pialat avait découvert Sandrine Bonnaire, depuis la comédienne n’a pas changé, elle a mûri, elle a travaillé et elle a vécu, et rien n’a pu altérer l’incroyable lumière qui émane d’elle. Elle est libre, généreuse et d’une sincérité désarmante. En face d’elle, Johnny Halliday. Les  deux comédiens sont à match égal en terme de sincérité. Johnny se pose là, l’angle de la caméra est étroit pour celui qui sait conquérir l’espace des plus grandes scènes de spectacles, il semble ne pas savoir quoi faire de ce grand corps, alors il intériorise façon Brando. Lelouch fouille, archéologue des sentiments, il cherche, loin, le regard bleu de Johnny est un abîme. Magnifique. Tout cela donne le vertige.

    Tableau blanc. A cet instant, il ne faut pas chercher à savoir si le film est autobiographique ou pas, il faut apprendre à se détacher, à s’asseoir à table entre Johnny et Eddy, juste en face du sourire hypnotique de Sandrine, admirer les champs fleuris qui dévalent la montagne, faire raisonner la passionnata de cette famille qui en rappelle tant d’autres, et faire semblant de pactiser avec ces sœurs ennemies. Les rôles des sœurs sont partagés par de belles comédiennes, comme Irène Jacob ou la jeune Jenna Thiam, mais le scénario ne s’est pas appliqué à donner de l’importance à ces rôles. Avec son talent estampillé, Claude Lelouch vole des instants de vie en surprenant ses acteurs, il emmène le spectateur avec lui, très haut dans la montagne, et il livre, comme jetés en pâture au public, quelques fragments intimes. Où commence la fiction, où s’arrête la vie, peu importe, les premières pages de « Salaud, on t’aime » sont savoureuses.

    Tableau noir. La mort. Elle arrête tout, même l’émotion. Seule Sandrine Bonnaire regarde cette mort en direct, alors que pour les autres elle est comme un trait d’union maladroit entre deux films, la vérité s’en est allée. Deux films en un, c’est peut-être ça la dérive.
    Tableau gris. Un polar, je ne comprends pas, trop d’obscurité, un imbroglio de non-dits, difficile, trop long, abrupt comme les flancs de la montagne et sinueux comme ses routes...

    Pourtant, il y a le magnétisme de Sandrine Bonnaire, la sincérité de Johnny Halliday et cette scène magnifique, déjà mythique, entre Johnny et Eddy fredonnant devant le film d’Howard Hawks « Rio Bravo »… je garde ça, j’oublie le reste.

    Laurence Caron-Spokojny

    Pour en savoir plus  : Films 13

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