Raconter l’histoire de « The one dollar story » - actuellement sur la scène des Plateaux Sauvages jusqu’au 17 février - serait un peu comme dévoiler la fin d’un roman à succès… Alors, comme l’auteur de la pièce a lui-même promis d’en extraire un roman, il y a deux solutions : allez aux Plateaux Sauvages ou attendre la sortie du roman. Je vous conseille la première solution, comme l’on fait Dennis Hopper et Peter Fonda sur leurs choppers dans le film Easy rider, il faut rencontrer ces hippies des années 70, partir loin, parcourir la majesté de ces grands espaces américains, goûter à ces ambiances psychédéliques, là où la beauté et le sordide voisinent.
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« Gisèle Halimi, une farouche liberté » à La Piccola Scala, jusqu'au 6 avril
Le 28 juillet 2020, au lendemain de son 93e anniversaire, l’avocate Gisèle Halimi quitte une vie exemplaire nourrie de révoltes et d’engagements. Peu de temps avant sa disparition, Annick Cojean, grand reporter au Monde, a recueilli ses propos dans un livre qui paraît cette même année « Gisèle Halimi, une farouche liberté » chez Grasset. Adaptés et portés sur la scène de la Piccola Scala, ces entretiens révèlent la vie et les combats d’une femme hors du commun, une femme qui a changé le monde.
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Bérénice à La Scala : prolongé jusqu'au 19 février !
Rome. Portés par un puissant amour, Titus et Bérénice sont à l’aube de leur mariage. Mais, la mort du père de Titus, Vespasien, vient contrarier ce projet. Contraint par son devoir de nouvel empereur face au peuple de Rome, Titus va devoir sacrifier son destin amoureux.
Muriel Mayette-Holtz a déjà mis en scène Bérénice à la Comédie-Française en 2011, pour cette fois, à La Scala, la directrice du Théâtre de Nice* orchestre le chef d'oeuvre de Racine avec Carole Bouquet dans le rôle-titre, entourée par Frédéric de Goldfiem (Titus), Jacky Ido (Antiochus), Augustin Bouchacourt et Eve Pereur.
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FIN DE PARTIE au Théâtre de l'Atelier : Prolongation jusqu'au 16 avril !
22/01/2023.
Au Théâtre de l’Atelier le spectacle commence dans la salle : les soirs de premières la fréquentation fourmille de comédiens et comédiennes, ils ont le regard vif qui porte loin et le salut fraternel, avec une assiduité sans failles ils viennent soutenir et applaudir leurs copains. Alors que le pays gronde son mécontentement face aux réformes annoncées, ici personne ne discute et encore moins attend les directives gouvernementales pour décider l’âge de la retraite, il n’est pas question d’arrêter de jouer, jamais. A ce propos, le théâtre de la Place Charles Dullin tient sa programmation au plus près du temps qui passe, le sujet de « Fin de partie » est d’ailleurs très nécessairement inspirant. Dont acte.
La pièce, écrite en 1957 par Samuel Beckett, est un huis-clos tragi-comique dont la savoureuse étrangeté littéraire traite de la dégradation des corps, de la fuite des esprits, de l’impotence des sentiments, et pas seulement… Cette inévitable et cruelle fin d’existence, Beckett l’attaque comme une énigme, il apporte des indices teintés d’humour noir, truffés de répliques corrosives, parfois tendres, en ne s’épargnant pas d’aller enquêter au fin fond de nos âmes, recoins sombres, affres et autres tourments.
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"Quand je serai grande je serai Patrick Swayze" au Rond-Point des Champs-Elysées jusqu'au 19 février
Ayant beaucoup soupé des one-man/woman show de tout poil et autres stand-up, j’avais fait la promesse de ne pas récidiver, cette fois-ci je fais une entorse à mon règlement, le titre du spectacle ‘Quand je serai grande je serai Patrick Swayze ‘ sonne comme une invitation personnelle, un message subliminal... j'y cours ! Ma crainte, toujours dans un seul en scène, est le point de vue nombriliste de l’hôte, l’artiste se prélasse de l’effet miroir de sa narration sur le spectateur qui se réjouit de se sentir moins seul. Un peu comme chez certains auteurs, à qui on n’ose pas le dire d’ailleurs, le récit de la vie, sans compter les névroses qui s’y rattachent, n’a souvent d’intérêt (thérapeutique) que pour la personne qui raconte… Sauf ! Sauf quand le conte prend un caractère universel et c’est exactement ce que Chloé Oliveres a brillamment et généreusement réussi à faire.
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"En attendant Godot" à La Scala jusqu'au 8 avril
En 1996, c'est une claque ! Pierre Arditi est Vladimir, Marcel Maréchal est Estragon, Robert Hirsch est Pozzo, Jean-Michel Dupuis est Lucky, tous réunis sous la houlette de Patrice Kerbrat au Théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées. Samuel Beckett a bondi d’entre les pages de mes lectures, plus vivant que jamais, la mise en scène et les interprétations données par chacun des comédiens restent figées dans ma mémoire pour cette production, impossible à dépasser...
Cependant, depuis la semaine dernière sur le bord du boulevard de Strasbourg, la Scala affiche En attendant Godot. Beckett reste irrésistible, et puis une mise en scène d’Alain Françon, une des vedettes du théâtre français, ne peut qu’éveiller l’interêt. En attendant Godot à La Scala - créé en juin dernier aux Nuits de Fourvière - promet d’être un événement.
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