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  • Room with a view, (La) Horde et Rone au Théâtre du Châtelet du 5 au 14 mars

    RONE---ROOM-WITH-A-VIEW_4349215258834524711.jpgVeille de première. Il y a un sacré remue-ménage au Châtelet, un public bavard se presse devant les portes de la salle. C’est un soir de répétition, l’ultime, la générale celle où amis, familles, personnels artistiques et partenaires du spectacle sont invités. Des jeunes gens s’agitent, terriblement jeunes. « Il faut patienter », annonce un ouvreur, « Il y a encore des réglages » confit-il à une de ses collègues en levant les yeux au ciel.

    Un peu plus tôt, Le Figaro a révélé ce qui semble inquiéter les mines de l’équipe de production que l’on aperçoit cavaler sur la moquette rouge des couloirs entre la salle et les coulisses. Le Châtelet fait du bruit, trop de bruit, les voisins se sont plaint. Erwan Castex dit Rone a branché ses machines sur les enceintes du Châtelet pour diffuser son prochain album (sortie attendue le 24 avril) accordé à la création éponyme Room with a view, spectacle chorégraphique du Ballet National de Marseille dessiné par (La) Horde, Chimère a trois têtes radicalement multimédia-tique.

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  • Saül au Théâtre du Châtelet jusqu'au 31 janvier

    christopher purves,john graham-hall,benjamin hulett,stuart jackson,daniel mullaney,karina gauvin,anna devin,christopher ainslie,laurence cummings,barrie kosky,donna stirrup,otto pichler,merry holden,katrin lea tag,joachim klein,david manion,andreas zimmermann,stéphane petitjean,bernad robertson,theatre du chatelet,komische oper,festival de glyndebourne,talens lyriquesLa plupart du temps consacré à des thèmes religieux, un oratorio n’existe que par la musique. Une musique aussi pure soit-elle qui ne s’encombre ni de mise en scène, ni de costume, ni de décor, ni d’aucun autre support scénique qui pourrait détourner l’œuvre lyrique de sa fonction première : l'écoute. Cette austérité se voit bousculer par nos artistes contemporains dont le metteur en scène australien Barrie Kosky, directeur artistique du Komische Oper de Berlin depuis 2012.

    Saül est un drame biblique inspiré du livre de Samuel, il a été composé en 1739 par Haendel sur une livret de Charles Jennens et produit la même année au King’s Theatre de Londres. Cet oratorio de Haendel, maître du genre, est à l’origine une production du Festival de Glyndebourne (2015), objet d’une création d’un esthétisme foudroyant, Saül est aujourd’hui sur la scène du Théâtre du Châtelet.

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  • Funny Girl à Marigny jusqu’au 7 mars 2020

    stephen mear,peter mckintosh,tim mitchell,stuart winter,joanna goodwin,james mckeon,stephen crockett,christina bianco,ashley day,rachel stanley,matthew jeans,mark inscoe,ashley knight,shirley jameson,jessica buckby,isabel canning,jinny gould jennifer louise jones,jessica keable,billie kay,gabby antrobus,emily ormiston,matthew john gregory,ben oliver oliver tester,emma johnson,josh andrews,théâtre marigny,jean-luc choplin,theatre du chateletJuste entre le chef d’œuvre absolu, la comédie musicale West Side Story, et Hair qui fera exploser les compteurs en 1967, Funny Girl voit le jour en 1964 sur scène au Winter Garden Theatre à New York, puis en 1968 au cinéma. Mixant théâtre burlesque, romance, humour et claquettes, Funny Girl plonge dans les coulisses de Broadway.

     

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  • "42nd Street" au Théâtre du Châtelet jusqu'au 8 janvier 2017

    stephen mear,theatre du chatelet,robert carsen,christopher wheeldon,dan burton,monique young,emma kate nelson,ria jones,jennie daleL’expression consacrée « Broadway est à Paris ! » s’est ringardisée avec la création des comédies musicales telles que Singin’ in the rain en 2015 ou peu de temps auparavant Un Américain à Paris en 2014, aujourd'hui il est coutume de dire : « Châtelet is in Broadway !»...
    Pendant que les prestigieuses productions du Théâtre du Châtelet s’exportent outre-Atlantique, une toute nouvelle création de 42nd Street va réchauffer l'ambiance  des prochaines soirées parisiennes.

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  • Wonder.land au Théâtre du Châtelet jusqu’au 16 juin 2016

    14616780405939_photo_hd_24850.jpgAfficher et partager sa vie sur les réseaux sociaux, musarder de mur en mur, piéger l’information inédite, fournir et influencer la toile à coups de commentaires dont la syntaxe n’est pas toujours dès plus élégantes, user d’ailleurs d’un vocabulaire dédié, et puis aussi transposer sa vie dans un jeu sur des rythmes synthétiques, projeter ses performances, s’imaginer autrement, être un autre. Cet avatar fabriqué de toutes pièces par les envies autant que par les frustrations accompagne désormais le quotidien d’un bon nombre d’entre nous et en particulier les adolescents. Accrochée à ses smartphones et autres tablettes démoniaques, la jeunesse a trouvé un espace de jeux qui la fait se sentir plus libre, en apparence, une sorte d’échappatoire contrôlée où tout semble possible. 

    Lewis Caroll avait inventé un de ces mondes rêvés dans son livre « Alice's Adventures in Wonderland», le compositeur pop-rock britannique Damon Albarn l’a formidablement ré-enchanté sur la scène du Théâtre du Châtelet dans "wonder.land".

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  • Singin'in the rain au Théâtre du Châtelet jusqu'au 15 janvier 2016

    C'était en mars 2015 au Châtelet et c'est à nouveau à l'affiche jusqu'au 15 janvier 2016 : attention chef-d'oeuvre !

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    Le magicien - Ma première fois c’était en 1993 au Grand Théâtre de Bordeaux pour Les Noces de Figaro. William Christie dirigeait la musique, et, Robert Carsen architecturait l’espace. Ce soir là, je découvrais qu’il était donc possible de faire traverser la lumière du jour jusqu’à la scène d’un théâtre ? Une autre dimension s’ouvrait… Ce fut un éblouissement, à tel point que mon regard sur les choses de l’éphémère changea définitivement.

    Robert Carsen, le metteur en scène canadien, est capable de ça et de bien d’autres choses. Que ce soit pour Disneyland (Buffalo Bill’s Wild West Show), pour les plus grands opéras, le théâtre ou pour des scénographies d’expositions (L’Impressionnisme et la Mode, Musée d’Orsay 2012), Robert Carsen est un illusionniste.

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  • Cats d'Andrew Lloyd Webber, au Théâtre Mogador

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    Pour un bon nombre de comédies musicales, les chorégraphies sont décoratives, elles s’esquissent très simplement, en ensembles ou duos, afin de laisser les chanteurs et comédiens s'exprimer (Chorus Line). Pour d’autres c’est l’inverse, la danse est privilégiée et les premiers rôles sont aussi essentiellement chantés (West side story). Et puis, il y a des comédies musicales très exigeantes qui imposent aux artistes d’être à la fois d’excellents chanteurs et d’excellents danseurs (Un Américain à Paris). La comédie musicale Cats d’Andrew Lloyd Webber est de ce registre. 

    CATS est une œuvre à part entière, chorégraphique, musicale mais aussi picturale, de nombreux coups de griffes sont nécessaires pour faire naître la Jellicle-shère (Félinosphère pour les initiés).

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  • Singin'in the rain au Théâtre du Châtelet, du 12 au 26 mars et du 27 novembre 2015 au 15 janvier 2016

    Le magicien

    Ma première fois c’était en 1993 au Grand Théâtre de Bordeaux pour Les Noces de Figaro. William Christie dirigeait la musique, et, Robert Carsen architecturait l’espace. Ce soir là, je découvrais qu’il était donc possible de faire traverser la lumière du jour jusqu’à la scène d’un théâtre ? Une autre dimension s’ouvrait… Ce fut un éblouissement, à tel point que mon regard sur les choses de l’éphémère changea définitivement.
    Robert Carsen, le metteur en scène canadien, est capable de ça et de bien d’autres choses. Que ce soit pour Disneyland (Buffalo Bill’s Wild West Show), pour les plus grands opéras, le théâtre ou pour des scénographies d’expositions (L’Impressionnisme et la Mode, Musée d’Orsay 2012), Robert Carsen est un illusionniste.

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  • Le monde enchanté de Muriel Robin...

    muriel robin,théâtre du châtelet,tsoin tsoinIl y a des artistes dont les ondes, les images et les écrits s’emparent et ne se séparent pas. Les médias français et le système artistique fonctionnent ainsi : on aime passionnément, on utilise frénétiquement et on use avec acharnement. C’est comme ça, lorsqu’un artiste plaît, il est partout ; et même, lorsqu’il disparaît de la scène pendant des années, le sentiment de le voir et de l’entendre demeure.

    Muriel Robin est de cette trempe, son absence de la scène pendant 8 années est passée à la vitesse de l’éclair. Théâtre, cinéma, télévision, la comédienne était bien là, finalement  seul le « one-woman show » avait été mis de côté. Puis en 2013, elle triomphe, à nouveau seule en scène, dans « Muriel Robin revient…Tsoin Tsoin » jusqu’en 2014, et enfin pour la dernière, ce lundi 22 décembre au Théâtre du Châtelet…

    Rockstar, Muriel Robin en a l’allure et le charisme, c’est d’ailleurs de la musique qu’elle aurait aimé faire. Selon les règles de l’art dramatique, soit en mesure et en rythme, la comédienne s’abandonne à son public façon stand-up. Après le Palais des Sports, ce soir là sur l’immense scène du Théâtre du Châtelet, elle avance avec l’assurance d’une diva, la tragédienne est plutôt verdienne que wagnérienne, le drame se raconte sur le ton du divertissement. Avec un débit de paroles incroyable, elle transforme le marché de Montbrison en parc d’attraction, le magasin de chaussures de ses parents en caverne d’Ali Baba, la boîte à outils de son père en coffre à trésors, et, ses personnages sont autant d’elfes et de fées plus ou moins bienveillants. Pourtant le monde de Muriel Robin ne semble pas avoir été si merveilleux, pour l’interpréter, Muriel Robin plante un décor coloré et changeant, infiniment vivant. Avec un sens de l’observation attentif, sans concession, mais avec une énorme tendresse qu’elle grime avec la précision et la vivacité d’un clown, elle vise et tire,  toujours juste. Elle balaye toutes les octaves de l’émotion avec cet air détaché, un air de rien, une sorte de distance, une élégante pudeur, qui ne laisse pas dupe. Et ainsi, la simplicité d’une anecdote se transforme en phrase héroïque : Muriel Robin a le talent pour décaper le vernis superficiel des choses afin de leur rendre leur lustre universel, pour le plus simple et le plus grave, pour le meilleur et toujours pour le rire.

    Voilà pourquoi, Muriel Robin ne peut disparaître à aucun instant du paysage. Pour ce spectacle, l’artiste parle d’elle et de ses rencontres, de son enfance, de son entrée dans le monde du show business, des choses terriblement sincères sont dites. Ces kilomètres de mots savamment entrelacés révèlent une humanité profonde, qui s’avère nécessaire, indispensable. Seuls, ces rares artistes ont aujourd’hui la possibilité de nous garder en éveil et nous les en remercions. Ce soir là, à la fin du spectacle, le public a fredonné une chanson de Patrick Bruel « j' te l' dis quand même » à l’attention de Muriel Robin, une sorte de déclaration d’amour...

    Laurence Caron-Spokojny

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  • La leçon américaine : "Un Américain à Paris" au Théâtre du Châtelet

    un américain à paris,van kaplan,stuart oken,théâtre du châtelet,jean-luc choplin,leanne cope,robert fairchild,gene kelly,leslie caron,veanne cox,jill paice,brandi uranowitz,max von essen"Un Américain à Paris", produit par Arthur Freed et réalisé par Vincente Minnelli, fut montré pour la première fois à Londres en 1951 ; un an plus tard, orné de six Oscars, le film avec Gene Kelly, Leslie Caron, Oscar Levant et Georges Guétary est sur les grands écrans en France.

    En 2014, Jean-Luc Choplin, le directeur du Théâtre du Châtelet, et les producteurs de Broadway, Van Kaplan et Stuart Oken, proposent la comédie musicale sur scène,
    pour la première fois au monde.

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  • Jusqu’au 13 mai 2014, l’opéra « A flowering tree » au Théâtre du Châtelet

    théâtre du châtelet,john adams,peter sellars,sudesh adhana,orchestre symphonique de tours,franco pomponi,david curry,yves ossonce,pauline pfeiffera flowering treeDepuis hier soir, et, jusqu’au 13 mai, l’opéra «A flowering tree» se joue sur la scène du Théâtre du Châteletafin de poursuivre sa relation assidue avec le compositeur américain John Adams, après : Nixon in China en 2012, et, I was looking at  the ceiling and then I saw the sky en 2013.

    En 2006 à Vienne, pour célébrer le 250ème anniversaire de la mort de Mozart, Peter Sellars choisit un conte populaire Indien pour raconter la musique de  John Adams, « A flowering tree ».  Oscillant entre les codes du répertoire traditionnel indien, pour ne pas dire folklorique, et le kitch absolu du genre, Vishal Bhardwaj met en scène cet opéra dont le premier acte s’étire en longueurs infinies, autant dans sa narration que dans son illustration musicale. L’histoire se conte, en détails, à la façon d’un voyage initiatique : une jeune femme se transforme en arbre à fleurs sous réserve que certains soins attentifs lui soient prodigués ; un prince, fou d’amour pour ce don extraordinaire, épouse celle qui devient princesse… Le talent du narrateur, le barython Franco Pomponi, captive, et cela malgré la suavité de la mise en scène, l’absence d’effets, et la musique quelque peu lancinante s’avère trop minimaliste pour un propos aussi faible. Le ton est donné, le rythme particulier au théâtre indien est de découdre des sentiments et des émotions, l’histoire ne se révèle d’ailleurs pas d’un grand intérêt. Une recherche d’esthétisme s’appuie sur la stylisation gestuelle des interprètes, elle prend forme aussi par l’exercice chorégraphique peu probant de deux danseurs dont le scénographe Sudesh Adhana. Une poésie enveloppe l’atmosphère, la très belle présence de marionnettes laisse courir l'imagination. Il y a une sorte de dépouillement, une franche simplicité, quelque chose de décalé que l’on aimerait saisir…

    L’orchestre Symphonique de Tours joue fort mais la baguette de Jean-Yves Ossonce est précise, et, tout comme la soprano Pauline Pfeiffer, l’ensemble prend des allures wagnériennes. Pour lui donner la réplique, le ténor David Curry offre une interprétation claire et moderne du Prince, ces trois chanteurs, mais aussi comédiens, ont l’extrême grâce d’articuler à merveille, nos yeux sont très peu attirés par le sur-titrage en français.

    Entracte, patience...

    Le second acte attaque, ce sont des ensembles chantés, les chœurs du Châtelet sont brillants, la partition contemporaine de John Adams s’éveille et trouve enfin une raison d’être. Il semble que le tragique soit bien plus inspirant, et, le deuxième acte passe à grande vitesse alors que sa durée est quasi identique au premier. Il est trop tard pour les impatients qui ont quitté la salle pendant l’entracte, tant pis pour eux. La musique s’exprime, elle sort de la fosse pour des envolées lyriques dont David Curry et Pauline Pfeiffer s’emparent sans défaillir. Le tableau final brode une sorte d’apothéose heureuse, l’esprit Bollywood n’est pas loin mais sans le faste.

    La confrontation des genres n’est pas toujours du meilleur effet, et les chemins de traverses font parfois s’égarer, pourtant si l’idée était de surprendre ou de dérouter, le pari est réussi.  Je m’interroge encore...

    Laurence Caron-Spokojny

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  • "j'aime, j'aime, "j'aime" : L.A. Dance Project, du 5 au 9 mars 2014 au Théâtre du Châtelet

    « J’ai rêvé d’un compagnonnage d’artistes et d’un collectif de créateurs parce que la danse est disséminée partout. [...] Un projet autour de la danse et de tout ce qu’elle peut représenter aujourd’hui. » C’est ainsi que Benjamin Millepied s’exprimait au moment de lancer ce L.A. Dance Project, né de son amour de Los Angeles, scène artistique au bouillonnement incessant.

    Le danseur et chorégraphe français, produit d’une éducation chorégraphique parfaitement classique, nourri de Balanchine et de Robbins, veut créer un modèle original, donner une nouvelle définition de la collaboration artistique. Nommé directeur de la danse de l’opéra de Paris, il aspire cependant à rester proche de cette expérience féconde. déjà présent en 2013 au Châtelet, le groupe proposait des œuvres de Merce Cunningham, William Forsythe et Benjamin Millepied, ce dernier signant aussi une création mondiale. L.A. Dance Project offre cette fois de mettre en valeur des œuvres de chorégraphes délibérément hors des sentiers battus.

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  • Dimanche matin, "concert tôt" au Théâtre du Châtelet avec Georges Aperghis

    Pas si tôt  : le rendez-vous est fixé à 11h au Théâtre du Châtelet ce dimanche 9 octobre 2011.

    Pour une première approche de la musique contemporaine pour mes enfants, de 7 et 10 ans, je vais tenter l'aventure avec Georges Aperghis et Jean-Pierre Drouet.
     
    Il est dit, sur le site du Châtelet : "Jean-Luc Choplin vous propose de suivre le percussionniste et compositeur Jean-Pierre Drouet dans un labyrinthe sonore, composé par Georges Aperghis pour les drôles de machines créées par Claudine Brahem. Ce parcours, labyrinthe musical, animé par Jean-Pierre Drouet vous feront découvrir la musique de façon ludique. Le concert est précédé d'un Atelier Famille animé par Scott Alan Prouty." 
     
    Théâtre du Châtelet,Georges Aperghis,Laurence Caron,

    La musique de film de John Williams, le 12 février 2012, date notée illico presto sur l'agenda, mais aussi Les Viennoiseries de Brahms à VienneLes Lauréats du Concours Reine Elizabeth de BelgiqueZazi de Queneau en comédie musicale, .. enfin toute la programmation de ces concerts "tôt" semble alléchante ! Pour s'y intéresser plus en avant, je vous suggère une visite sur la page "jeune public" du site du Châtelet.

    Atelier chant choral : Avant ce concert, il est possible d'assister à l'atelier (dans la limite des places disponibles). L'atelier rassemble parents et enfants autour de la pratique du chant choral, de manière ludique et en lien avec le programme du concert. Il est animé par Scott Alan Prouty, chef de chœur bien connu pour son travail liant voix et expression corporelle, avec son complice le pianiste Richard Davis.
    © LCS

    A noter les tarifs raisonnables : 5 euros pour les enfants et 10 euros pour les adultes, et gratuit pour les enfants dans le cadre de la Carte Famille

       


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  • Théâtre du Châtelet : De l’autre côté de la lune

    Le Théâtre du Châtelet a toujours ouvert sa saison avec faste, ce mois de septembre est différent. 

    Le Mexique est à l’honneur avec Cruzar la Cara de la Luna.Il s’agit du tout premier «opéra mariachi» : une rencontre entre la musique populaire et l’école classique de l’Opéra. Le compositeur José «Pepe» Martinez et le groupe Mariachis Vargas de Tecalitlán, dont on dit qu’il est le «meilleur mariachi du monde», ont été sollicités par l’Opéra de Huston, pour être accompagnés par le très renommé librettiste et metteur en scène de Broadway, Leonard Foglia. 

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    L’histoire est dramatiquement universelle, l’immigration mexicaine aux Etats-Unis, quand la nostalgie des origines vient bousculer les contraintes sociales à travers trois générations. 

    Pourtant malgré la noblesse du thème et l’interprétation juste de ses musiciens et chanteurs, Cruzar la Cara de la Luna pâtit d’une mise en scène quasi inexistante, pour une version semi-scénique c’est plutôt embêtant... La musique bat son plein au rythme des trompettes, violons, harpe et vihuela, les rythmes ensoleillés feraient même penser au premiers accents d’une opérette digne de Maurice Lehmann. Seulement, ce n'est pas du tout cela. La découverte de la musique mariachi nous apprend à quel point elle a certainement influencée un grand nombre de compositions, mais en ces murs et sur cette scène cet attrait semble insuffisant. 
    Tout de même, il s’agit du Théâtre du Châtelet, il est dommage de laisser ainsi ces musiciens seuls, statiques, en fond de décors, alors qu’un formidable espace est prêt à vibrer sous leurs pieds...  Entre dimension politique ou folklorisme consensuel, on ne sait pas trop, il y a un manque de parti pris évident. L'idée est originale et audacieuse, mais il s'agit juste de l'idée. Je suis sortie du spectacle en fredonnant, quand on m'a demandé ce que je pensais du spectacle,  j'ai soupiré, en fait je crois que je n'avais pas trop envie d'avouer ma déception.

    Laurence Caron-Spokojny

     

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