Carmen(s) de José Montalvo à Chaillot, jusqu'au 24 février
« J’aime Carmen parce que cette pièce solaire me permet de réfléchir à des questions qui me taraudent : l’immigration, les valeurs du métissage, l’enfance. » José Montalvo
Il aime les gens. Chorégraphe, mais pas seulement, aussi scénographe, vidéaste, monteur de sons, José Montalvo est avant tout un humaniste. Un artiste humaniste.
La Carmen de Prosper Mérimée, hissée en personnage mythique par Georges Bizet (selon le livret de Meilhac et Halévy), est un prétexte pour José Montalvo. L'héroïne se divise en déesse aux multiples talents. Une symbolisation énergique et dramatique pour traiter de la condition féminine et de toutes les femmes en général, et aussi pour aborder, très poétiquement, les migrations des peuples oubliés.