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theatre hébertot

  • Misery jusqu’au 6 janvier 2019 au Théâtre Hébertot

    théâtre hébertot,misery,stephen king,daniel benoin,jean-pierre laporte,francis lombrail,myriam boyer,viktor lazlo,rob reinerMyriam Boyer n’est pas une femme comme les autres. Elle a des supers pouvoirs. Elle a le don, par exemple, de transformer l’ombre en lumière…

    Ce pouvoir, elle a commencé à l’exercer sur elle. Sauvée par sa découverte du théâtre d’un destin qui ne s’annonçait pas des plus heureux, à chaque étape de son ascension elle a fait naître des étoiles sous ses pas. En 1977, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Série Noire d’Alain Corneau. Vingt ans plus tard, elle est reconnue meilleure comédienne par l’académie des Molières dans Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Eward Albee. Puis, à nouveau vingt ans se passent pour qu’un second Molière la félicite pour La vie devant soi de Romain Gary.

    En janvier 2014, dans « Chère Elena » de l’auteur russe Ludmilla Razoumovskaïa, elle avait bouleversé le public du Poche-Montaparnasse. Aujourd'hui, la comédienne est, jusqu’au 6 janvier 2019, sur la scène du Théâtre Hebertot aux coté de Francis Lombrail dans le duo tragique de Stephen King « Misery ».

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  • La femme rompue au Théâtre Hébertot

    josiane balasko,simone de beauvoir,theatre hebertotAu centre, à la hauteur des yeux, un lit est recouvert d’une étoffe orange, plutôt chic. De tout son long, elle y est allongée. Elle se retourne. Elle cale son bras sous sa nuque. Encore, elle se retourne. Sa joue roule sur l’oreiller. Soupir excédé. Elle se retourne encore. Le corps cherche à se détendre sans y parvenir. Les pensées, comme un arc tendu le long de la colonne vertébrale, irradient les nerfs, elles montent, s’amplifient. Le bruit excite, la nuit rend aveugle. On croit entendre les pas et les rires de ceux qui dansent, juste au dessus. Un ex-mari, même plusieurs, une mère injuste, une fille suicidée, un petit garçon séparé, un père aimé, un frère haï naissent des mots. Des mots qui se suivent, collés les uns aux autres,  sans virgule, sans point, comme un incessant déversement d’immondices jetés aux égouts. Un flot de pensées échappées, presque aliénable, parfois interrompu par le mouvement de ce corps usé par la vie, maltraité par le manque de sommeil. Une rage voudrait se faire entendre, un désespoir se cogne aux parois tranchantes du regard des autres... C'est un soir de réveillon. 

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  • « Les jumeaux vénitiens » de Carlo Goldoni au Théâtre Hébertot

    Carlo Goldoni,Jean-Louis Benoît,Maxime d’Aboville,Olivier Sitruk,Victoire Bélézy,Philippe Berodot,Adrien Gamba-Gontard,Benjamin Jungers,Thibault Lacroix,Agnès Pontier,Luc Tremblais,Margaux Van Den Plas,Jean Haas,Joël Hourbeigt,Frédéric Olivier,Laurent Delvert,theatre hébertot,les jumeaux vénitiensDeux jumeaux, Zanetto et Tonino, sont séparés à leur naissance : Zanetto est élevé dans la montagne, Tonino à Venise. Le premier est un crétin, le second un habile homme. Vingt ans après, le hasard les fait arriver en même temps à Vérone pour retrouver leurs dulcinées : chacun des deux ignore que son frère se trouve dans la ville, ce qui va créer une succession de quiproquos, de situations invraisemblables et loufoques propres à semer le désordre dans les esprits et le désarroi dans les cœurs. Duels, amours et désamours, fuites éplorées, intervention de la police, retrouvailles, emprisonnement…

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  • "C'est encore mieux l'après-midi" au Théâtre Hébertot

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    Au Théâtre Hébertot, il n’y a rien de tout ça ! « C’est encore mieux l’après midi » (Two into one – 1984) du génial auteur Ray Cooney est à se plier de rires !

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  • « Moins 2 » au Théâtre Hébertot : une chronique drôle et poignante de deux morts annoncées ; écrite par Samuel Benchetrit et interprétée par Guy Bedos et Philippe Magnan.

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    Deux hommes sont étendus sur les lits métalliques d’une salle de réanimation. Ils se réveillent, un médecin fait son entrée et annonce, d’une façon tout à fait décontractée, qu’ils n’ont plus que quelques jours à vivre. Espiègles et fatalistes, les deux hommes semblent avoir largement dépassé la soixantaine, ils décident de quitter l’hôpital pour s’éloigner de cette mort.

    C’est une lente dégringolade, deux hommes se dirigent vers la mort pour finalement partir à la rencontre de leur vie, malgré tout et malgré eux. Résignés, ils vont ensemble, unis par une amitié soudaine, modifier un peu le court de leur histoire. Le constat de ces deux vies s’avère grinçant, amer, acide, cynique… mais tellement drôle ! 

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  • Des stars à l'affiche du Théâtre Hébertot dans "Victor" d'Henri Bernstein

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     En 1950, Victor (Grégory GADEBOIS) sort de prison. Il a accepté de purger une peine en lieu et place de son ami Marc (Eric Cantona), héros de guerre, désormais homme d'affaires brillant et indélicat, par amour pour Françoise (Caroline Silhol), la femme de Marc.
    L'amitié virile, le grand amour, l'argent brûlant vont précipiter ce trio charismatique dans une ronde à perdre haleine, orchestrée 
par le dramaturge français Henri Bernstein (1876-1953) au sein de cette France de l'après-guerre vivante et meurtrie. 
     

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  • "Les Cartes du Pouvoir" au Théâtre Hébertot

    les cartes du pouvoir,théâtre hébertot,raphaël personnaz,ladislas chollat,thierry fremontBeau Willimon est connu pour être l’auteur de la (so terrific) série américaine « House of cards ». Il a le chic pour trifouiller la vie politique américaine, avec  toute ses particularités (so great), croustillantes à souhait, entre conflits d’intérêts, adroites manipulations et coucheries savantes. Après avoir participé à quelques campagnes électorales dont celle d’Hillary Clinton en 2000, Beau Willimon écrit "Farragut North"; la pièce adaptée en français est pour la première fois au Théatre Hébertot sous le titre : « Les Cartes du Pouvoir ».

    La politique rend enragée, mais pas seulement, le pouvoir, la réussite, la pression exercée, et cela dans n’importe quel univers professionnel, chacun en prend pour son grade. Dans un grincement de dents incessant, les scrupules sont mis au placard, très très consciencieusement l’intégrité est piétinée. Beau Willimon montre le côté le plus obscur d'une élection américaine mais aussi le plus excitant. Aux antipodes des « Hommes de bonne volonté »*, les hommes sont machiavéliques et despotes. Pour cette pièce, les rôles des femmes sont un peu à regretter, relégués à celui de la journaliste politique « prête à tout » et à celui de la stagiaire, elle aussi, « prête à tout » ; mais il s’agit d’une comédie réaliste, alors…l’injustice bat son plein et n’est pas sans rappeler l’actualité que l’on nous sert ces jours-ci.

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    Tenter une analyse de jeu des comédiens est inutile, la distribution est parfaite. Pour l’occasion, Thierry Frémont a un peu l’allure d'un Sean Penn, il fait figure de locomotive et dans sa lancée ses camarades sont transportés dans un véritable esprit de troupe. Raphaël Personnaz se distingue par un rôle de « jeune premier » tourmenté dans lequel il se jette. Elodie Navarre, Roxane Duran, Julien Personnaz, Francis Lombrail (excellent !), Jeoffrey Bourdenet et Adel Djemai font front et ne désarment à aucun instant. Le toujours très talentueux Ladislas Chollat orchestre l’ensemble avec raffinement : l’esthétisme des décors, l’enchaînement des pages musicales, l’éclairage dosé et le jeux précis des comédiens cadencent les scènes, rien n’est laissé au hasard. L’espace est épousé à la façon d’un plateau de cinéma et le spectateur suit les déplacements des comédiens du point de vue du siège du réalisateur.

    Comme pour un ballet réussi, la technique est oubliée, les planches ont fondu sous les pas des comédiens, les murs du théâtre se sont évanouis et les spectateurs sont devenus invisibles écrasés dans leurs fauteuils rouges. Il n’y a plus rien de matériel, il y a juste une histoire partagée, convaincante, tant et si bien que l’on aimerait retourner, dès le lendemain, au Théâtre Hébertot pour savoir s’il y a une suite (une saison 2 ?...).

    Laurence Caron-Spokojny

     * Jules Romains

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  • REWIND... En course pour LES MOLIERES 2014 : "Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes, mise en scène Anne Kessler au Théâtre Hébertot, nominé pour "LE MOLIERE", et, Grégory Gadebois pour le "Molière Seul en scène"

     

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    L’adaptation de Gérald Sibleyras et la mise en scène d’Anne Kessler sont en tout point parfaites, résolument contemporaines, la part belle est faite à la magnifique présence du comédien et à la sincérité du texte. L’intense scénographie de Guy Zilberstein, les lumières ingénieuses d’Arnaud Jung et l’inventivité  sonore de Michel Winogradoff contribuent à offrir un écrin idyllique au jeu de Grégory Gadebois.

    Pour écrire ces lignes, j’avoue mon impuissance, je ne suis pas certaine de retransmettre ici  l’émotion incroyable ressentie dès les premiers mots prononcés par Grégory Gadebois jusqu’aux derniers, alors qu’ils retentissent encore… 
    Lire l'article ici 

     

     

     

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  • REWIND... En course pour LES MOLIERES 2014 : Robert Hirsch, Isabelle Gélinas, Ladislas Chollat, et, Florian Zeller nominé pour le "Molière de l'Auteur francophone vivant" pour Le Père au Théâtre Hébertot !!!

    le_pere_(avec_robert_hirsch).jpg« Mais il ne doit pas vraiment avoir la maladie d’Alzheimer pour arriver à se souvenir d’un si long texte ? » : tout est dit. Cette phrase incroyablement naïve citée par ma voisine de rang, hier soir au Théâtre Hébertot, donne la mesure du talent du plus grand acteur français, aujourd’hui inégalé, celui de Robert Hirsch, et définit aussi la juste et raffinée écriture de Florian Zeller (déjà sa septième pièce écrite). 

    De sa toute puissante générosité, Robert Hirsch, clown absolu, incarne non pas «Le Père» mais tous les pères à la fois. Sa voracité est intacte, passé 88 ans, l’acteur distille mimes, grimaces, entre apartés savants et danses sautillantes, pour donner vie à ce personnage qui lui ressemble pourtant si peu, et dont s'échappe plus de cinquante ans de carrière. Lire l'article, ici

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  • « Des fleurs pour Algernon » au Théâtre Hébertot, interprété par Grégory Gadebois : attention chef-d'oeuvre !

    image001.jpgCharlie Gordon est un jeune homme simple, il n’est pas bête, il est juste « simple ». Il travaille dans une usine dans laquelle il est chargé du nettoyage des toilettes. Régulièrement, deux de ses amis l’invitent pour boire un verre, ils le font boire pour se moquer de lui.

    A l’université Beekman, Charlie suit les cours de Miss Kinnian, il apprend à lire et à écrire avec une grande assiduité. Sa motivation extrême est remarquée par deux éminents professeurs qui lui proposent de démultiplier ses facultés intellectuelles par une intervention du cerveau totalement inédite. Cette intervention a déjà été réalisée sur une souris blanche, Algernon. Avant et après l’opération programmée, les scientifiques demandent à Charlie de noter, chaque jour, ses impressions sur un cahier… 

    Juste après Robert Hirsh (Le Père) et avant Michel Bouquet (Le roi se meurt), Grégory Gadebois est sur les planches du Théâtre Hébertot, et ce dernier est largement à la hauteur de ses voisins !

    Hier soir, Grégory Gadebois a englouti la salle entière dans les pages du journal intime de Charlie Gordon. Au départ, ce fut une nouvelle « Flowers for Algernon » écrite par David Keyes, publiée pour la première fois en 1959, et aussitôt récompensée par le Prix Hugo en 1960 ; puis en, 1966, l’histoire, transposée en roman, reçoit le Prix Nebula du meilleur roman (prix réservé à la Science fiction).

    image002.jpgL’adaptation de Gérald Sibleyras et la mise en scène d’Anne Kessler sont en tout point parfaites, résolument contemporaines, la part belle est faite à la magnifique présence du comédien et à la sincérité du texte. L’intense scénographie de Guy Zilberstein, les lumières ingénieuses d’Arnaud Jung et l’inventivité  sonore de Michel Winogradoff contribuent à offrir un écrin idyllique au jeu de Grégory Gadebois.

    Pour écrire ces lignes, j’avoue mon impuissance, je ne suis pas certaine de retransmettre ici  l’émotion incroyable ressentie dès les premiers mots prononcés par Grégory Gadebois jusqu’aux derniers, alors qu’ils retentissent encore… 

    La sensibilité brute révèle un travail, une recherche, de la part du comédien, incomparable. Le texte est oublié pour être éperdument incarné, Charlie Gordon prend vie d’entre les lignes de son journal intime. Il y a une juste mesure, respectée, et maniée avec la plus grande dextérité pendant 1h20 sans jamais faillir. Le comédien triture nos sentiments, il les fouille avec gourmandise avec la même aisance qu’un enfant plongé dans un sac de bonbon. La douce diction de Grégory Gadebois rythmée par sa gestuelle de virtuose ajoutent à la présence chaleureuse et intense du comédien. Pourtant, la pudeur est profonde, elle résiste, et l’angélisme du personnage fait fondre son auditoire. Le public est liquide, déplacé comme une marée, remué par une forte et indicible houle.

    Charlie Gordon s’introspecte méticuleusement avec les mots les plus simples, il observe ce double, absurde, une souris de laboratoire. La cruauté de l’humanité réside là dans ce rapport empathique bourré de tendresse, si bien décrit et si bien joué, entre un homme et une souris, ou bien entre un homme et lui-même. Et puis, il y a cet enjeu de l’intelligence qui se déploie avec arrogance pour dépasser l’affect ; le déséquilibre ultime, l’un ne va pas sans l’autre, son QI écrase toutes formes de sentiments, jugés inutiles… 

    « Des fleurs pour Algernon » est une parfaite fusion, absolue, entre un comédien et un texte. Et, trêve de bavardages, je ne saurai mieux vous l’exprimer ici que par ces mots : Au Théâtre Hébertot, « Des fleurs pour Algernon », interprété magistralement par Grégory Gadebois, est un chef-d’œuvre ! 

    Laurence Caron-Spokojny

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  • Robert Hirsch est un chorégraphe de l'Humanité

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    Robert Hirsch est en grande forme !

     

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  • « La liberté n’est pas la récompense de la révolte. La liberté c’est la révolte. »

    Immigrés aux Etats-Unis, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti sont deux anarchistes italiens. Ils seront exécutés en 1927 sur la chaise électrique pour des crimes qu'ils n'ont pas commis. L'absurdité de cet épisode judiciaire, et le scandale qu'il suscite, inspirera le réalisateur italien Giuliano Montaldo pour le film "Sacco & Vanzetti". Puis, ce sera au tour d'Alain Guyard. Remarquablement interprétée par Jacques Dau et Jean-Marc Catella, la pièce d'Alain Guyard «Sacco & Vanzetti», se résume à un sacré exercice de style qui se révéle passionnant. Depuis 2009, "Sacco & Vanzetti" enchaîne les dates dans toute la France, la pièce devrait se produire à Paris, l'impatience est grande... 

    Laurence Caron-Spokojny

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