Depuis leur rencontre en 2005, les batteurs Yann Coste et Sébastien Rambaud ne se quittent plus. A deux, ils sont plus forts, ils sont les Fills Monkey. Un premier triomphe « Incredible Drum Show » est mis en scène par Gil Gaillot, en sons percutants et onomatopées. Une recette redoutablement efficace qui s’exporte partout, compréhensible par tous et pour tous les âges. Gonflés à bloc, les percussionnistes ré-attaquent avec « We Will drum You » au Comédia jusqu’en mai 2018.
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Fills Monkey au Comédia jusqu'au 27 mai
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L'Avare au Théâtre du Ranelagh
AGENDA : supplémentaire exceptionnelle le mardi 17 avril à 14h au Théâtre du Ranelagh ( tél. 01 42 88 64 44). Lire l'article ICI
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La femme rompue au Théâtre Hébertot
Au centre, à la hauteur des yeux, un lit est recouvert d’une étoffe orange, plutôt chic. De tout son long, elle y est allongée. Elle se retourne. Elle cale son bras sous sa nuque. Encore, elle se retourne. Sa joue roule sur l’oreiller. Soupir excédé. Elle se retourne encore. Le corps cherche à se détendre sans y parvenir. Les pensées, comme un arc tendu le long de la colonne vertébrale, irradient les nerfs, elles montent, s’amplifient. Le bruit excite, la nuit rend aveugle. On croit entendre les pas et les rires de ceux qui dansent, juste au dessus. Un ex-mari, même plusieurs, une mère injuste, une fille suicidée, un petit garçon séparé, un père aimé, un frère haï naissent des mots. Des mots qui se suivent, collés les uns aux autres, sans virgule, sans point, comme un incessant déversement d’immondices jetés aux égouts. Un flot de pensées échappées, presque aliénable, parfois interrompu par le mouvement de ce corps usé par la vie, maltraité par le manque de sommeil. Une rage voudrait se faire entendre, un désespoir se cogne aux parois tranchantes du regard des autres... C'est un soir de réveillon.
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Carmen(s) de José Montalvo à Chaillot, jusqu'au 24 février
« J’aime Carmen parce que cette pièce solaire me permet de réfléchir à des questions qui me taraudent : l’immigration, les valeurs du métissage, l’enfance. » José Montalvo
Il aime les gens. Chorégraphe, mais pas seulement, aussi scénographe, vidéaste, monteur de sons, José Montalvo est avant tout un humaniste. Un artiste humaniste.
La Carmen de Prosper Mérimée, hissée en personnage mythique par Georges Bizet (selon le livret de Meilhac et Halévy), est un prétexte pour José Montalvo. L'héroïne se divise en déesse aux multiples talents. Une symbolisation énergique et dramatique pour traiter de la condition féminine et de toutes les femmes en général, et aussi pour aborder, très poétiquement, les migrations des peuples oubliés.
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Reprise de Shaman & Shadoc dès le 23 mars au Lavoir Moderne Parisien
Excellente et détonante comédie existentielle et solitaire en deux acteurs, une ombre et quelques tableaux, découverte en 2017 au Théâtre Essaïon.
La reprise est annoncée en mars au Lavoir Moderne Parisien.
"Shaman et Shadoc sont sur un banc. Sale endroit pour une rencontre. Qui est qui ? Qui veut quoi ? Deux solitudes, une ombre, des rongeurs. Et puis ces fantômes qui remontent à la gorge. Une fable tragico-immobilière à déguster entre noix et comté."
Réservation ICI Lire l'article
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Au revoir Les Choristes
Les Choristes ont quitté la scène. Après plus de 100 représentations au Théâtre des Folies Bergère, et une bonne trentaine en province, les Choristes ont rempilé en janvier et février 2018 dans le théâtre qui les a vu naître. Pour un dernier au revoir.
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ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse
Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs. Plus de 13 000 juifs sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv'. Joseph Haffmann fait quitter Paris à sa femme et ses enfants, puis il cède la direction de sa bijouterie à son employé, Pierre Vigneau. Haffmann demande à Vigneau de bien vouloir le cacher dans la cave en attendant que la situation se calme. Pierre Vigneau accepte, en échange il émet une étrange requête auprès de Joseph Haffmann...
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"La Flûte Enchantée" par le Béjart Ballet Lausanne, au Palais des Congrès jusqu’au 11 février
10 Ans que Maurice Béjart ne jette plus son regard bleu acier sur sa compagnie.
Gil Roman lui a succédé, le danseur (aussi chorégraphe) remarqué dans «Adagietto» en 1980, est non seulement à la tête de la compagnie mais il a surtout la très délicate mission de faire vivre l’œuvre, et la compagnie, du chorégraphe "démiurge", comme titre, l'auteur et journaliste, Ariane Dollfus pour son ouvrage biographique (1) consacré à Maurice Béjart. -
Duel opus 3, jusqu'au 15 avril, à la Gaité Montparnasse
A l’apprentissage sévère du solfège et à la confrontation solitaire avec de fragiles instruments, il se greffe parfois un désir d’indépendance, une volonté farouche d’expressivité autre... Les vibrations de la scène et le gouffre noir d’un parterre de spectateur agissent comme un aimant. Musiciens, certes, mais pas seulement ; la pianiste Nathalie Miravette et le violoncelliste Laurent Cirade dans Duel opus 3 se révèlent aussi d’habiles comédiens…
« Tom et Jerry » ou « Titi et Gros Minet » ont trouvé leurs alter égos scéniques…en musique ! -
"Je ne suis pas une arme de guerre" jusqu'au 26 février au Petit Théâtre du Gymnase
« Je ne suis pas une arme de guerre » est un projet collectif inspiré de la chronique tenue par Sevdije Ahmeti*, militante albanaise des Droits de l’Homme, durant la guerre au Kosovo. Aujourd’hui, le conflit a cessé au Kosovo, la jeune République fête ses dix ans cette année. En 2018, en Syrie, au Yémen, en Birmanie, en Ethiopie, … les civils sont les premières victimes des conflits, en particulier les femmes. Le conseil de l’ONU traite « de l’impact disproportionné et tout à fait particulier des conflits armés sur les femmes » (résolutions 1325 et 1820). Les violences sexuelles faites aux femmes sont utilisées comme une arme de guerre, sorte d’immonde rouleau compresseur qui marque pour l’éternité les «purifications ethniques».
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Paysages Intérieurs de Philippe Genty au 13ème Art, jusqu'au 21 janvier
« L’imaginaire, c’est ce qui tend à devenir réel » cette citation d’André Breton, Philippe Genty pourrait la faire sienne. Le monde de Philippe Genty raccourcit définitivement les distances entre le rêve et la réalité, au point qu’il les juxtapose. A découvrir dans la toute récente salle du 13ème Art à Paris.
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STOMP au Théâtre des Folies Bergère jusqu'au 24 décembre 2017
Lors du festival d’Edimbourg en 1991, STOMP voit le jour sous l’impulsion de Luke Cresswell et Steve McNicholas. Après plus de 53 pays visités, à New-York depuis 22 ans et à Londres depuis 13 ans, cinq troupes se partagent le Monde et l’une d’elles est jusqu’au 24 décembre aux Folies Bergère à Paris.
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LA FRESQUE jusqu'au 22 décembre au Théâtre national de la Danse Chaillot
Il était une fois en Chine deux voyageurs, qui, un jour de tempête, trouvent refuge dans un temple. Ils découvrent alors, sur l’un des murs, une fresque magnifique représentant un groupe de jeunes filles. Le voyageur nommé Chu tombe éperdument amoureux de l’une d’elles. Pour rejoindre l’objet de sa flamme, il traverse le tableau...
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PLAY d'Alexander Ekman à l'Opéra Garnier jusqu'au 31 décembre 2017
En 2014 sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, Alexander Ekman avait fait verser 6 000 litres d’eau pour son Swan Lake. Ce fut une cascade d’éloges. A l’époque, tous ont soupiré d'extase et le public parisien s’est précipité en rangs serrés sur les marches de l’avenue Montaigne pour assister au show. Un must, immanquable et résolument hype.
Pour « Play », sur toute la profondeur du plateau de Garnier, le chorégraphe suédois propose une étendue blanche couverte d’un ciel cubique où musiciens et une chanteuse gospel réchauffent l’atmosphère. Le ballet de l’Opéra parcourt la lumière, belle comme celle du jour, il entraine à sa suite des diagonales endiablées rythmées par des cris joyeux. Le plat s'annonce doux et très sucré.
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La Bohème à l’Opéra Bastille, jusqu’au 31 décembre 2017
Il y a eu l’époque des Castafiore et divas, des sopranes capricieuses, et leurs versions masculines, Caruso et autres ténors héroïques et basses tourmentées. Puis vint une longue période vouée aux chefs d’orchestre, géniaux, parfois tyranniques, souvent mégalomaniaques… Aujourd’hui, la dynastie des metteurs en scène règne. Inexpugnable. Interminable. Les critiques musicaux s’excitent et les directeurs de Théâtre et d’Opéra se disputent la partie usant d’un langage tarabiscoté et emprunté aux amateurs d’art contemporain les plus radicaux. Pour provoquer, certains metteurs en scène n’hésitent pas à aller puiser dans les instants les plus sombres de notre histoire (guerre, nazisme, djihadisme,…) et à montrer les dérapages de notre Humanité de la façon la plus crue qui soit (violences, abus sexuels, …). A Bastille pour La Bohème de Puccini proposée par Claus Guth, il n’est pas question de secouer la frange conservatrice du public lyrique, Claus Guth n’a pas la réputation sulfureuse mais plutôt élégante.
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Cirkafrika par le Cirque Phénix, Pelouse de Reuilly-Vincennes, jusqu'au 21 janv.2018, puis en tournée !
Le cirque Phénix n’est pas un cirque comme les autres. Il n’y a pas d’animaux -enfin pas des vrais- c’est toujours ce qu’il faut dire aux enfants avant, pour qu’il ne soient pas déçus. Il n’y a pas de poteaux non plus entre les spectateurs et la piste, c’est un détail qui peut sembler uniquement technique mais qui prend tout son sens, il modifie la physionomie des lieux et apporte un confort visuel radicalement différent.
En fait, le Cirque Phénix s'est éloigné du cirque classique pour en garder le meilleur... -
"Une vie sur mesure" au Théâtre Tristan Bernard
Ce soir là, j’ai eu vraiment du mal à faire accepter à mon fils l’idée d’aller se coucher. Pourtant, un spectacle à 19h, la soupe à 21h et l’extinction des feux à 22h me paraissait être un programme plutôt sage, même si au demeurant exceptionnel pour un soir de semaine. Et tim dam badaboumboum ba et tim dam badaboumboum ba et tim dam…, Adrien Lepage, le héros de « Une vie sur mesure », a raison : la batterie, même quand tu n’en as pas, tu peux en jouer quand même. C’est en tout cas ce que mon fils de 13 ans, déjà passionné de batterie, a retenu. Les couverts disposés sur la table deviennent baguettes, ses doigts et paume de mains tressautent à l’unisson et viennent contrarier le rythme de son talon qui fait vibrer les lames du vieux parquet, il raconte à qui veut bien l’entendre l’intégralité du spectacle. Version longue.
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« Les jumeaux vénitiens » de Carlo Goldoni au Théâtre Hébertot
Deux jumeaux, Zanetto et Tonino, sont séparés à leur naissance : Zanetto est élevé dans la montagne, Tonino à Venise. Le premier est un crétin, le second un habile homme. Vingt ans après, le hasard les fait arriver en même temps à Vérone pour retrouver leurs dulcinées : chacun des deux ignore que son frère se trouve dans la ville, ce qui va créer une succession de quiproquos, de situations invraisemblables et loufoques propres à semer le désordre dans les esprits et le désarroi dans les cœurs. Duels, amours et désamours, fuites éplorées, intervention de la police, retrouvailles, emprisonnement…
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West Side Story à La Seine Musicale
J’attendais ce moment avec une immense impatience. West Side Story à Paris.
En 2012 je l’avais loupé au Théâtre du Châtelet, je m’étais consolée avec les merveilleux « The King and I » et « Un Américain à Paris » en 2014, puis par le somptueux « Singin’in the rain » l’année suivante, toujours sous la très judicieuse direction artistique de Jean-Luc Choplin. -
"Mon Ange" au Théâtre Tristan Bernard
L’auteur contemporain Henry Naylor l’a écrit et le crie dans le monologue « Mon ange » au Théâtre Tristan Bernard. La très jeune et belle comédienne Lina El Arabi disparaît dans son personnage, une jeune fille syrienne qui choisit de résister face à Daech.
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"Réparer les vivants" au Petit Saint-Martin
Envisager l’adaptation, la mise en scène et l’interprétation d’un « seul en scène » issu d’un roman -qui a été unanimement salué par la critique et qui a raflé près d’une dizaine de prix littéraires- pourrait-être considéré comme une chose gagnée d’avance ou au contraire très casse-gueule… Lorsqu’il s’agit de « Réparer les vivants », phrase empruntée à Tchekov dans Platonov, par Maylis de Kerangal pour titrer son roman : la tâche semble rude, complexe. Le sujet évoque une transplantation cardiaque, rien que ça !
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Novecento au Théâtre Montparnasse
Au Théâtre Montparnasse, André Dussollier est épatant. Il ne danse pas, il joue un danseur. Il n’est pas musicien, il joue de la musique. En fait, il s’amuse tout le temps depuis le Conservatoire, en passant par la Comédie Française, André Dussollier s’éclate ! Passer sa vie à « jouer » c’est certainement la raison de ce regard qui pétille, ce sourire scotché, cette allure adolescente et cet entrain si communicatif.
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Solstice par la compagnie Blanca Li au Théâtre National de Chaillot, jusqu'au 13 octobre
Peut-être que Blanca Li a le même sentiment : la création chorégraphique a atteint ses limites. L’invention même du mouvement commence à se cogner aux quatre coins du corps humain, il est de plus en plus fréquent d’avoir cette sensation comme si l’histoire se répètait un peu trop souvent en matière de danse contemporaine… La chorégraphe Blanca Li est différente, elle part au delà du mouvement, ne craignant pas d’abolir les frontières entre les genres, elle permet à la danse contemporaine de franchir les obstacles élitistes dressés par les aficionados du genre : « Solstice » à Chaillot le démontre à nouveau.
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L’Avare par le Grenier de Babouchka au Théâtre le Ranelagh
Avec Cyrano et Le Cid, la troupe du Grenier de Babouchka nous a déjà régalé en ces lieux, pour cette fois il s’agit de l’Avare. Les pièces de Molière sont souvent jouées et reprises à toutes les sauces pourtant pour qui ne connaît pas les cinq actes, ou bien au contraire souhaite s'en délecter à nouveau, de cette comédie de caractère à la partition endiablée, cet Avare proposé au Théâtre le Ranelagh est idéal.
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L'exposition "Maria by Callas" jusqu'au 14 décembre à La Seine Musicale
La Seine Musicale s’inaugure en musiques, en spectacles et aussi en expositions : « Maria by Callas » est le premier opus, l’exposition se déroule jusqu’au 14 décembre.
Callas se conjugue au présent de l’indicatif, elle est partout, en tête de gondole des music-stores, en téléchargement illimité, warholisée, standardisée, starifiée, immortalisée, Maria Callas est à l’Opéra ce que Nefertiti est à l’Egypte antique. La somptueuse diva est en images photographiques et vidéos, en opéras et témoignages, elle est sur le devant de la scène autant que sur les couvertures des magazines. Quelques documents intimes, lettres d’amour ou films super 8, rapprochent les petites choses que nous sommes au plus près du Monstre Sacré dans toute sa vulnérabilité. L'exposition « Maria by Callas » est une émouvante interprétation de Maria Callas, comme une héroïne romantique absolue dont l’histoire et l’aura sont pourtant beaucoup plus vastes...
Pour en témoigner, voici une interview filmée de Janine Reiss qui fut son professeur de chant pendant 8 ans, interview réalisée par Jean-Luc Hees sur Radio-Classique. Je crois que Janine Reiss nous en dit beaucoup plus ... -
Somptueux "AU BUT" de Thomas Bernhard au Théâtre de Poche-Montparnasse, jusqu'au 5 novembre
Dominique Valadié a un port de reine, le regard perçant, une chevelure de lionne définitivement indomptable et une classe inouïe. Elle est notre Bette Davis française. Il est tout à fait autorisé de la comparer aux Monstres sacrés hollywoodiens. En 2016, elle avait fait autant peur de Virginia Woolf, au Théâtre de l’Oeuvre, que ne l’avait fait Elizabeth Taylor en son temps.
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D.I.V.A au Théâtre Montparnasse
Pour se distinguer des tonnes de spectacles qui se chamaillent le public aux coins des rues de Paris, pour les pièces de théâtre, créations musicales et autres boulevards dits inédits : la tache est rude. Le public traîne le pas prétextant une fois la peur des attentats, une autres fois les élections ou bien encore l’indémodable « criiiiiiise »… Pourtant quand il s’agit d’un très bon spectacle, il n’y a pas à tergiverser : les salles sont combles. La loi du meilleur est immanquable. D.I.V.A se place là, tout en haut de l’affiche du Théâtre Montparnasse, en pôle position.
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Quand la Maîtrise des Hauts-de-Seine se met en scène : Didon et Enée
Ce n’est pas un hasard si la Maîtrise des Hauts-de-Seine a fait le choix de l’Opéra Baroque de Purcell Didon et Enée. C'est une œuvre à la fois lyrique, théâtrale et chorégraphique qui décloisonne les arts et a pour vocation d’inspirer la jeunesse.
En 1689, Purcell a trente ans, il se glisse derrière le clavecin et confie sa composition aux élèves d’un pensionnat de jeunes filles du quartier de Chelsea à Londres. Plusieurs siècles plus tard au Théâtre de la Garenne Colombes, dans un quartier certes bien moins artistique -mais Chelsea aussi a changé- les jeunes pousses de la Maîtrise des Hauts-de-Seine réaniment Didon et rappellent Enée à la rescousse.
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THE MONKEY'S CHILD
Sur le terrain, onze adolescents, entre 11 ans et 16 ans, avancent dans un même élan : faire de la musique tous ensemble. Un peu comédiens, parfois danseurs, toujours musiciens, The Monkey’s child (teaser) ont choisi d’explorer la musique, toutes les musiques, qu’ils transforment au gré de leurs envies.
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Histoire du soldat, de Stravinski et Ramuz, jusqu'au 16 juillet au Théâtre de Poche-Montparnasse
Un soldat rentre chez lui et fait la rencontre d'un homme qui se révèle être le Diable, le soldat lui vend son âme incarnée par son violon contre un livre magique, promesse de richesses et de succès.
Depuis sa création en 1917, « Histoire du Soldat » est une œuvre complète. A la fois dramatique par le jeu de ses trois récitants, musicale par la proposition de sept instrumentistes et enfin chorégraphique. Pour ce qui est de la danse, Cranko, Robbins, Babillé, Kylian -rien que ça- et Gallotta -et d’autres encore- se sont déjà emparés du modèle ; difficile pour Sebastiàn Galeota d’y inscrire sa chorégraphie sur l’étroite scène du Poche-Montparnasse. Mais, l’intention reste juste, l’adroite mise en scène de Stéphan DRUET inscrit les arabesques de Aurélie Loussouarn sur du papier millimétré.