 D’abord il y a Alexander Ekman. Après avoir transformé le Théâtre des Champs-Elysées en un Lac des Cygnes profond de 20 cm d’eau en 2014 (« Swan lake »), le chorégraphe suédois a été définitivement adopté, en faisant jouer les danseurs de l’Opéra de Paris dans une marée de petites balles vertes dans la fosse du Palais Garnier en décembre 2017 avec « Play ». Le microcosme hype de la danse contemporaine éclairée avait été conquis, pourtant «Play» avait révélé une chorégraphie peut-être trop minimaliste (pour ne pas dire simpliste) comparé aux prouesses techniques et d’interprétation dont est capable le Ballet de l’Opéra de Paris… Pour « Fit », sur la scène de Chaillot l’histoire est tout à fait différente. Tout prend sens, la façon de décortiquer le mouvement, cet humour élégant, cet enthousiasmant sens ludique de la mise en scène et cet esthétisme ravageur, jusqu’à ces costumes fondus sous d’élégantes vestes noir soutenues par des jupons de tulles pour un ensemble non genré.
D’abord il y a Alexander Ekman. Après avoir transformé le Théâtre des Champs-Elysées en un Lac des Cygnes profond de 20 cm d’eau en 2014 (« Swan lake »), le chorégraphe suédois a été définitivement adopté, en faisant jouer les danseurs de l’Opéra de Paris dans une marée de petites balles vertes dans la fosse du Palais Garnier en décembre 2017 avec « Play ». Le microcosme hype de la danse contemporaine éclairée avait été conquis, pourtant «Play» avait révélé une chorégraphie peut-être trop minimaliste (pour ne pas dire simpliste) comparé aux prouesses techniques et d’interprétation dont est capable le Ballet de l’Opéra de Paris… Pour « Fit », sur la scène de Chaillot l’histoire est tout à fait différente. Tout prend sens, la façon de décortiquer le mouvement, cet humour élégant, cet enthousiasmant sens ludique de la mise en scène et cet esthétisme ravageur, jusqu’à ces costumes fondus sous d’élégantes vestes noir soutenues par des jupons de tulles pour un ensemble non genré. 
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Nederlands Dans Theater /NDT 2 - Ekman / Goecke / Leon & Lightfoot au Théâtre National de Chaillot
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"Tchékhov à la folie ! "La demande en mariage" et "L’Ours" au Poche-Montparnasse jusqu’au 14 juillet Le dramaturge russe Anton Tchékhov disait qu’il écrivait des "comédies", pourtant le contexte de ses œuvres n’était pas toujours du registre de l’amusement… Les deux courtes comédies « Une demande en mariage », puis « L’ours », font exception, ce sont des pièces de jeunesse de Tchékhov, véritablement drôles. Le dramaturge russe Anton Tchékhov disait qu’il écrivait des "comédies", pourtant le contexte de ses œuvres n’était pas toujours du registre de l’amusement… Les deux courtes comédies « Une demande en mariage », puis « L’ours », font exception, ce sont des pièces de jeunesse de Tchékhov, véritablement drôles.
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Bells and Spells au Théâtre de l'Atelier Pour Bells and Spells la scène du Théâtre de l'Atelier déborde. Ce sont des masques extraordinaires, des habits aux couleurs du temps, des danses folles, des étoffes scintillantes, des êtres surnaturels qui s’animent, des chapeaux ou des abats jours ravissants, des peintures qui prennent vie et des décors qui glissent comme sur l’eau.  L’univers de Bells and Spells d’Aurélia Thierrée, dessiné par sa mère Victoria Thierrée-Chaplin, est complètement dingue. Une folie douce au demeurant car c’est toujours d’amour dont il s’agit. Pour Bells and Spells la scène du Théâtre de l'Atelier déborde. Ce sont des masques extraordinaires, des habits aux couleurs du temps, des danses folles, des étoffes scintillantes, des êtres surnaturels qui s’animent, des chapeaux ou des abats jours ravissants, des peintures qui prennent vie et des décors qui glissent comme sur l’eau.  L’univers de Bells and Spells d’Aurélia Thierrée, dessiné par sa mère Victoria Thierrée-Chaplin, est complètement dingue. Une folie douce au demeurant car c’est toujours d’amour dont il s’agit.
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"Un Picasso" au Studio Hébertot jusqu'au 3 mars Encore une fois, la scène du Studio Hébertot offre une expérience inoubliable. L’inclinaison de l’espace réservé aux spectateurs, avec ses fauteuils en espalier, paraît presque se pencher vers la scène, pour mieux entendre, mieux voir, mieux ressentir presque toucher les artistes. Enveloppantes et mystérieuses, des fumées éparses calfeutrent l’ambiance d’une cave dans laquelle côtoient des caisses d’œuvres d’art, qui semblent avoir été emballées à la hâte, et un drapeau nazi. Dans ce lieu, Mlle Fischer (Sylvia Roux) attachée culturelle allemande donne rendez-vous à Picasso (Jean-Pierre Bouvier). Encore une fois, la scène du Studio Hébertot offre une expérience inoubliable. L’inclinaison de l’espace réservé aux spectateurs, avec ses fauteuils en espalier, paraît presque se pencher vers la scène, pour mieux entendre, mieux voir, mieux ressentir presque toucher les artistes. Enveloppantes et mystérieuses, des fumées éparses calfeutrent l’ambiance d’une cave dans laquelle côtoient des caisses d’œuvres d’art, qui semblent avoir été emballées à la hâte, et un drapeau nazi. Dans ce lieu, Mlle Fischer (Sylvia Roux) attachée culturelle allemande donne rendez-vous à Picasso (Jean-Pierre Bouvier).
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Premier Amour par Sami Frey au Théâtre de l'Atelier jusqu'au 3 mars Le public du Théâtre de l’Atelier s’est levé d’un bond. Salve d’applaudissements. Avec l’élégance féline qui le caractérise, Sami Frey a quitté la scène par la petite porte par laquelle il était entré près d’une heure trente plus tôt. Entre cette entrée sur scène et ce départ qui nous manque déjà, le comédien s’est oublié, totalement, pour céder la place à un personnage de Beckett, un seul en scène, une adaptation de la nouvelle  Premier amour. Le public du Théâtre de l’Atelier s’est levé d’un bond. Salve d’applaudissements. Avec l’élégance féline qui le caractérise, Sami Frey a quitté la scène par la petite porte par laquelle il était entré près d’une heure trente plus tôt. Entre cette entrée sur scène et ce départ qui nous manque déjà, le comédien s’est oublié, totalement, pour céder la place à un personnage de Beckett, un seul en scène, une adaptation de la nouvelle  Premier amour.
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Les deux frères et les lions au Théâtre de Poche Montparnasse Le très britannique Charlie Chaplin disait : «L'obstination est le chemin de la réussite», c’est certainement la devise suivie par ces frères jumeaux. Partis de «rien» et stigmatisés par le mal des sociétés modernes (soit une société qui porte une trop haute opinion d’elle-même), ils sont, cinquante ans plus tard, anoblis par la Reine Elizabeth. Londres est leur territoire de jeux et de conquêtes, groupe de presse ou hôtels de luxe, rien n’échappe à leur soif. Les deux anglais malmenés par l’injustice sociale dès l’enfance prennent ce que l’on ne leur a pas donné, ils se servent largement, profitant d’une vague de capitalisme qui à la fin du 20ième siècle atteint des sommets. Le très britannique Charlie Chaplin disait : «L'obstination est le chemin de la réussite», c’est certainement la devise suivie par ces frères jumeaux. Partis de «rien» et stigmatisés par le mal des sociétés modernes (soit une société qui porte une trop haute opinion d’elle-même), ils sont, cinquante ans plus tard, anoblis par la Reine Elizabeth. Londres est leur territoire de jeux et de conquêtes, groupe de presse ou hôtels de luxe, rien n’échappe à leur soif. Les deux anglais malmenés par l’injustice sociale dès l’enfance prennent ce que l’on ne leur a pas donné, ils se servent largement, profitant d’une vague de capitalisme qui à la fin du 20ième siècle atteint des sommets.
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"Camille contre Claudel" au Théâtre du Roi René, jusqu'au 9 février En 1913, Camille Claudel ne sculptera plus jamais. La liberté de la belle et géniale artiste dérange. Elle a trente-huit ans, sa famille l’interne dans un asile psychiatrique. Elle y restera pendant trente ans dans des conditions terriblement précaires jusqu’à ce qu’elle quitte ce monde pour un aller simple dans la fosse commune, dans l’anonymat le plus total. En 1913, Camille Claudel ne sculptera plus jamais. La liberté de la belle et géniale artiste dérange. Elle a trente-huit ans, sa famille l’interne dans un asile psychiatrique. Elle y restera pendant trente ans dans des conditions terriblement précaires jusqu’à ce qu’elle quitte ce monde pour un aller simple dans la fosse commune, dans l’anonymat le plus total.
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Jean Paul Gaultier Fashion Freak Show aux Folies Bergère De sa carrière on connaît les succès, les déboires, les tumultes et les passions. De son tempérament, on devine la simplicité, la gentillesse et l’enthousiasme. Les Français (et le monde) se sont appropriés le bonhomme aux yeux rieurs aussi naturellement qu’il a fait sienne la marinière bleue et blanche, son emblème, sa signature reconnaissable. De sa carrière on connaît les succès, les déboires, les tumultes et les passions. De son tempérament, on devine la simplicité, la gentillesse et l’enthousiasme. Les Français (et le monde) se sont appropriés le bonhomme aux yeux rieurs aussi naturellement qu’il a fait sienne la marinière bleue et blanche, son emblème, sa signature reconnaissable.Jean Paul Gaultier, sans tiret s’il vous plaît, a mis des jupes aux hommes, ou plutôt il a extirpé l’homme moderne de son éternel habit qui n’avait évolué jusqu’alors qu’en se débarrassant de pièces : plastrons, manchettes et autres gilets. Une démarche pas si désinvolte, militantisme sans en avoir l’air, révolutionnaire là où on s’y attend le moins. Sur la scène mythique des Folies Bergère, Jean Paul Gaultier fait son show, un Freak Show. 
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Misery jusqu’au 6 janvier 2019 au Théâtre Hébertot Myriam Boyer n’est pas une femme comme les autres. Elle a des supers pouvoirs. Elle a le don, par exemple, de transformer l’ombre en lumière… Myriam Boyer n’est pas une femme comme les autres. Elle a des supers pouvoirs. Elle a le don, par exemple, de transformer l’ombre en lumière…Ce pouvoir, elle a commencé à l’exercer sur elle. Sauvée par sa découverte du théâtre d’un destin qui ne s’annonçait pas des plus heureux, à chaque étape de son ascension elle a fait naître des étoiles sous ses pas. En 1977, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Série Noire d’Alain Corneau. Vingt ans plus tard, elle est reconnue meilleure comédienne par l’académie des Molières dans Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Eward Albee. Puis, à nouveau vingt ans se passent pour qu’un second Molière la félicite pour La vie devant soi de Romain Gary. En janvier 2014, dans « Chère Elena » de l’auteur russe Ludmilla Razoumovskaïa, elle avait bouleversé le public du Poche-Montaparnasse. Aujourd'hui, la comédienne est, jusqu’au 6 janvier 2019, sur la scène du Théâtre Hebertot aux coté de Francis Lombrail dans le duo tragique de Stephen King « Misery ». 
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Triple Bill #1 / Jann Gallois / Kader Attou / Tokyo Gegegay à Chaillot jusqu'au 21 septembre Bboying, c’est le terme un peu plus hype. Celui couramment utilisé aux Etats-Unis, pour designer le breakdance. L'heure est au Hip-Hop ce soir là au Théâtre National de Chaillot sous le signe de «Japonismes 2018». Cet événement culturel a été voulu en mai 2016 par le Président François Hollande et le Premier Ministre Shinzo Abe, afin de marquer les 160 ans de relations diplomatiques entre entre leurs deux pays. Bboying, c’est le terme un peu plus hype. Celui couramment utilisé aux Etats-Unis, pour designer le breakdance. L'heure est au Hip-Hop ce soir là au Théâtre National de Chaillot sous le signe de «Japonismes 2018». Cet événement culturel a été voulu en mai 2016 par le Président François Hollande et le Premier Ministre Shinzo Abe, afin de marquer les 160 ans de relations diplomatiques entre entre leurs deux pays.
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« La Ménagerie de verre » au Poche-Montparnasse L’auteur américain Thomas Lanier Williams, dit Tennessee Willliams, n’a pas eu une enfance facile. L’un des plus grands dramaturges du 20ème siècle a certainement puisé son inspiration dans cette famille malheureuse et chaotique. L’auteur américain Thomas Lanier Williams, dit Tennessee Willliams, n’a pas eu une enfance facile. L’un des plus grands dramaturges du 20ème siècle a certainement puisé son inspiration dans cette famille malheureuse et chaotique.Saint-Louis. Au sud des Etats-Unis, un père alcoolique, absent la plupart du temps, une mère désabusée, et, une sœur fragile, perturbée, sont les personnages principaux de La Ménagerie de verre, une des premières pièces de Tennessee Williams écrite en 1944. Une résonance douloureusement autobiographique. 
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Le Roi Arthur, jusqu’au 14 octobre, au Théâtre de l’Epée de Bois (Cartoucherie-Paris) La grande histoire, de la naissance à la disparition, d’un Monde. Une histoire d’Hommes étonnamment intemporelle. Un éternel recommencement. Sans fin. Mythique. La grande histoire, de la naissance à la disparition, d’un Monde. Une histoire d’Hommes étonnamment intemporelle. Un éternel recommencement. Sans fin. Mythique.Un Monde s’évanouit, dissimulé à jamais aux yeux des Hommes par les feuillages sombres et épais de la forêt de Brocéliande. Les dernières palpitations de ce Monde font coexister un amour aux accents de drame antique, et, une épopée celtique légendaire de chevaliers aux bras armés par une religion qui tente de dépasser des croyances druidiques et chamaniques. L’espoir ambitieux symbolisé par la conquête du « Saint » Graal fait basculer les Hommes d’une obscurité à une autre… 
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Jusqu'au 17 juin, « Mother’s milk » de la « Kibbutz contemporary dance company » au Théâtre de Paris Le rendez-vous est pris. Désormais, la scène du Théâtre de Paris s’ouvrira à la danse chaque fin de saison. Le rendez-vous est pris. Désormais, la scène du Théâtre de Paris s’ouvrira à la danse chaque fin de saison.Jusqu’au 17 juin, la Kibbutz Contemporary Dance Company (KCDC) offre le ballet Mother's Milk. La compagnie israelienne fut fondée en 1970 par Yehudit Arnon (1926-2013), survivante des camps nazis. En 1996, elle confie la direction de la compagnie a un de ses premiers élèves du Kibbutz Ga’aton, le chorégraphe Rami Be'er. Mother’s Milk est un hommage aux parents du directeur et chorégraphe de la KCDC. Ils ont disparu il y a deux ans, ils étaient des survivants de l'Holocauste. 
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Pierre Margot en concert et en disque : Kamaïeu Les Cyclamens chez EPM Les murs du Lavoir Moderne Parisien font penser à ces œuvres abstraites qui tentent d’imiter la marque du temps sur les éléments. Ce soir là, c’est sur ce fond de briques délavées qu’une tribu de brillants musiciens accompagne celui qui incarnait un fascinant Shadoc1, il y a encore quelques semaines ici même. Les murs du Lavoir Moderne Parisien font penser à ces œuvres abstraites qui tentent d’imiter la marque du temps sur les éléments. Ce soir là, c’est sur ce fond de briques délavées qu’une tribu de brillants musiciens accompagne celui qui incarnait un fascinant Shadoc1, il y a encore quelques semaines ici même.
 Pierre Margot est auteur, acteur, compositeur et interprète, il était en concert les 1er et 2 juin au Lavoir Moderne Parisien 3
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« 1925-1935, une décennie bouleversante. La photographie au service de la modernité » à Montbéliard jusqu’au 16 septembre 2018cd photo. Jean Moral Séance de prise de vues sur le pont du paquebot Normandie pour Harper's Bazaar, 1935 Planche contact © Brigitte Moral-Planté / Collection Nicéphore NiépceAu pays des bons vins, du Comté, de la saucisse et des authentiques Marchés de Noël, l’enceinte du Château des ducs de Wurtemberg abrite de délicates expositions artistiques. 
 Sur un espace de 500 m², 150 tirages photographiques originaux et la découverte de documents d’époque, revues et magazines historiques, issus des Collections Roger-Viollet et du musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône, jalonnent une décennie de bouleversements sociaux, politiques et artistiques.
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Le monte-plats au Théâtre du Lucernaire L’attente. Comédiens et spectateurs sont enfermés dans un sous-sol aux murs aveugles. Harold Pinter laisse filer un dialogue aux mots simples et aux silences syncopés. C’est un échafaudage de répliques brutes, un rien dépouillé à l’enchevêtrement extrêmement sophistiqué. L’attente. Comédiens et spectateurs sont enfermés dans un sous-sol aux murs aveugles. Harold Pinter laisse filer un dialogue aux mots simples et aux silences syncopés. C’est un échafaudage de répliques brutes, un rien dépouillé à l’enchevêtrement extrêmement sophistiqué.
 La salle Noire du Lucernaire a le nom adéquat, ambiance série noire...
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Fills Monkey au Comédia jusqu'au 27 mai Depuis leur rencontre en 2005, les batteurs Yann Coste et Sébastien Rambaud ne se quittent plus. A deux, ils sont plus forts, ils sont les Fills Monkey. Un premier triomphe « Incredible Drum Show » est mis en scène par Gil Gaillot, en sons percutants et onomatopées. Une recette redoutablement efficace qui s’exporte partout, compréhensible par tous et pour tous les âges. Gonflés à bloc, les percussionnistes ré-attaquent avec « We Will drum You » au Comédia jusqu’en mai 2018. Depuis leur rencontre en 2005, les batteurs Yann Coste et Sébastien Rambaud ne se quittent plus. A deux, ils sont plus forts, ils sont les Fills Monkey. Un premier triomphe « Incredible Drum Show » est mis en scène par Gil Gaillot, en sons percutants et onomatopées. Une recette redoutablement efficace qui s’exporte partout, compréhensible par tous et pour tous les âges. Gonflés à bloc, les percussionnistes ré-attaquent avec « We Will drum You » au Comédia jusqu’en mai 2018.
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L'Avare au Théâtre du RanelaghAGENDA : supplémentaire exceptionnelle le mardi 17 avril à 14h au Théâtre du Ranelagh ( tél. 01 42 88 64 44). Lire l'article ICI 
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La femme rompue au Théâtre Hébertot Au centre, à la hauteur des yeux, un lit est recouvert d’une étoffe orange, plutôt chic. De tout son long, elle y est allongée. Elle se retourne. Elle cale son bras sous sa nuque. Encore, elle se retourne. Sa joue roule sur l’oreiller. Soupir excédé. Elle se retourne encore. Le corps cherche à se détendre sans y parvenir. Les pensées, comme un arc tendu le long de la colonne vertébrale, irradient les nerfs, elles montent, s’amplifient. Le bruit excite, la nuit rend aveugle. On croit entendre les pas et les rires de ceux qui dansent, juste au dessus. Un ex-mari, même plusieurs, une mère injuste, une fille suicidée, un petit garçon séparé, un père aimé, un frère haï naissent des mots. Des mots qui se suivent, collés les uns aux autres,  sans virgule, sans point, comme un incessant déversement d’immondices jetés aux égouts. Un flot de pensées échappées, presque aliénable, parfois interrompu par le mouvement de ce corps usé par la vie, maltraité par le manque de sommeil. Une rage voudrait se faire entendre, un désespoir se cogne aux parois tranchantes du regard des autres... C'est un soir de réveillon. Au centre, à la hauteur des yeux, un lit est recouvert d’une étoffe orange, plutôt chic. De tout son long, elle y est allongée. Elle se retourne. Elle cale son bras sous sa nuque. Encore, elle se retourne. Sa joue roule sur l’oreiller. Soupir excédé. Elle se retourne encore. Le corps cherche à se détendre sans y parvenir. Les pensées, comme un arc tendu le long de la colonne vertébrale, irradient les nerfs, elles montent, s’amplifient. Le bruit excite, la nuit rend aveugle. On croit entendre les pas et les rires de ceux qui dansent, juste au dessus. Un ex-mari, même plusieurs, une mère injuste, une fille suicidée, un petit garçon séparé, un père aimé, un frère haï naissent des mots. Des mots qui se suivent, collés les uns aux autres,  sans virgule, sans point, comme un incessant déversement d’immondices jetés aux égouts. Un flot de pensées échappées, presque aliénable, parfois interrompu par le mouvement de ce corps usé par la vie, maltraité par le manque de sommeil. Une rage voudrait se faire entendre, un désespoir se cogne aux parois tranchantes du regard des autres... C'est un soir de réveillon.
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Carmen(s) de José Montalvo à Chaillot, jusqu'au 24 février« J’aime Carmen parce que cette pièce solaire me permet de réfléchir à des questions qui me taraudent : l’immigration, les valeurs du métissage, l’enfance. » José Montalvo  Il aime les gens. Chorégraphe, mais pas seulement, aussi scénographe, vidéaste, monteur de sons, José Montalvo est avant tout un humaniste. Un artiste humaniste. Il aime les gens. Chorégraphe, mais pas seulement, aussi scénographe, vidéaste, monteur de sons, José Montalvo est avant tout un humaniste. Un artiste humaniste.La Carmen de Prosper Mérimée, hissée en personnage mythique par Georges Bizet (selon le livret de Meilhac et Halévy), est un prétexte pour José Montalvo. L'héroïne se divise en déesse aux multiples talents. Une symbolisation énergique et dramatique pour traiter de la condition féminine et de toutes les femmes en général, et aussi pour aborder, très poétiquement, les migrations des peuples oubliés. 
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Au revoir Les Choristes Les Choristes ont quitté la scène. Après plus de 100 représentations au Théâtre des Folies Bergère, et une bonne trentaine en province, les Choristes ont rempilé en janvier et février 2018 dans le théâtre qui les a vu naître. Pour un dernier au revoir. Les Choristes ont quitté la scène. Après plus de 100 représentations au Théâtre des Folies Bergère, et une bonne trentaine en province, les Choristes ont rempilé en janvier et février 2018 dans le théâtre qui les a vu naître. Pour un dernier au revoir.
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ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs. Plus de 13 000 juifs sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv'. Joseph Haffmann fait quitter Paris à sa femme et ses enfants, puis il cède la direction de sa bijouterie à son employé, Pierre Vigneau. Haffmann demande à Vigneau de bien vouloir le cacher dans la cave en attendant que la situation se calme. Pierre Vigneau accepte, en échange il émet une étrange requête auprès de Joseph Haffmann...Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs. Plus de 13 000 juifs sont arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv'. Joseph Haffmann fait quitter Paris à sa femme et ses enfants, puis il cède la direction de sa bijouterie à son employé, Pierre Vigneau. Haffmann demande à Vigneau de bien vouloir le cacher dans la cave en attendant que la situation se calme. Pierre Vigneau accepte, en échange il émet une étrange requête auprès de Joseph Haffmann...Lien permanent Catégories : EN FAMILLE, LETTRES, ONDES & IMAGES, SCENES 0 commentaire Tweet Imprimer
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"La Flûte Enchantée" par le Béjart Ballet Lausanne, au Palais des Congrès jusqu’au 11 février 10 Ans que Maurice Béjart ne jette plus son regard bleu acier sur sa compagnie. 10 Ans que Maurice Béjart ne jette plus son regard bleu acier sur sa compagnie.
 Gil Roman lui a succédé, le danseur (aussi chorégraphe) remarqué dans «Adagietto» en 1980, est non seulement à la tête de la compagnie mais il a surtout la très délicate mission de faire vivre l’œuvre, et la compagnie, du chorégraphe "démiurge", comme titre, l'auteur et journaliste, Ariane Dollfus pour son ouvrage biographique (1) consacré à Maurice Béjart.
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Duel opus 3, jusqu'au 15 avril, à la Gaité Montparnasse A l’apprentissage sévère du solfège et à la confrontation solitaire avec de fragiles instruments, il se greffe parfois un désir d’indépendance, une volonté farouche d’expressivité autre... Les vibrations de la scène et le gouffre noir d’un parterre de spectateur agissent comme un aimant. Musiciens, certes, mais pas seulement ; la pianiste Nathalie Miravette et le violoncelliste Laurent Cirade dans Duel opus 3 se révèlent aussi d’habiles comédiens… A l’apprentissage sévère du solfège et à la confrontation solitaire avec de fragiles instruments, il se greffe parfois un désir d’indépendance, une volonté farouche d’expressivité autre... Les vibrations de la scène et le gouffre noir d’un parterre de spectateur agissent comme un aimant. Musiciens, certes, mais pas seulement ; la pianiste Nathalie Miravette et le violoncelliste Laurent Cirade dans Duel opus 3 se révèlent aussi d’habiles comédiens…
 « Tom et Jerry » ou « Titi et Gros Minet » ont trouvé leurs alter égos scéniques…en musique !
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Paysages Intérieurs de Philippe Genty au 13ème Art, jusqu'au 21 janvier « L’imaginaire, c’est ce qui tend à devenir réel » cette citation d’André Breton, Philippe Genty pourrait la faire sienne. Le monde de Philippe Genty raccourcit définitivement les distances entre le rêve et la réalité, au point qu’il les juxtapose. A découvrir dans la toute récente salle du 13ème Art à Paris. « L’imaginaire, c’est ce qui tend à devenir réel » cette citation d’André Breton, Philippe Genty pourrait la faire sienne. Le monde de Philippe Genty raccourcit définitivement les distances entre le rêve et la réalité, au point qu’il les juxtapose. A découvrir dans la toute récente salle du 13ème Art à Paris.
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STOMP au Théâtre des Folies Bergère jusqu'au 24 décembre 2017 Lors du festival d’Edimbourg en 1991, STOMP voit le jour sous l’impulsion  de Luke Cresswell et Steve McNicholas. Après plus de 53 pays visités, à New-York depuis 22 ans et à Londres depuis 13 ans, cinq troupes se partagent le Monde et l’une d’elles est jusqu’au 24 décembre aux Folies Bergère à Paris. Lors du festival d’Edimbourg en 1991, STOMP voit le jour sous l’impulsion  de Luke Cresswell et Steve McNicholas. Après plus de 53 pays visités, à New-York depuis 22 ans et à Londres depuis 13 ans, cinq troupes se partagent le Monde et l’une d’elles est jusqu’au 24 décembre aux Folies Bergère à Paris.
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LA FRESQUE jusqu'au 22 décembre au Théâtre national de la Danse Chaillot Il était une fois en Chine deux voyageurs, qui, un jour de tempête, trouvent refuge dans un temple. Ils découvrent alors, sur l’un des murs, une fresque magnifique représentant un groupe de jeunes filles. Le voyageur nommé Chu tombe éperdument amoureux de l’une d’elles. Pour rejoindre l’objet de sa flamme, il traverse le tableau... Il était une fois en Chine deux voyageurs, qui, un jour de tempête, trouvent refuge dans un temple. Ils découvrent alors, sur l’un des murs, une fresque magnifique représentant un groupe de jeunes filles. Le voyageur nommé Chu tombe éperdument amoureux de l’une d’elles. Pour rejoindre l’objet de sa flamme, il traverse le tableau...
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PLAY d'Alexander Ekman à l'Opéra Garnier jusqu'au 31 décembre 2017 En 2014 sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, Alexander Ekman avait fait verser 6 000 litres d’eau pour son Swan Lake. Ce fut une cascade d’éloges. A l’époque, tous ont soupiré d'extase et le public parisien s’est précipité en rangs serrés sur les marches de l’avenue Montaigne pour assister au show. Un must, immanquable et résolument hype. En 2014 sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, Alexander Ekman avait fait verser 6 000 litres d’eau pour son Swan Lake. Ce fut une cascade d’éloges. A l’époque, tous ont soupiré d'extase et le public parisien s’est précipité en rangs serrés sur les marches de l’avenue Montaigne pour assister au show. Un must, immanquable et résolument hype.Pour « Play », sur toute la profondeur du plateau de Garnier, le chorégraphe suédois propose une étendue blanche couverte d’un ciel cubique où musiciens et une chanteuse gospel réchauffent l’atmosphère. Le ballet de l’Opéra parcourt la lumière, belle comme celle du jour, il entraine à sa suite des diagonales endiablées rythmées par des cris joyeux. Le plat s'annonce doux et très sucré. 
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Cirkafrika par le Cirque Phénix, Pelouse de Reuilly-Vincennes, jusqu'au 21 janv.2018, puis en tournée ! Le cirque Phénix n’est pas un cirque comme les autres. Il n’y a pas d’animaux -enfin pas des vrais- c’est toujours ce qu’il faut dire aux enfants avant, pour qu’il ne soient pas déçus. Il n’y a pas de poteaux non plus entre les spectateurs et la piste, c’est un détail qui peut sembler uniquement technique mais qui prend tout son sens, il modifie la physionomie des lieux et apporte un confort visuel radicalement différent. Le cirque Phénix n’est pas un cirque comme les autres. Il n’y a pas d’animaux -enfin pas des vrais- c’est toujours ce qu’il faut dire aux enfants avant, pour qu’il ne soient pas déçus. Il n’y a pas de poteaux non plus entre les spectateurs et la piste, c’est un détail qui peut sembler uniquement technique mais qui prend tout son sens, il modifie la physionomie des lieux et apporte un confort visuel radicalement différent.
 En fait, le Cirque Phénix s'est éloigné du cirque classique pour en garder le meilleur...
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"Une vie sur mesure" au Théâtre Tristan BernardCe soir là, j’ai eu vraiment du mal à faire accepter à mon fils l’idée d’aller se coucher. Pourtant, un spectacle à 19h, la soupe à 21h et l’extinction des feux à 22h me paraissait être un programme plutôt sage, même si au demeurant exceptionnel pour un soir de semaine. Et tim dam badaboumboum ba et tim dam badaboumboum ba et tim dam…, Adrien Lepage, le héros de « Une vie sur mesure », a raison : la batterie, même quand tu n’en as pas, tu peux en jouer quand même. C’est en tout cas ce que mon fils de 13 ans, déjà passionné de batterie, a retenu. Les couverts disposés sur la table deviennent baguettes, ses doigts et paume de mains tressautent à l’unisson et viennent contrarier le rythme de son talon qui fait vibrer les lames du vieux parquet, il raconte à qui veut bien l’entendre l’intégralité du spectacle. Version longue. 

